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Critiques de Yves Sente (754)
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Blake et Mortimer, tome 24 : Le Testament d..

Une bonne histoire, complexe et bien menée, le sujet historique est intéressant qui à du demander beaucoup de recherches : chapeau !

La quête de la véritable identité de Shakespeare était un sujet casse-gueule, et Y Sente s'en est très bien sorti à mon goût.

J'ai donc pris beaucoup de plaisir, je vous le conseille
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Mademoiselle J, tome 2 : Je ne me marierai ..

Il est des livres pour lesquels j'ai simplement envie de dire "merci".

Merci pour l'émotion.

Merci pour la richesse du scénario.

Merci pour la beauté et la précision des dessins.

Ce fut un plaisir de retrouver mademoiselle Juliette dans ce second tome, de la voir rentrer dans la vie active, contre l'avis de ses proches, de se faire une place dans un milieu d'hommes, et non dans un magazine féminin comme il en existait déjà à l'époque.

Communisme, montée du nazisme qui n'inquiétait pas grand monde, surtout pas les milieux des affaires qui les voyaient comme un remède à la menace communiste, liaisons dangereuses entre société, oui, Je ne me marierai jamais nous raconte cette époque pendant laquelle on ne voulait pas croire qu'une nouvelle guerre était possible.

Une belle réussite.
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Blake et Mortimer, tome 24 : Le Testament d..

Il y a des testaments qui ne laissent aucune place aux surprises. Celui du plus célèbre dramaturge anglais de l'Histoire, William Shakespeare, promet d'en révéler plusieurs, à commencer par son identité véritable, par la paternité de ses œuvres et par l'existence d'un inédit caché. C'est sur la piste de l'auteur d'Othello, d'Hamlet ou du Marchand de Venise que part Philip Mortimer. Tandis qu'à Londres, une bande de jeunes bourgeois désargentés détroussent les vieilles fortunes d'Angleterre et que Francis Blake tâche de mettre fin à cet odieux trafic, le professeur Mortimer, lui, s'engage sur un jeu de pistes qui le mènera à Venise, Vérone et Ravenne. Ce jeu de pistes a un intérêt culturel évident : connaître le testament littéraire de William Shakespeare et, partant, les derniers de ses secrets. Il a aussi un intérêt financier : prouver la paternité des œuvres du dramaturge rapportera, à la société savante qui en fera la preuve, la bagatelle de dix millions de livres. Bien sûr, une telle somme aiguise certains appétits, ce qui aura pour cause de pimenter quelque peu cette enquête.



Pour mener cette enquête littéraire, les auteurs impriment un rythme ... d'archiviste. Ce n'est pas tant que l'urgence n'est pas littéralement affirmée, mais il semble que les héros ne soient jamais vraiment pressés. Il y a bien un ultimatum pour résoudre l'énigme shakespearienne ; cependant la dolce vita italienne balaie toutes les urgences. Est-ce là un réel défaut ? Oui, si l'on s'en tient au genre auquel se rapporte ce récit : l'aventure ne tolère pas qu'on la traite avec légèreté. On s’étonne ainsi que Mortimer prenne le temps de s’arrêter pour dîner et dormir dans une auberge, alors que le temps est terriblement compté. Cependant, il ressort de cet album une atmosphère très plaisante, et le décor italien n'y est pas pour rien. L'album baigne dans une douce lumière, très agréable à l’œil. On retrouve le goût de la série pour les décors extérieurs : lagune vénitienne, arènes de Vérone, campagne italienne, en faisant un petit détour par Londres et par Stratford-upon-Avon.



Le prétexte de la narration est très intéressant. Cette plongée dans une histoire très anglaise se fait à double niveau : on tâche, dans un premier temps, d'éclaircir les zones d'ombre de la vie de William Shakespeare. Dans un deuxième temps, on découvre les controverses historiques quant à la vie du dramaturge - réelles - et les frictions qui en découlèrent, réelles elles aussi, notamment à travers les rivalités entre sociétés savantes. Du côté des personnages, la place centrale est, de nouveau et de façon presque habituelle avec les albums post-Jacobs, occupée par Mortimer. Blake, lui, est relégué au rang de personnage secondaire dont l'occupation principale consiste à enquêter sur les teddys qui sévissent dans les parcs londoniens. Si Olrik trouve une place de façon miraculeuse - on a presque de la peine pour lui qu'il occupe un rôle si peu important, enfermé qu'il est dans sa prison -, Sente et Juillard rappellent également Sharkley, qui ne semble pas non plus représenter une grande menace (ce qui n'arrange pas le suspense de l'album). Les personnages féminins sont, eux, en retrait, importantes parce qu'elles sont des expertes de Shakespeare, mais peu déterminantes quant à la conduite des opérations.



