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Critiques de Éric Stalner (456)
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13 heures 17 dans la vie de Jonathan Lassiter

Il s'en passe des choses dans la triste ville de Keanway dans le Nebraska. Jonathan Lassiter va perdre sa copine, son boulot et son portefeuille en moins d'une heure. Rien de mieux alors que de boire un verre de whisky dans un bar après une dure journée.



Le jeune homme va faire une rencontre qui va changer sa vie. Et cela n'est pas forcément ce que l'on croit. C'est une rencontre amicale avec un vieux de la vieille, Edward, qui va sympathiser avec lui pour l'entraîner dans une drôle et folle aventure sur fond de vengeance personnelle dans les milieux un peu mafieux de la ville.



Cette escapade va durer 13h17 minutes mais cela va être mémorable pour Jonathan. A vous de le suivre. Une BD assez bien dessinée et réalisée où l'on passe un agréable moment de lecture avec des répartis qui valent la peine. On savoure vraiment ce duo et cette étrange soirée très savoureuse.



J'ai toujours aimé l'élégance du dessin d'Eric Stalner qui arrive à être à l'aise dans tous les domaines de la bande dessinée que cela soit le western la science-fiction ou encore le polar. Il possède non seulement l'expérience mais une grande maîtrise. Avec ce nouveau titre, il vient encore une fois de le prouver.

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La grande peste, tome 2 : Le labyrinthe et ..

Après un premier tome qui m'avait un peu marqué où l'on suivait séparément deux personnages Baldus et Alixe, voilà le second qui clos ce récit avec une action commune de ce couple.



L'essentiel sur la peste a été dit dans le premier volume mais le second apporte encore quelques éclaircissements historiques. Il s'agit surtout de préciser le contexte de l'époque et les différents états en présence. Il faut savoir qu'on était en plein milieu de la fameuse guerre de cent ans en France contre la perfide Albion.



Il est intéressant devoir en œuvre les différentes croyances. La religion s'empare souvent du cœur des hommes quand un malheur frappe sur une population à grande échelle. Leur explication n'a alors rien de scientifique.



On se rend compte également que le seul moyen d'échapper à une épidémie était le confinement ce qui reste encore d'actualité de nos jours.



La conclusion sera dramatique pour se débarrasser de ses propres démons également notamment pour Baldus rongé par ses remords d'avoir apporté la maladie en Occident.



Au final, c'est une réussite à tous les niveaux et une plongée dans le passé très prenante afin de comprendre les mécanismes d'une épidémies et de ses ravages dans la société. Pour autant, tout a une fin et l'espoir renaît. C'est grandiose !
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Saint-Barthélémy, tome 1 : Sauveterre

En 1562, la France est divisée entre les catholiques idolâtres et les protestants hérétiques, et bien que la régente Catherine de Médicis ait autorisé la liberté de culte pour apaiser les tensions entre les deux communautés, François de Guise et ses hommes assassinent des protestants dans une grange. C'est le début de la première guerre de religion.



Au même moment dans le sud-ouest de la France, en terre protestante, deux enfants sont enlevés alors que leur père, le Baron de Sauveterre, et leur grand frère Elie sont attirés hors de leur château. Dix ans plus tard, après avoir essayé de retrouver en vain son frère et sa soeur, et s'être battu pendant de nombreuses années dans l'armée du prince de Condé, Elie accompagne son père à Paris pour assister au mariage d'Henri de Navarre avec la catholique Marguerite de Valois, une union scellant la paix entre papistes et huguenots. Mais dans la nuit du 23 au 24 août 1572, quelques jours seulement après la cérémonie, le massacre des protestants commence, Elie assiste, impuissant, à l'assassinat de son père.



Des dessins soignés et réalistes (les représentations de Paris sont magnifiques), des couleurs chaudes et intimes, des cadrages rapprochés, des personnages facilement reconnaissables et un texte explicatif clair et précis font de cette bande dessinée une oeuvre esthétique et historique remarquable. Un beau sujet de réflexion aussi, à une époque où les tensions religieuses (qui ne sont plus entre catholiques et protestants comme au XVIe siècle :-)) ont repris de la vigueur.

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Saint-Barthélémy, tome 2 : Tuez-les tous !

