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Critiques de Yves Grevet (1463)
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Celle qui sentait venir l'orage

Celle qui sentait venir l'orage est un savant mélange entre livre d'aventures et roman à suspense avec, en toile de fond, manipulations et expériences scientifiques.

L'écriture d'Yves Grevet est d'une grande fluidité et j'ai donc dévoré ce livre d'une traite.

Une vraie lecture plaisir où l'évasion est au rendez-vous.
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C'était mon oncle !

Décidément, Yves Grevet est vraiment un auteur à découvrir.

Après l'excellent "L'école est finie" minuscule mais tellement fort, et "Seuls dans la ville entre 9h et 10h30", polar fort original, et en attendant de prendre le temps de lire Meto, j'ai découvert ce petit roman déjà assez ancien, que j'ai emprunté juste en voyant le nom de l'auteur.



Un petit bijou, extrêmement émouvant.

Intéressant par cet aperçu du monde des SDF, à travers ce qu'en découvre Noé, et les raisons qui ont poussé son oncle à vivre ainsi. Et aussi par les poésies égrenées au fil des pages. Je ne suis pas du tout attirée par la poésie et je n'en lis jamais, mais là, on y entre avec plaisir et émotion.

Sans oublier aussi la relation avec son copain, qu'il était si heureux de retrouver enfin, et dont il se rend compte qu'il change, et qu'ils sont en train de s'éloigner.



Je ne suis hélas pas certaine de parvenir à faire passer mon plaisir auprès des enfante, et de les persuader de partager cet excellent petit texte.
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Méto : Intégrale

Une maison où les enfants trop grands disparaissent, des règles absurdes et violente, voire humiliantes. Et un jeune garçon qui désobéit, pas longtemps pour cette première fois mais suffisamment pour mettre en route une rébellion, aidé par d'autres résistants. Ce sera long, nécessitera de la stratégie, des alliances, de la patience, du courage... Mais qui sait ? Il en naîtra peut-être queslque chose de bon ?

Ce qui m'a frappé c'est la grande violence qui règne entre les garçons dans les groupes et entre les groupes ; et que cette violence est considérée comme normale (je ne parle pas de la violence des combats, naturellement). Beaucoup ne comprendront pas que l'on veuille l'abolir ; faut-il être conditionné... Mais il y a aussi une très grande loyauté quand une amitié à la chance de naître ; on ne se trahi pas entre "frères".

Le héros, Méto, découvre un peu par hasard un peu guidé, les différents secrets de la Maison, dont la résistance fait partie. Les vérités qu'il découvre sont dérangeantes et dangereuses, pour lui et ses alliés : il bouleverse l'équilibre. C'est un garçon intelligent : il sait que la Maison doit disparaître, dû t-il en mourir. Il fait alors son long apprentissage de la liberté : il troque les règles contre l'incertitude, la sécurité contre le risque, le prêt-à-penser contre le libre arbitre, le dirigisme contre le choix. A 14 ans, il devient adulte, il est citoyen. Il veut changer le monde, ou au moins une parcelle. Et pourquoi pas ?
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Comment mon père est mort deux fois

Yves Grevet est un auteur en littérature jeunesse/ado de talent, notamment pour ses sagas comme U4 ou Méto. Malheureusement, il n’a pas réussi à me conquérir avec ce one-shot où l’on va suivre Soën, un adolescent dont le père meurt mystérieusement. Le principal défaut que je reproche à ce polar est son rythme. En effet, j’ai trouvé que l’intrigue mettait trop de temps à démarrer et j’ai ressenti des longueurs ponctuellement au fil des chapitres. Il faut également reconnaître que je ne me suis pas attachée aux protagonistes, si bien que je n’ai pas ressenti l’envie frénétique d’avancer dans ma lecture. C’est dommage, car le concept d’enquêter sur Gilles, ce père aux nombreux secrets, était prometteur ! L’auteur avait réussi à piquer ma curiosité lorsque Soën et sa mère ont découvert que Gilles avait dissimulé beaucoup d’informations sur lui, à commencer par une famille, sa véritable identité ainsi qu’un passé trouble. J’ignore comment j’aurais réagi en apprenant que celui que j’ai connu m’avait toujours menti ou que j’avais des proches cachés quelque part… Mais le narrateur a fait preuve d’énormément de sang-froid et de maturité. C’est un héros réfléchi, sympathique et déterminé. Le suivre dans ses recherches n’est pas désagréable même si, à mon grand regret, je l’ai trouvé assez banal. J’aurais souhaité qu’il soit un peu moins lisse ou avec quelques traits de caractère plus piquants.