Heureusement, les atouts de l'album plaident largement en sa faveur. On se laisse porter par cette enquête essentiellement intellectuelle qui, si elle se place en rupture avec les œuvres de Jacobs pendant lesquelles Blake et Mortimer sauvaient le monde, égaie pourtant et transporte en d'autres lieux, et d'autres époques.
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Blake et Mortimer, Tome 18 : Le Sanctuaire ..

Nouvel opus du duo Sente/Juilliard (moins connu me semble t-il que d'autres albums de B&M) et bon album même s'il n'est pas à classer pas dans les meilleurs.

Après un début un peu lent, des rappels à "la Machination Voronov", au "Mystère de la grande pyramide" ou aux "Sarcophages du 6ème continent", l'histoire prend une tournure assez inattendue pour une fin plus que surprenante.

Mortimer se trouve embarqué dans une aventure le mettant potentiellement sur la piste de la plus vieille civilisation de l’histoire du monde. Il y aurait t-il eu sur terre des hommes avant même l’apparition des dinosaures?

Accompagné de son assistante Nastasia Wardinska et d’une ancienne amie Sarah summertown, Mortimer va se rendre en pays Masai vers le plateau du Serengeti pour atteindre le cratère du Ngorongoro et faire une bien étrange découverte.

Une nouvelle fois des personnages féminins prennent part à cette aventure et le duo Blake et Mortimer ne constitue pas les personnages clé.

Le dessin reste fidèle au monde de Jacobs et les dialogues, bien qu'un peu plus allégés, toujours empreints de développements scientifiques et techniques.







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Thorgal, Tome 33 : Le Bateau-sabre

Un album où l'on retrouve Thorgal, à la recherche de son fils, qui va remonter le fleuve glacé à bord du bateau-sabre et affronter les neiges du grand Nord lors d'une expédition en traineau. Comme à chaque fois, il devra faire preuve de courage et d'esprit pour vaincre ses ennemis.
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Blake et Mortimer, Tome 16 : Les Sarcophage..

Première partie du diptyque des sarcophages du 6e continent. L'intrigue se déroule en deux phases, en Inde quelques années plus tôt avec la rencontre entre Blake et Mortimer puis à Bruxelles en 1958 lors de l'exposition universelle. La mise en place est assez longue mais la lecture est plaisante.
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Cinq branches de coton noir

Cinq branches de coton noir - Steve Cuzor & Yves Sente –



Très belle BD, j’ai beaucoup aimé les dessins, les atmosphères sont bien rendu. Les dessins sont presque photographiques.Les visages sont très expressifs et bien différenciés les uns des autres Certaines scènes, notamment de bataille, font penser aux films sur la deuxièmes guerre mondiales.



L’histoire est très originale, on pourrait presque croire qu’elle est vraie, mais... Il y a beaucoup de clichés ou peut-être de clin d’œil qui sait ?

Le SS ressemble comme deux gouttes d’eau au SS d’ »Indiana Jones dans les Aventuriers de l’Arche perdu », un des officiers US ressemble à un acteur des « Douze salopards » et il y en a beaucoup d’autres.



Mais c’est dommage que cela ne soit qu’une fiction, une telle histoire aurait changé beaucoup de choses pour la communauté noire des USA



Mais j’ai bien aimé cette BD et j’ai passé un bon moment de lecture.

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XIII, tome 21 : L'appât

J'ai enfin lu cet album, deuxième tome du nouveau cycle de XIII. Je l'ai trouvé plus trépidant surtout au niveau du rythme, j'ai eu plaisir à retrouver Jones. J'espère retrouver la complicité et l'humour entre Jones et XIII dans le prochain volume qu'il me tarde de lire.
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Blake et Mortimer, tome 14 : La machination..