Ce 24 août 1572, Paris se réveille au son du tocsin qui donne le signal du début d'un terrible massacre. Des hommes, des femmes et des enfants vont être sauvagement assassinés pour la seule raison qu'ils sont protestants. Haranguée par des prêtres catholiques fanatiques, la foule parisienne n'épargne personne. Elle viole, tue et s'approprie les biens de ses victimes au nom de Dieu. Tentant d'éviter les assassins, le jeune huguenot, Elie de Sauveterre, cherche à rejoindre son roi, Henri de Navarre, cloîtré au Louvre. Sur son chemin, il retrouve son frère et sa soeur devenus de fervents catholiques…



Ce deuxième tome, tout aussi passionnant, est aussi plus violent et plus fort que le premier. Les scènes de carnage sont impressionnantes et chaque vue de Paris est un admirable et saisissant tableau expressionniste. Les couleurs chaudes, le dessin précis, les dialogues simples montrent l'essentiel des acteurs et des enjeux politiques de cet épisode sanglant. Sans se perdre dans les détails, avec Tuez-les tous ! Pierre Boisserie et Eric Stalner nous convient avec force et intelligence à une vraie leçon d'histoire sur les dérives du fanatisme religieux, mais surtout sur la religion quand elle sert de prétexte pour aider le pouvoir politique à se renforcer.

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Saint-Barthélémy, tome 1 : Sauveterre

1562, Sud-Ouest de la France : des pillards s’en prennent à une seigneurie pour kidnapper les jeunes Clément et Eloïse… Le père fait contre mauvaise fortune bon cœur, tandis que le fils Elie rejoint le camp des protestants et traverse les guerres de religion pour retrouver son frère et sa sœur… 10 ans plus tard nous retrouvons Elie de Sauveterre dans l’entourage d’Henri de Navarre sur le point de se marier avec Marguerite de Valois…. Dans la nuit du 23 au 24 août 1572, il assiste à un coup de folie du roi Charles IX et tente d’avertir tant son suzerain que ses coreligionnaires du massacre abject qui les guette ! Entre cape et épée et survival, nous assistons aux exploits héroïques d’Elie de Sauveterre qui se lance tant dans un voyage au bout de la nuit que dans un voyage au bout de l’horreur,

On alterne la chaleur et la froideur, la lumière et l’obscurité pour une excellente BD tant sur le fond (merci Pierre Boisserie) que sur la forme (merci Eric Stalner), même si le charadesign est parfois un peu typé. Il me tarde de lire la suite ! (Et quelle bonne série télé cela ferait, et quel bon film cela ferait : oui mais non, depuis le temps tout le monde est au courant de l’incroyable incurie des producteurs français !)
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Ils étaient dix, tome 1 : Octobre 1812

J’ai beaucoup aimé cette bandes dessinées que j’ai lu en à peine une heure. Je suis impatiente de lire la suite… je n’ai plu qu’à me faufiler dans ma médiathèque pour m’approvisionner et récupérer les tomes suivants…

Tout démarre rapidement, on comprend l’isolement, se cacher pour ne pas être tué et puis l’obligation de quitter les lieux pour vivre… Ils étaient dix, il n’en reste plus que six… J’ai déjà était bouleversé par la perte d’un des personnages principaux comme quoi ce roman graphique est très prenant…



bonne lecture !
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Ils étaient dix, tome 1 : Octobre 1812

Moscou, 23 octobre 1812.



Je me nomme Grassien ! Jean-Baptiste Grassien, médecin de l’armée française.



Quand notre armée est arrivée à Moscou, nous n’avons trouvé qu’une ville en ruines et pillée. Le gouverneur, Rostoptchine, en septembre, avait fait ouvrir toutes les prisons de Moscou et ordonné l’incendie de la ville. Pendant un mois, les troupes impériales françaises ont pillé tout ce qu’elles pouvaient. La cité n’était plus que ruines et, par conséquent, indéfendable. L’Empereur n’avait plus qu’une chose à faire : ordonner la retraite d’une centaine de milliers d’hommes désorganisés… Laissant derrière lui des centaines de soldats français intransportables, abandonnés à leur sort… Ou presque, car je suis resté avec plusieurs d’entre eux…