Le livre est composé de deux narrations se déroulant à des époques différentes. D’un côté, on est en 2017 où l’on suit Soën qui va enquêter avec sa mère sur cet accident qui ressemble plutôt à un assassinat… Et de l’autre, on va découvrir le passé d’Yvon, alias Gilles, lorsqu’il était un jeune enseignant. Celui-ci a couché son quotidien dans un carnet de voyage que va trouver notre petit héros en fouillant dans ses affaires. L’action se passe en 1984, en Turquie. Or, bien que le contexte historico-politique soit intéressant et dépaysant, cette seconde intrigue ne m’a pas spécialement plu. J’ai trouvé le quotidien d’Yvon assez ennuyant, lent et très descriptif. Pour être enfin captivée, il m’a fallu atteindre le dernier tiers du livre, lorsque l’on va mettre en avant la relation avec la belle bulgare Polya. Ce qu’il s’est passé avant cela était tellement long ! J’ai d’ailleurs lu en diagonale quelques paragraphes, car je n’avais que faire de ses journées au collège/lycée ou des échanges avec ses camarades de chambrée.



J’ai refermé ce thriller avec une grosse pointe de déception. De coutume, l’alternance passé/présent donne du rythme au récit cependant, ce ne fut pas le cas ici. Cette lecture fut laborieuse. Finalement, seules les révélations que faisaient Soën m’ont permis d’aller au bout de ce livre. Ainsi, je n’ai vraiment pas accroché et j’ai eu envie d’abandonner à plusieurs reprises…
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Meto, tome 1 : La maison (BD)

Cette bande dessinée est relativement sympathique. Le dessin est de qualité, comme le laissait soupçonner la couverture. L'histoire, sans être une de ces histoires à part qui nous touche, qui nous font un effet particulier, est sympathique. Cette BD, adapté d'un roman ( que je n'ai pas lu ) se lit vite et rapidement.

Ce n'est pas ce que j'ai lu de meilleur, cette BD ne restera peut-être pas dans les annales, mais elle se lit facilement, rapidement, agréablement. On a envie d'en savoir plus.

On est parfois troublé par cet univers clos, où il semble y avoir comme une certaine oppression.

C'est de la bonne bande dessinée, avec un scénario solide et un dessin viable. Certes, rien n'est exceptionnel, dans tout ça, mais cette BD demeure agréable à découvrir.
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Méto, tome 1 : La maison

Méto est une saga jeunesse/ado qui a fait assez parler d’elle et plus particulièrement en ce moment, puisque le premier opus a eu le droit à son adaptation BD. Je connaissais les grandes lignes : l’histoire se déroule dans un huis clos exclusivement masculin. Isolés et endoctrinés, ils vivent en suivant des règles strictes, ont intérêt à obéir sous peine de punitions douloureuses et n’ont aucune liberté. Les semaines se ressemblent toutes, mais le pire est à venir, puisqu’une fois considérés comme trop grands, les pensionnaires disparaissent mystérieusement… C’est intriguée que j’ai découvert « la Maison », cet étrange endroit rempli de secrets dirigé par les Césars, des adultes froids, autoritaires, dictateurs, sévères, inflexibles et tyranniques. À côté d’eux, une maîtresse d’antan punissant les élèves à coups de règle en fer sur les doigts ressemble à un enfant de chœur… Ici, tout fait tellement froid dans le dos !