Agréable surprise que cet album de la série, réalisé par un tandem totalement nouveau scénariste dessinateur. Tout en gardant les incontournables de la "franchise" (Olrik en méchant, intrigue basée sur des thèmes scientifiques, longues séquences d'introduction "écrites" plus que dessinées), cet opus innove en plaçant l'histoire dans l'Histoire, légèrement anachronique quant à certains positionnements politiques mais malgré tout assez respectueux du climat de l'époque. Les séquences d'action sont bien présentes et rythmées, comme dans les derniers tomes. Un bon cru donc, ce qui peut étonner quand on sait que l'album a été commandé à la hâte pour pallier le retard de Ted Benoit sur l'album suivant et permettre d'engranger des recettes pour l'éditeur...
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Blake et Mortimer, Tome 21 : le Serment des..

Encore une histoire de Blake et Mortimer qui fait la part belle à de précédents épisodes des aventures du duo. Mais, c'est surtout Blake qui brille, en tant que membre d'un cercle de Lords, qui sont dépositaires d'un secret terrible. On touche à l'Histoire, celle qui lie le Royaume-Uni et Lawrence d'Arabie. C'est mythique, bien sûr. On touche à une figure iconique, fascinante, incontournable de l'Histoire.



C'est intelligent de la part des auteurs.



Hélas, cela fonctionne à moitié, avec une intrigue complexe qui est expliquée en long et en large, qui est assez répétitive avec le meurtre de 4 des Lords... avec au final les survivants en coupables... et de nombreux passages assez verbeux, ce qui m'a toujours gêné.



Pour résumer, un effort louable à moitié transformé.
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Blake et Mortimer, tome 24 : Le Testament d..

Je m'étais interdit de regarder la parution en feuilleton cet été, pour savourer l'aventure dans sa globalité ... et j'ai dû attendre cette semaine pour aller me l'acheter.

C'est l'équipe Yves Sente et André Juillard qui poursuit ici l'oeuvre d'Edgar P. Jacobs. Un scénario très culturel : une histoire de querelle entre tenants de l'authenticité du personnage de William Shakespeare - la société stratfordienne - et des contestataires - regroupés autour du comte d'Oxford - qui prétendent que le plus emblématique écrivain de la culture britannique n'était pas celui que l'on croit. Une opinion révisionniste née au XIXème siècle, de la même façon que certains prétendent que c'est Pierre Corneille qui, en réalité, a écrit les pièces de Molière ...

Une intrigue mise en scène avec brio, entre Londres et Venise, où nos deux acolytes enquêtent chacun de leur côté afin de découvrir une pièce posthume et déjouer un complot sordide autour d'un vieillard désargenté.

L'avantage est de nous éclairer sur la vie et l'oeuvre du célèbre dramaturge, dans une course au "trésor" menée au pas de charge, en compagnie de jolies et intelligentes femmes. On y voit Olrik, emprisonné à Londres mais continuant à communiquer avec ses sbires, dont le sinistre Starkey, et une bande de jeunes blousons dorés détroussant les promeneurs qui se risquent dans les parcs londoniens à la nuit tombée.

Un peu touffue, l'histoire, dénuée de tout aspect "science-fiction" cette fois, et où l'on apprend plein de choses sur le théâtre élisabéthain. Cependant, il me faudra bien une seconde lecture pour m'y retrouver. Et, toujours, le plaisir désuet de retrouver cette époque de mon enfance, celle de mes héros de BD préférés, plaisir qui reste entier.
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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Blake et Mortimer, tome 24 : Le Testament d..

Un tome qui se lit bien, mais qui a des problèmes de scénario et de rythme.



J'attends toujours avec impatience les nouvelles aventures de mes Britanniques (enfin, d'un Britannique et d'un Écossais) préférés. Mais depuis L'Onde Septimus, j'ai pas mal d'angoisse, car ce tome était très décevant. Bref.

Cet album est franchement sympa et je l'ai lu avec plaisir. Cependant, il souffre de pas mal de problèmes de scénario, qui s'ils ne gâchent pas l'histoire ne lui donne pas la force qu'il aurait pu avoir.



Le premier problème vient du rythme. Nous sommes dans un contre-la-montre, mais à aucun moment nous ne sentons la tension ou la tonicité que ce type de situation doit produire. Les personnages ne sont pas « speed ». Cette situation de calme malgré le temps qui passe est accentuée par le dessin (j'en parle après). Je pense que des chronomètres dans le haut des casses auraient été pouvoir donner de la vitesse (un peu comme dans le dernier tome du Secret de l'Espadon lors de l'attaque de la base secrète) à ce contre-la-montre bien mou.