Critique :



Eric Stalner, scénariste et dessinateur de cette BD historique semble bien maîtriser le sujet de la campagne de Russie de 1812 au cours de laquelle les troupes napoléoniennes vont fondre comme neige au soleil… Enfin... fondre avec le froid qui régnait… et si neige il y avait, au lieu de fondre, elle va devenir de plus en plus épaisse et boucher la vue égarant encore davantage des esprits qui l’étaient déjà. Pour rappel, Napoléon avait entamé cette campagne avec 660.000 homes, y compris des Polonais, des Saxons, des Prussiens, des Autrichiens, des Espagnols, des Croates, des Hollandais, des Belges, des Portugais… Le manque de prévoyance en équipements d’hiver pour les hommes, de fers adaptés pour les chevaux et de nourriture va conduire au désastre la plus grande armée jamais rassemblée en Europe. Les troupes « françaises » sont pratiquement le double de celles des Russes…

Très vite, face à l’imprévoyance de l’état-major, la discipline dans l’armée va se dissoudre. Beaucoup d’hommes deviennent des pillards ou / et des déserteurs… C’est un peu tout cela que l’on trouve dans cette bande dessinée d’Eric Stainer.

Ce premier album n’a de sens que si on dispose des autres pour savoir ce que vont devenir les survivants de ce groupe de dix personnes et si Jean-Baptiste Grassien va pouvoir se venger de ceux qui lui ont joué un tour de cochon, sans même qu’il ne sache pourquoi.



La mise en couleurs de Delf est assez terne. Vous allez me dire qu’avec le temps qu’il faisait, il y avait un manque évident de soleil pour donner des couleurs, mais j’ai déjà vu des traitements plus agréables à l’œil pour ce type de climat.

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Ils étaient dix, tome 2 : Novgora

Dix, neuf hommes et une femme, essaient de rattraper l'armée française qui fuit (pardon, fait retraite de) la Russie.

Le froid glaçant, les cosaques aux trousses… la mort a déjà prélevé sa dîme.

Cet album est encore pire que le précédent, du point de vue de la souffrance. Les survivants ont affaire à des Russes revanchards qui vont s'acharner à les domestiquer, comme des animaux. Le système de servage, disons carrément d'esclavage, existe encore dans la Grande Russie.

On comprend l'esprit de revanche russe envers l'envahisseur qui ne se comporte pas de façon plus humaine dans sa retraite.

Mais le traitement auquel sont soumis nos héros… l'horreur.

Seule une petite fille russe apporte quelque lumière d'espoir.



L'horreur, mais magnifiée (si les deux termes peuvent s'assembler) dans cette BD par Éric Stalner.



Une confirmation de l'excellence de cette série.

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Ils étaient dix, tome 1 : Octobre 1812

Dix

Neuf hommes et une femme.

Neuf Français et une Russe.

Retardataires de la retraite de Russie, agressés dans Moscou désertée par les paysans russes revanchards, pistés par les Cosaques qui tentent de faire des cartons, dans un froid bruyant dans le vent qui pourtant ne fait que s’échauffer (si j’ose dire) avant le véritable hiver.

Et si ça ne suffisait pas, une rencontre avec un allié qui se révèle un traitre.

Le long retour commence ; tous n’arriveront pas au bout.

Mais ils ne se découragent pas. La vengeance leur donne de l’ardeur, comme pour Monte Cristo.



C’est percutant, diablement addictif.

De superbes dessins de la campagne russe enneigée qui donne envie de se couvrir d’une couverture.

Le Silence Blanc de Jack London, rougi par du sang humain.



Vivement la suite.

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13 heures 17 dans la vie de Jonathan Lassiter

J'avais beaucoup aimé la lecture de Bertille et Bertille, cette BD dans laquelle une sphère rouge apparaît au milieu de nulle part et prend des proportions gigantesques et a des conséquences énormes. J’avais apprécié le dessin, à la fois précis et léché. Et j’ai eu le plaisir de le retrouver dans ce nouveau récit. À nouveau, les visages sont terriblement expressifs et les gros plans sur certaines trognes sont fort réjouissants. Par exemple, page 43, un officier de police est cadré en gros plan, son visage coupé par le cadre tant il est large : cela renforce la puissance de son regard perdu, deux billes blanches perdues au milieu d’une flaque grise. J’ai retrouvé aussi le jeu sur les couleurs. Enfin, surtout les non-couleurs, car l’album est essentiellement teinté de nuances de gris. Nuances traversées par quelques traces de couleurs : néons oranges des enseignes de clubs, rouge des phares de voiture. J’adore cette ambiance.