Répartis par des rubans de couleur correspondant à leur ancienneté, les enfants semblent être une sorte de légion que les Césars modulent à leur convenance… Ainsi, les pensionnaires doivent suivre des directives précises comme manger en même temps en laissant un laps de temps chronométré entre chaque bouchée, pratiquer du sport comme l’Inche (une discipline violente), suivre des cours, chanter, subir des piqûres, etc. Certaines choses leur sont interdites comme le fait de ne pas toucher aux lits, ne pas garder d’affaires de leur vie d’avant (qu’ils ont oublié), obéir sans bouger et sans prendre la parole sauf si on leur en donne l’ordre, ne pas regarder dehors puisqu’il n’y a aucune fenêtre ouverte dans la Maison. Ceux qui désobéissent ou se battent subissent des sévices collectifs ou sont envoyés dans le frigo où ils doivent survivre dans le froid parfois plusieurs jours… Et gare à ne pas s’endormir sous peine de perdre des doigts gelés par les basses températures ! Leur quotidien est véritablement réglé comme du papier à musique. Ainsi, les enfants n’ont vraiment pas le droit d’agir ou de parler comme bon leur semble. Ce qu’ils traversent est à la fois révoltant, intriguant et étrange. J’ai été assez perturbée par cette étrange ambiance qui avait tendance à devenir malsaine à cause des conditions ou des punitions inhumaines. Tout cela ne m’a pas laissée indifférente…



La narration est vue du côté de Méto, un adolescent franc, calme, observateur, patient, silencieux et attachant. Le pauvre arrive bientôt en « fin de parcours », puisque d’après sa taille, il ne lui reste que trois à six mois avant de disparaître. Loin de paniquer, Méto a plutôt tendance à se poser des questions, à continuer à vivre et à essayer d’ouvrir les yeux sur l’endroit où il se trouve. J’ai beaucoup aimé son caractère posé et paisible en surface, mais en réalité bouillonnant. Il s’interroge énormément et va tenter d’éclaircir certains mystères de la Maison. Malheureusement pour lui, ces découvertes prennent énormément de temps. De plus, comme à chaque fois qu’un enfant trop grand n’est plus là, les Césars intègrent des petits que les plus âgés doivent prendre sous leur aile. Méto va être responsable du petit Crassus et va devoir veiller au grain pour que le bambin comprenne chaque règle et ne commette aucun écart ! En effet, si Crassus se comporte mal, c’est Méto qui payera à sa place… Cette situation renforce le climat de peur et ajoute un soupçon de tension déjà bien présente. J’ai trouvé le tandem intéressant. L’arrivée de Crassus va habilement permettre à l’auteur de montrer les nombreuses facettes de ce pensionnat lugubre. Le lecteur va ainsi découvrir l’endroit en même temps que le jeune novice dont les réactions seront souvent les nôtres (effroi, peine, peur, malaise).



Le rythme du récit est d’abord assez lent, ce qui permet de bien saisir toutes les subtilités et le fonctionnement de la Maison. Cela permet également de découvrir les nombreux personnages… Et, à mon grand regret, il y en a beaucoup ! J’ai dû noter quelques noms sur une feuille, car j’étais perdue avec tous ces enfants dont le prénom antique se termine souvent par « us » (Marcus, Paulus, Claudius, Crassus). Il y a de quoi se perdre un peu, car les informations à assimiler sont nombreuses… Une fois que l’on commence à enfin cerner l’atmosphère de l’ouvrage, le suspense va commencer à s’accroître avec les actions et les découvertes de Méto. C’est le passage que j’ai préféré, car j’étais véritablement prise par les rebondissements qui en découlaient. En revanche, le dernier tiers ne m’a pas spécialement captivée… J’ai eu l’impression que le soufflet retombait et que les choses stagnaient un peu. Il faut dire qu’après une telle montée en puissance et la révolte grandissante due au soulèvement de certains protagonistes, je m’attendais à une confrontation plus musclée ou plus haletante… Le dénouement incite le lecteur à se pencher sur la suite cependant, même si je suis intriguée, je n’en fais pas une priorité.