Ce problème de dynamisme se retrouve aussi dans le dessin. Quand je vois la scène de colère d'Olrik à la fin de l'Affaire du collier et sa colère à la fin de tome, j'ai envie de rire ! Que c'est mou ! Franchement, on change le dialogue de la bulle, on ne voit pas que le colonel est en colère. Les images sont assez statiques, et ce de plus en plus au fur et à mesure que l'intrigue avance. Ce qui devrait être le contraire, car nous sommes dans un contre-la-montre.

Toujours sur le dessin, il y a parfois des manques de subtilités… comment que ça se voit que le mec, là, derrière, il est louche !

Ensuite, il y a des choses inutiles qui n'apportent rien à scénario. Je pense principalement à l'évitement de l'accident avec Mortimer et Elizabeth qui ne sert à rien, si ce n'est peut-être de l'action et du dynamisme dans un moment de creux… ce qui ne démontre que plus le problème de rythme de ce tome.



J'avoue une certaine déception pour les personnages féminins. Certains tomes ont très bien réussi à les intégrer, mais là je trouve qu'on tombe dans des clichés limites sexistes. Genre la nana, Sarah, qui se fait une entorse en courant pour fuir, ce qui 1) la met en position de femme à sauver, 2) permet de la remplacer par une demoiselle (la fille de cette dernière) (parce que oui, une femme de presque cinquante dans le feu de l'action, ça craint un peu…). D'autant plus désagréable que Sarah a déjà prouvé sa valeur d'aventurière dans d'autres tomes.

Ladite demoiselle, Elizabeth, est une tentative un peu ratée de faire une femme de caractère. Elle ne sert pas à grand-chose dans l'intrigue – elle a beau être une experte de Shakespeare, on a l'impression que Mortimer pourrait se démerder tout seul. de plus, ce n'est pas parce qu'elle sait faire du karaté (oui, du karaté) qu'elle est une femme « forte », surtout qu'elle n'apporte rien.

Cependant, on pourra reconnaitre au scénariste d'avoir fait un effort pour introduire plusieurs femmes dans le paysage même si elles n'ont pas de très grands rôles. Elizabeth et sa mère ne subissent pas de complexe de la schtroumpfette.



Le scénario met en place un « autre méchant ». Ce n'est pas mal dans le principe, car il permet de donner un rôle à Blake (qui, soyons honnêtes, est souvent délaissé pour Mortimer). Cependant, ce « nouveau méchant » n'a pas le charisme d'Olrik qui, même en prison, est capable de mener ses affaires presque à bien.

À ce sujet, j'espère que les prochains tomes réussiront à renouveler notre colonel préféré. Il est grand temps que monsieur se remette à ses propres affaires, comme dans la Grande Pyramide, et plus forcément d'oeuvrer pour les autres.



La recherche des origines sur Shakespeare est une idée sympa. En plus, elle permet de mettre en scène des affaires anglo-anglaises que j'ai bien aimées et, surtout, les petites guerres des clubs de soutiens, des sociétés de protections, etc. Et de voir comment un « simple » différend peut amener à certaines extrémités plus pour ne pas perdre la face plus que pour mettre en lumière la vérité. Bref, j'ai aimé cet aspect de ce récit.



Je suis bien avoué que je trouve la couverture dégueulasse ! Sérieux ! Elle est nulle de nulle ! C'est une des cases d'une planche, avec des couleurs et un rayon de soleil en plus ! Grosse déception ! Il n'y a eu aucun effort à ce niveau là.



Je pense que ce tome, qui n'est pas mauvais à mon sens, manque d'ambition et surtout de travail. Il y a un goût d'inachevé et de superficiel qui vole sur cet album.



Un tome avec pas mal de défauts, mais que j'ai lu tranquillement. Il n'est pas mauvais, mais aurait pu être beaucoup mieux. Je ne suis pas sûre qu'annualisation des albums de Blake et Mortimer soit une bonne chose si ces derniers sont bâclés.

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Blake et Mortimer, tome 23 : Le bâton de Plut..

Je salue le tour de force scénaristique, de ce splendide Blake et Mortimer de l'après-Jacobs!

L'épisode est palpitant, et prépare de façon très claire et complète le Secret de l'Espadon.
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Blake et Mortimer, tome 23 : Le bâton de Plut..

Dessin soigné, mais manquant un peu de profondeur et de détails dans les décors, pour un préquel au Secret de l'Espadon.



Yves Sente a choisi d'ancrer le début de ce récit dans les dernières semaines avant le débarquement allié en Normandie, pour mieux filer vers l'anticipation et l'inévitable lutte contre l'Empire jaune.