Et le scénario dans tout cela ? Là aussi, beaucoup de bonheur : une toute petite tranche de vie, mais quelle tranche de vie ! Le personnages principal, Jonathan Lassiter, mène une existence modeste et laborieuse, sans grand intérêt, avec un boulot dénué de sens dans une petite ville des États-Unis, Keanway. En quelques pages, tout explose : il perd son job, sa copine le largue, un pickpocket lui dérobe son portefeuille. Bref, les wagons des emm… s’entassent. Une rencontre dans un bar et tout va changer. Voilà John parti pour une tournée mémorable qui va le conduire dans des lieux qu’il n’avait jamais fréquentés, avec des gens qu’ils n’avait jamais rencontrés, ressentant des sentiments qu’il n’avait jamais éprouvés. Une fuite en avant angoissante parfois mais terriblement jouissive pour les lecteurs. Le rythme est soutenu, les dialogues incisifs. J’adore !

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13 heures 17 dans la vie de Jonathan Lassiter

Club N°54 : BD non sélectionnée mais achetée sur le budget classique

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Le polar Américain suit pas mal de code et celui du personnage candide assailli par le malheur qui se retrouve malgré lui au milieu de quelque chose qui le dépasse est un classique des 50/60s.



On suit donc une nuit dans la vie de notre John, pleines de rebondissements, dangers et trépidations, mené par un Edward énigmatique qui lui révèle le strict minimum.



Ça va en s'accélérant, avec un dessin plutôt soigné pour un vrai plaisir de lecture…



A lire avec un Gin Martini, dans un bon fauteuil, une voix Soul captivante sur la sono et un sourire en coin !



Greg

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Une ambiance polar noir, un graphisme soigné, plein de détails.



Jonathan n'a plus rien à perdre.



Alors pourquoi ne pas accepter de suivre cet Edward ?



J'ai pensé au film Yes man avec Jim Carrey, mais dans un univers plus sombre.



Une lecture agréable, avec une fin un peu trop "Happy end" à mon goût.



JF

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Bonne histoire, bon dessin mais mais bon déjà vu....



Jérôme

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Lien : https://mediatheque.lannion...
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Ils étaient dix, tome 2 : Novgora

Je continue la série, le deuxième tome est intéressant, mais je l’ai trouvé moins attrayant….

Peut-être le récit, long... comme si on attendait la suite.

En faite, c’est cela le problème on sait qu’il y a une suite donc on sait qu’au moins le personnage principal va s’en sortir…

Et donc il n’en reste plus qu’un et il compte se venger…



Bonne lecture !
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La liste 66, tome 1 : Illinois

Audacieux d'évoquer au travers d'un titre la mythique 66 mais cela en fait-il pour autant un objet incontournable ? Bien trop tôt pour se prononcer même si le premier tome laisse augurer du très bon .



Alex Poliac a le bourdon . Logique , il vient d'enterrer sa petite abeille , Alice , pulvérisée par un chauffard du lundi . Papa n'est plus chanteur , maman plus douceur , le petit Rob est inconsolable . Sniiiifff , mouche , quelqu'un aurait une nouvelle serpillière ?

Alex , avec sa bonne tête de gendre idéal et son paisible boulot de chercheur scientifique semble assez éloigné de l'image d'espion à la Jason Bourne . Et pourtant...

Convaincu que sa couverture d'agent dormant du KGB n'a plus aucune raison d'être , il prend la tangente avec son fiston , persuadé d'être la nouvelle cible du Clown , tueur en série qui sévit en ayant le bon goût de grimer en BozoFaitRisette ses malencontreuses victimes . Meurtrier , d'accord , mais jamais le dernier pour la déconne post-mortem !