Plusieurs éléments restent plein de mystères. Nul doute que le second opus mettra en lumière quelques questions comme le monde (Est-ce le nôtre ? Un univers post-apocalyptique ou futuriste ? Une histoire se déroulant dans le passé ?), ce qu’il se passe hors de la Maison au cadre totalitariste ou la place des femmes. J’avoue que ce dernier élément m’a beaucoup perturbée. Après une cinquantaine de pages, je me questionnais déjà sur l’absence des demoiselles. Serait-on un mythe ou un sujet tabou dans ce monde d’hommes ? La fin de l’ouvrage apporte quelques réponses grâce à Méto qui va expliquer certaines choses aux plus jeunes. Cela dit, je pense que la suite mettra en avant un personnage féminin. La confrontation devrait être intéressante… Je remercie Mikasa qui m’a permis de découvrir ce premier tome déroutant, atypique, captivant et énigmatique !
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Grupp

Dans le genre des dystopies qui ont le vent en poupe, Grupp en est une belle réussite.

Dans le futur, plus personne ne craint ni les maladies, ni les accidents, tout est sous contrôle de l'implant Longlife. En effet, au moindre problème, l’implant le détecte et envoie les secours ou la police. Grupp est un petit groupe de jeunes qui revendique leur liberté face à la sacro-sainte sécurité Longlife. Le roman est découpé en trois points de vue : celui de Stan, partisan de la technologie, celui de Scott, fondateur du mouvement Grupp et celui des ados de Grupp.

L'expression des opinions différentes et de la question de la liberté est ici pleinement exprimé avec des témoignages qui permettent la création de sa propre opinion.
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U4 : Koridwen

Korydwen, Korydwen, pourquoi t'en être allée au premier jour de mai de ta quinzième année, fillette païenne, couronnée d'épis de blé, à la fraîche fontaine, dans le bois aux sorbiers ?



Ce n'est pas Ar Rannoù que j'ai eu en tête à la lecture de ce roman mais Tri Yann.



Pour le reste, tout est allé bien vite, mon plongeon dans l'histoire, l'urgence de la lecture, comme si l'humanité attendait suspendue à mes pages, pour reprendre son souffle.

Ce livre ne devait être qu'une pause, un entre deux livres de saga. Il va devenir Saga lui même, mais je n'achèterai peut être pas les trois autres volumes d'un seul coup. Il me faut aussi dormir pour sauver mon propre monde. Et puis qui sait si, sous une autre plume, l'histoire me happera autant...
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L'école est finie

Quel choc ! Avoir imaginé ce que signifierait la fin de l'école publique gratuite pour tous dans une société où les plus riches peuvent continuer à fréquenter une "vraie" école alors que les plus démunis se vendent à des entreprises qui leur font miroiter un apprentissage alors qu'ils se contentent d'exploiter des enfants qui ne maîtrisent même plus les bases de la lecture ou l'écriture...
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Nox, Tome 2 : Ailleurs

…l’histoire ne pouvait pas se terminer comme ça, d’autant plus dans la Nox. Depuis que Lucen était parti, toute notre vie était devenue le soleil d’elle-même. Mais reprenons quelques temps auparavant, juste après qu’il se fasse arrêter.



Lucen était un jeune homme si brave, bientôt père car sa femme Firmie était enceinte. Issu d’une famille à tendance politique coiviste (chacun où il veut), il était très facilement soupçonné de participer au mouvement. Mais les rumeurs étaient infondées : il ne voulait que le bonheur autour de lui. Pourtant, il fut mêlé de près à un attentat contre les caspistes (chacun à sa place), accusé d’avoir aider à construire les bombes, et d’avoir du sang sur les mains. Il fut chassé par son ex-ami Gerges, victime collatérale du bombardement de la milice.



Qu’avait fait Lucen face aux accusations mensongères ? Dans un premier temps, l’abnégation. Un sacrifice escompté pour sauver Firmie et leur enfant. Un sacrifice pour permettre à sa famille de poursuivre une vie décente dans la Nox. Mais Lucen, mes enfants, n’a pas uniquement suivi un désengagement. Si je vous raconte cette histoire, c’est que Lucen est un modèle pour nous tous, autant pour votre construction que pour notre civilisation.