Cet album faisant le lien avec le début de la série, tous les ingrédients de la série culte se devaient d'être au rendez vous de ce 23 éme tome de Blake et Mortimer. Du coup, on voir apparaître un Blake, qui passe dans ce récit d'as de l'aviation à responsable des services secrets, un Mortimer disposant déjà des plans de l'Espadon, et évidemment Olrik, aventurier sans scrupule dans le rôle du méchant ayant trahi pour l'Empire Jaune de Basam-Damdu.



Le scénario est un peu trop évident, puisque le lecteur connaît la suite et anticipe l'action des personnages. Mais le plaisir de retrouver une BD « à l'ancienne », intelligente et dépaysante ne se refuse pas.

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Blake et Mortimer, Tome 17 : Les Sarcophage..

Comme "prévu" après la lecture du premier tome, ce second tome est celui de l'action pure. Il est plutôt réussi même si certains rebondissements sont à peu près prévisibles et si le flash back explicatif est quand même bien longuet puisqu'on avait quand même compris une bonne partie de la "révélation". De plus, le final est un peu "à la James Bond" avec certaines incohérences qui ne sont pas si nombreuses que ça habituellement dans la série, qui reste assez "réaliste" malgré un fond parfois à la limite du fantastique.



On passe malgré tout un bon moment à la lecture, aucun ennui ne guette, juste l'impression que le duo Sente-Julliard est peut-être plus doué dans l'élaboration d'un scénario que dans son dénouement. Preuve en est d'ailleurs, l'ajout dans ce deuxième tome d'une réflexion écologique, certes très superficielle, montre la capacité à enrichir l'histoire.
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Blake et Mortimer, Tome 16 : Les Sarcophage..

Premier album du diptyque "Les sarcophages du sixième continent" des aventures de Blake et Mortimer. Comme "La machination Voronov", il est dessiné par Yves Sente et André Juillard. Bande dessinée très riche en informations et événements. En effet, une bonne première moitié relate dans les années 1925-26 le retour de Philip Mortimer adolescent dans l'Inde de son enfance avant son entrée à l'université. Il y retrouve ses parents, riches bourgeois Écossais installés en Inde, mais également un pays en proie à une décolonisation plus ou moins violente. L'attitude méprisante des britanniques envers les Indiens le choque tout autant que la violence des extrémistes locaux dont son ami d'enfance Sushil semble faire partie. Au cours de son court séjour il fera d'étonnantes rencontres dont son futur complice Francis Blake, trouvera l'amour et survivra à bien des dangers.

La seconde moitié de l'album se déroule en 1958 au cours de l'Exposition Universelle de Bruxelles (celle avec l'Atomium) pour laquelle Mortimer est le directeur scientifique du pavillon britannique. Son passé indien va alors ressurgir mêlé à un trafic d'uranium saupoudré d'une dose de fantastique, d'une vengeance implacable et surtout du retour du colonel Olrik !

Précipitons-nous vite sur le second album pour découvrir comment tout cela va se terminer !
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Blake et Mortimer, Tome 21 : le Serment des..

Régulièrement partis aux quatre coins du monde pour leurs aventures, le capitaine Blake et le professeur Mortimer vivent celle-ci au plus profond de l'âme de l'Angleterre, à Oxford, siège de la plus prestigieuse université de l'île. Il y est question d'un pacte d'honneur - que nous ne pouvons ici dévoiler sans tout révéler du scénario -, d'un certain T.E. Lawrence qui fit beaucoup pour son pays et pour les nations arabes et de machinations implacables qui font courir de graves dangers à ces fameux lords du titre.

L'album se distingue de ses prédécesseurs par l'absence d'énigme scientifique. Le scénario entier repose sur l'histoire, ou plutôt les histoires : la grande histoire de l'Empire britannique et les petites histoires personnelles, d'étudiants et d'agents secrets qui se mêlent étonnamment dans le sang des traîtres. L'histoire tient la route et tient en haleine, même si certaines ficelles se laissent facilement voir et mettent le lecteur sur la piste de la vérité.