Car oui, Lucen a combattu. En silence, jamais rasséréné. Mes enfants, Lucen est le Prométhée de la Nox : il était obnubilé par le Juste. Même dans la forêt pourrissante, d’où personne ne revient, Lucen s’y est échappé pour retrouver sa femme, et rétablir la vérité. Peu importe les difficultés, peu importe les douleurs, peu importe les faiblesses, il est comme un apôtre du courage, le même qui nous pousse tous les jours, ici dans la Nox, à survivre et à rêver d’un monde meilleur.



Et Ludmilla, celle dont Lucen a rapporté les actions les plus héroïques. Les enfants, vous connaissez sans doute Ludmilla, elle veille aujourd’hui sur notre destin. De ses yeux et ses actes, elle nous a offert une nouvelle lumière : la Nox s’est légèrement dissipée. Maintenant, nous pouvons combler nos besoins vitaux plus facilement.



Mes enfants, je sais que vous connaissez déjà tous la suite, inutile de la raconter maintenant, je vous laisse la réciter. Mais retenez bien l’histoire de Lucen, elle est le phare qui guide nos actions, elle est le Graal sur lequel nous maintenons le cap de nos existences. Croyez en vous, n’ayez pas peur de réussir dans vos convictions…
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Meto, tome 1 : La maison (BD)

Le scénariste et conteur Lylian donne dans la bande dessinée fantastique avec succès depuis une quinzaine d’années. Nesmo est dessinateur et ils ont déjà publié séparément aux éditions les humanoïdes associés. Les deux hommes s’associent pour adapter « Meto », l’œuvre d’Yves Grenet, qui donne dans la littérature jeunesse.



En écrivant cela, j’ai l’air érudit mais je ne connaissais aucun de ces trois artistes avant de lire « Méto ». Comme on dit aujourd’hui, c’est une dystopie. Mais c’est aussi une histoire captivante qu’on dévore sans modération. Même moi qui ne suit pas un adepte de science-fiction, je me suis laissé embarqué par ce sujet pour le moins troublant : 64 garçons sont enfermés dans une maison, sous la surveillance des Césars. Ils sont coupés de leur passé, de leur histoire, coupé du monde, et vivent de manière martiale, mais pourquoi ? Lisez les trois tomes et vous saurez !

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Si on chantait !, tome 1

A l’image du « 13 à table » pour les adultes, le département jeunesse de Pocket a réuni 13 auteurs connus dans la littérature jeunesse pour qu’ils écrivent un roman dont les bénéfices seront versés au Secours Populaire, en particulier pour donner accès à la culture à tous les enfants.



Chacun a écrit un chapitre. Les 2 personnages principaux ont une dizaine d’années et se prénomment Ambre et Louis-Edmond. Elle habite la Tour F qui n’a plus d’ascenseur depuis belle lurette et vit avec ses 7 frères et sœurs ainsi qu’Antoinette, leur mère, qui ne sent bien que lorsqu’elle est enceinte.

Lui est fils unique, vouvoie ses parents et habite dans une très vaste propriété. Il est déposé chaque matin à l’école en « limo » (comprenez « limousine »).

Ambre et Louis-Edmond doivent faire un exposé ensemble sur les inégalités de richesse... C’est pas gagné !



Leur projet va être mis de côté lorsque les services sociaux vont débarquer chez Ambre car leur mère est partie en voyage avec un gars « chelou ». Ledit gars a vendu un concept douteux aux parents de Louis-Edmond qui lui ont donné un sacré paquet de fric. De quoi s'entraider pour sortir de cette pagaille!



Aventures, humour, rebondissements & amitié sont les principaux ingrédients de ce roman qui se laisse lire mais qui est quand même un peu tiré par les cheveux.

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U4 : Contagion

Après la lecture de Jules, je pensais avoir achevé la saga U4. J’étais globalement contente de chaque tome, même si les demoiselles, Kori et Stéphane, avaient su davantage me conquérir que ces messieurs. Or, j’ai été très surprise de voir ce cinquième volume sortir fin 2016 ! Assez dubitative et perplexe, j’ai préféré attendre que la médiathèque en fasse l’acquisition, car je savais que les ados avaient été autant conquis que moi… Et bien, j’avoue que j’ai bien fait de ne pas me ruer en librairie, car j’ai été très déçue !



Certes, j’ai aimé me replonger dans l’univers de U4 néanmoins, j’ai trouvé les nouvelles assez inégales : beaucoup m’ont laissée de marbre, certaines ne m’ont plu que moyennement, tandis qu’une poignée a su me convaincre. Parmi celles que j’ai préférées, j’ai relevé « Happy » (Comme dans « La guerre des clans », on est aux côtés d’un animal qui parle avec les autres bêtes. Ici, on suit l’adorable chien de Yannis et on découvre des révélations sur Khronos…), « Stéphane » (Non seulement c’est mon personnage favori, mais j’ai surtout bien aimé ce mélange de légende/réalité), « François » (Cette nouvelle devrait plaire à tous les amoureux du Livre), « Isa », « Stephane et Yannis » et « Koridwen ». Ces deux dernières nouvelles proposent une suite à trois des opus, ce que j’ai grandement apprécié… Les autres récits m’ont partagée… Sur presque vingt nouvelles, je trouve le bilan assez médiocre… C’est dommage, car la majorité des textes est bien écrite : les nouvelles post-U4 retranscrivent bien l’horreur et la détresse des premières vagues mortelles, mais on n’a pas le temps de s’attacher aux personnages puisque tout s’enchaîne de façon chaotique, émouvante et violente. On assiste à plusieurs témoignages de personnes atteintes par la maladie qui se sentent mourir, de personnes voyant leurs proches périr, de personnages secondaires qui ont rencontré le quatuor, … En soit, c’est assez complet et permet d’approfondir la série, toutefois ça n’a pas fonctionné avec moi. Je n’ai pas lu cet opus avec le même enthousiasme que le reste de la saga.



Parmi les nouvelles, on discerne deux bandes dessinées auxquelles je n’ai pas adhéré. Certes, elles sont fidèles aux récits, cependant je n’ai pas accroché à la représentation des quatre héros… Surtout celle des filles ! C’est une question de goût… J’ai lu sur d’autres avis que d’autres lecteurs avaient, au contraire, aimé ces BD. Globalement, je suis assez déçue… Et déconcertée : quand je revois mes critiques des autres tomes, je suis étonnée d’avoir été aussi peu emballée par « U4 : Contagion ». Je pense que le fait que l’ouvrage soit constitué de nouvelles est la cause de ce ressenti. Je n’ai pas réussi à « rentrer » dans le livre. J’ai la sensation d’avoir survolé plusieurs personnages, butinant des informations de droite à gauche, puis zappant sur une nouvelle révélation. Il aurait fallu des textes un peu plus longs. Tant pis, je préfère oublier cette déception et garder un bon souvenir du reste de la série… Par ailleurs, je déconseille cet ouvrage à ceux qui n’ont pas lu au moins l’un des quatre romans. Cela reste compréhensible, mais je pense qu’il faut avoir rencontré certains protagonistes pour réellement les apprécier…


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U4 : Koridwen

Une histoire qui débute en Bretagne pour se poursuivre à Paris dans le but de sauver le monde. Quatre personnages racontent chacun dans un livre différent leur rendez-vous fixé en fin d’année. Koridwen est l’une de ces quatre adolescents au destin particulier. L’auteur a su rendre attachant cette adolescente malgré toutes les turpitudes qu’elle rencontre et doit affronter.



Le Roman est bâtit sur le même style que les autres. Au début, le lecteur prend le risque de devoir subir une seconde lecture d’un livre qu’il a déjà lu et font il connait fin. Il n’en n’est rien ! le suspens est maintenu jusqu’à la dernière page et le lecteur est ainsi poussé à lire l’intégralité des quatre romans. Une prouesse des auteurs.



Ayant déjà lu Yanis, je ne sais pas si je vais continuer par Jules ou Stéphane …. Affreux dilemme.