Comme il n'est pas de coutume, le dessin est le point faible de l'opus. Certes, on retrouve le trait usuel de la série, et l'on retrouve bien l'esprit de la vieille Angleterre, entre la gothique cité universitaire et les verdoyantes campagnes des comtés anglais. Deux bémols sont à signaler : il est dommage, dans un premier temps, de n'avoir pas plus usé des décors potentiels qu'offrait Oxford. Le deuxième bémol est plus dérangeant : les personnages sont figés et manquent de vie. Pis, on reconnait avec peine Mortimer, devenu lisse. Fort heureusement, tout cela ne gâche pas la lecture et les points forts de l'albums finissent de convaincre que ce dernier est une jolie réussite.
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Thorgal, tome 34 : Kah-Aniel

Après avoir relu le tome 33 “Le bateau-sabre” pour me remettre dans l'histoire, je viens de terminer la lecture de “Kah-Aniel”, le 34e album de Thorgal dont la quête n'en finit pas de durer (pléonasme, oui, mais c'est pour appuyer mon propos !). Même si par le passé notre héros avait connu des baisses de régime sous la houlette de Van Hamme, le passage de témoin à Yves Sente, ne semble pas lui redonner le second souffle qu'on était en droit d'attendre depuis 34 ans de “bonnes et loyales lectures”. Il est vrai qu'on pouvait espérer pour lui un retour au bercail, retrouver Aaricia et couler des jours plus paisibles dans son village septentrional. Or à l'instar de XIII les auteurs ont décidé de lui “offrir” de nouvelles aventures.

Mais est-ce vraiment un cadeau ? On peut se le demander. Si pour le héros yankee le changement est positivement réussi, pour notre viking la course après tous ses ennemis l'ont fatigué, comme les lecteurs. Pour autant, les séries parallèles comme - Louve ou - Kriss de Valnor sont réellement intéressantes, et - La Jeunesse de Thorgal se présente plutôt bien ; Yves Sente se trouve à l'évidence plus à l'aise avec certains héros qu'avec d'autres (cf. Blake & Mortimer). Rosinski de son côté jubile au dessin, et chaque planche est un régal de découpage, quand chaque vignette prend une dimension artistique très poussée. Que dire de plus quand il s'agit d'une pleine page ou d'une couverture, c'est un tableau à chaque fois. Dans ce dernier album, le 34 bis, on a même droit à un supplément de crayonnés et de mises en page.

Il faut arriver à la toute fin de l'album, pour voir les projets des auteurs “se dessiner” avec la suite des séries parallèles, rejoignant l'histoire de Thorgal dans quelques albums. Sera-t-il encore temps ? L'insistance des auteurs ne viendra-t-elle pas à bout de la fidélité des lecteurs ? On a peine à imaginer que les créateurs originels soient à ce point obsédés par la persistance de leur héros quitte à faire vendre du papier à tout prix. La fin de cet album relance un peu notre intérêt, pourvu que cela dure !

N'est pas Blueberry qui veut…
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Blake et Mortimer, Tome 16 : Les Sarcophage..

Quelle bonne idée de nous faire revivre la rencontre de Blake et Mortimer, quand ils étaient jeune, à l'époque où le Royaume-Uni était encore un Empire ! Cette rencontre se fait même en présence du Mahatma Gandhi... Et on connaît enfin le seul amour de Mortimer, un amour de jeunesse au pied de l'Himalaya.

Le déroulement de l'histoire est un peu compliqué, entre les flash-back et une action qui se déroule dans plusieurs endroits différents, mais l'intrigue se met en place petit à petit, avec ses traîtres et les amis de nos héros, sortis de différents albums. Et quand on arrive à la dernière page, on a envie de connaître la réponse à la question "Mortimer parviendra-ti-il à vaincre Açoka.... ?"

Il ne reste plus qu'à lire le second tome pour savoir comment s'accomplira la vengeance d'Açoka.!

PS : le couverture m'a fait penser un peu à "Sos Météores." Qu'en pensez-vous ?
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Les Mondes de Thorgal - Kriss de Valnor, to..

« Kriss de Valnor, tome 2, la sentence des Walkyries » est une aventure dynamique et bien menée.



Certes, Sente n'invente rien et s'inspire des codes du genre « Heroic fantasy » mais son récit narratif bien que tournant autour de thèmes basiques et sanglants, colle très bien avec le personnage fier et impétueux de la charismatique aventurière.



Et même si le trait de de Vita n'est ni le plus fin ni le plus beau, on prend un vif plaisir à s'immerger dans ce bon « spin-off » consacrée à une aventurière charismatique gravitant dans l'univers de Thorgal avec juste ce qu'il faut d'érotisme bien placé !



Du bel ouvrage donc !


Lien : https://lediscoursdharnois.b..
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