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U4 : Koridwen

Il y a un moment que cette série me faisait de l'oeil, d'emblée par l'originalité de son concept : 4 auteurs, qui représentent chacun un adolescent de cette dystopie, 4 livres avec chacun son personnage embarqué dans le même futur angoissant : un virus a décimé 90% de la population, épargnant des jeunes entre 15 et 18 ans.

Le choix de Koridwen s'est imposé à moi par son prénom, et je n'ai pas été déçue car toute l'histoire proposée par Yves Grevet est empreinte de culture celtique.

Une certaine dose de mystère plane évidemment sur cette version, et j'en suis friande mais curieuse de savoir si tel est le cas pour les autres personnages.

J'ai passé un très bon moment en compagnie de Koridwen, et même si certaines scènes m'ont paru un peu trop faciles, le scénario est vraiment attractif.

Un bon page turner qui ne décevra pas les amateurs du genre, et qui ravira les amoureux de l'ensorcelante Bretagne.
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Nox, Tome 2 : Ailleurs

La lutte des classes continue. C'est une lutte pour la survie. Lucen doit être exécuté mais avant il lui faut tenir six mois dans un camp de travail particulièrement dur. Firmie, enceinte se terre mais elle est vite victime de chantage de la part du furtif qui l'héberge. Elle est contrainte d'accepter de donner son enfant contre quelques mois de sursis, espérant contre toute attente le retour de son bien aimé. Dans la ville haute, Ludmilla doit jongler entre la vigilance continue de son père et de sa gouvernante et les exigences du groupuscule à qui elle a décidé de prêter allégeance. Elle noue des liens réels avec le fiancé imposé par les activistes... Bien sûr, les chemins vont encore se croiser et les destins prendre un chemin inattendu...



Trahison et entraide sont étroitement mêlé dans ce final. ¨Personne ne peut arriver à s'en sortir seul et à la fois chacun se méfie des autres. Les personnages évoluent peu mais la vie se charge de les bousculer. Nous entendons à tour de rôle la voix des quatre protagonistes principaux. Les événements s'accélèrent jusqu'à la conclusion finale. Mais dans un monde où la pollution est un enjeu vital, existe t-il un ailleurs possible?. A lire !


Lien : http://0z.fr/v0_WO
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Méto, tome 1 : La maison

Un roman à l'atmosphère très étrange, emplie d'un mystère opaque qui ne s'éclaircira, je pense, qu'au fil des tomes suivants... Nous sommes dans le tome de présentation: découverte des lieux, de l'univers, des personnages. Une intrigue commence à se nouer et provoque une grande attente pour lire le tome 2!

J'ai beaucoup aimé cette atmosphère renforcée par un style épuré, des phrases courtes et concises. le personnage de Méto est touchant dans ses interrogations mais aussi dans son engagement auprès de ses camarades.

C'est une lecture que je retardais depuis longtemps, à tord! Je vous conseille donc de le lire au plus vite si l'occasion vous en est donnée! Cela vaut le détour!

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Comme les cinq doigts du pied

J'ai choisi ce livre pour les illustrations de Gwen Keraval dont j'ai découvert l'univers graphique avec « Le rêve d'étain » du truculent Radu Bata. Ici, toutefois, son trait de crayon et la coloration sont plus « soft » si je puis dire, plus conventionnels.

Comme point de départ, Yves Grevet n'hésite pas à s'attaquer à la pauvreté des parents qui empêche l'un des cinq enfants (Cédric Dupain) de la bande de partir en colonie de vacances. La phrase du narrateur sonne très... « juste » et démontre la maturité de son personnage : « quand tu as juste de quoi manger et payer ton loyer, tout est trop cher ».

Qui sont les membres de « l'organisation secrète », « unis comme les Mousquetaires de Dumas » ? Cédric, alias Costos, Saïd alias Intellos, Albert alias Coolos, Oumar alias Beaugos et le narrateur Paul qui s'appela finalement Chépois (de « Ch'ai pas » !).

Quel est le mot dont use et abuse le directeur de la colo, monsieur Alain Pécable ? « Impeccable », bien sûr.

J'ai trouve l'histoire très originale et la chute merveilleuse. C'était l'époque où les enfants écrivaient encore des lettres !

J'ai aussi apprécié les petits mots de présentation des auteurs à la fin où ils se souviennent avoir vécu des situations similaires pendant leur enfance.

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U4 : Koridwen

Koridwen est le dernier volet des 4 livres U4 que j'ai lu, mon préféré restera donc Jules, je sais que beaucoup de lecteurs ont préféré Koridwen, mais ce n'est pas mon cas.



Le point de départ est donc toujours le même le virus U4 qui décime la population et dont seuls les adolescents semblent en réchappé, ce qui est le cas de Koridwen qui voit sa famille décimé, celle-ci reste durant quelques petits jours dans la ferme de ses parents en Bretagne puis décide de venir sur Paris avec son cousin Max. Ce voyage à Paris fait suite au message posté par au message posté par Khronos sur WOT un jeu vidéo.



Je ne me suis pas attachée du tout à Kori, celle-ci m'horripilant même plus qu'autre chose, je n'ai pas du tout aimé la partie traitant de sa grand-mère parlant de druide celtiques, de potions guérisseuses etc...



Le personnage est certes plus débrouillarde que certains autres dans U4, mais cela lui donne au contraire un côté antipathique et peu crédible.



Pour moi ce livre est le moins bon de la série U4..





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Seuls dans la ville entre 9h et 10h30

Au départ, j'ai été attirée par le nom de l'auteur (je n'ai pas lu Meto, pas mon style de lecture, mais j'avais beaucoup apprécié "L'école est finie")

Ici, Yves Grevet a laissé tomber la fiction pour le policier, et le résumé m'a incité à le lire.



Je ne l'ai pas regretté, c'est un roman très original.

L'idée de ces lycéens lâchés dans la ville, leurs textes très variés, parfois surprenants. Les commentaires de la prof, dont il me semble (je n'ai jamais été très douée en expression écrite !) qu'ils sont aussi parfois étonnants, pas forcément très impartiaux ?

Il y a là une matière intéressante sur les différents textes je trouve.

L'histoire d'amour me paraît plus convenue, sans doute utile pour attirer les jeunes lecteurs ?

Le côté policier est bien mené, avec une vraie intrigue, des rebondissements, une implication des lycéens qui les conduit à des remords parfois.



Un certain nombre d'éléments m'ont paru assez improbables.

Déjà l'idée de départ à savoir lâcher des lycéens seuls dans la ville.

J'avais l'impression qu'au fil des années, la liberté des enseignants dans ce domaine se réduit comme peau de chagrin, mais n'ayant guère de lycéens en ce moment dans mon entourage proche, peut-être je me trompe ?

La réaction de l'enseignante qui juge inutile de transmettre les copies à la police.

La police, qui sachant, forcément vue la taille de la ville, que tous ces lycéens étaient en balade à ce moment, n'a jamais jugé utile de les rencontrer.

Et surtout n'a jamais mené d'enquête pour savoir d'où lui arrivait les renseignements anonymes.

En outre, j'ai réalisé après avoir terminé le livre, et eu idée de le conseiller pour un jeune lecteur, qu'en fait, les protagonistes sont des lycéens, alors qu'à la lecture, j'ai eu un peu l'impression qu'on était face à des plus jeunes.



Mais bon, c'est un roman, donc tout est possible, et le plaisir de lecture est suffisant pour accepter ces détails.



J'ai apprécié les différentes polices de caractères qui permettent de distinguer du premier coup coups d'oeil les copies, les commentaires de la prof, les extraits de journaux. Ca rend la lecture très agréable.



J'ai bien aimé aussi les trois garçons mangeurs de gâteaux, qui se réunissent régulièrement pour déguster trois gâteaux de pâtissiers. (Des souvenirs de jeunesse de l'auteur ??)

Ca m'a paru original, sur le principe (et puis j'ai plus l'habitude que ce soit les filles qui sont becs sucrés !!)



En résumé, un bon roman, un bon policier agréable à lire., même s'il n'a pas la force du tout petit "L'école est finie".

C'est décidé, je vais lire Meto !

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