Toujours délicat d'entamer une série . But pleinement atteint au travers d'un sujet qui , à défaut d'être follement original , parvient à intriguer de suite . La fuite impose un train d'enfer , c'est le cas . Le concept de chasse à l'homme en remontant la 66 de Chicago à L.A. est bien vu . Huit états , huit tomes , bien joué commercialement .

Le trait est sobre et classique . La mise en page séduisante , à base de petites et grandes cases agencées nerveusement , impose un rythme de lecture effréné totalement raccord avec le concept de proies devant déjouer les vils pièges du méchant chasseur , aussi clownesque fût-il . Le premier qui dit Georges clownesque aura une tapette !

Autre bon point , cette Amérique des années 60 subtilement dépeinte et personnage incontournable de cette cavale familiale .

Illinois , c'est fait , direction l'Missouri ! Yep !



La liste 66 : poursuite endiablée en vue...

http://www.youtube.com/watch?v=f67_CPSB4d4
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Ils étaient dix, tome 4 : Rue Saint-Honoré

Cette série est vraiment oufissime.



Je ne parviens pas à lui trouver de défaut. L’histoire est palpitante à chaque page, entre le personnage principal qui cherche encore vengeance des années de Russie, les luttes sans pitié entre ultraroyalistes au pouvoir et bonapartistes résistants et la Sûreté de Vidocq qui met son grain de sel. Les personnages sont tous soit attachants, soit profondément antipathiques.

Les adversaires se croisent et cela fait des étincelles. Des amis se fâchent et cela fait d’autres étincelles. D’autres amis de longue date se retrouvent et cela fait couler des larmes.

La fin est très surprenante et nous offre un autre regard sur ce que l’on vient de lire.



La question que je me pose à présent est : mais que reste-t-il à raconter sur les deux derniers tomes ?

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Ils étaient dix, tome 3 : Paris 1820

Toujours ravi !



Pauvre Jean Baptiste Gratien. Il a réussi à survivre à la débandade de Russie et voilà qu’à Paris il se retrouve confronté à des événements similaires par certains côtés. Il se refait des amis d’infortune : d’indécrottables bonapartistes surveillés par le police de Vidocq. Mais ces gens-là jouent un jeu dangereux, question d’honneur. Décidément Jean Baptiste ne devrait pas s’attacher ; ça fait mal.

Cependant son besoin de vengeance, seule chose qui le fait encore respirer et marcher, trouve de quoi se nourrir. Il lui fallait retrouver l’homme qui les avait tous trahis en Russie. Eh bien il discerne une piste.



Je crois que c’est la première fois que l’on me montre la France royaliste quelques années après la défaite finale de Napoléon. Les rancœurs et les inimitiés sont très vives. Chapeaux haut de forme et cannes sont de mise, mais on retrouve quelques aspects de la vie toujours en vogue aujourd’hui ; les terrasses en plein air par exemple.

Après l’horreur du deuxième tome, on se permet de respirer même si on est loin de la bluette romantique. Juste une question de contraste.

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La Grande Peste, tome 1 : Le quatrième cavalier

Bienvenue en l’an de grâce 1347… Enfin… Bienvenue… Bienvenue… Pas si sûr que ça…

Baldus et ses frères Hospitaliers naviguent en Méditerranée. Leur mission ? Expurger le « Mare Nostrum » de la présence des Turcs. Sur leur route, une galère… Une galère byzantine… Une galère qui se laisse facilement aborder… Et pour cause… Ils sont tous morts à bord ! L’air de la mer ne saurait chasser la pestilence qui règne sur le navire. Dans sa cabine, le cadavre du capitaine s’accroche à un coffret, comme si, même mort il voulait interdire à quiconque de s’en emparer… Baldus le saisit… L’Hospitalier l’ouvre. Et…



Critique :



J’aurais pu passer un excellent moment de lecture si l’auteur, Cédric Simon, s’en était tenu à des faits historiques et nous avait narré la grande peste de 1348 à travers un chouette récit d’aventures réalistes. Mais voilà, un peu d’ésotérisme et de fantastique, un peu beaucoup même, lui ont paru de circonstance pour rendre son récit plus intéressant. Et c’est là que j’ai décroché et que je me suis ennuyé plus d’une fois. Le découpage de l’histoire finit par perdre le lecteur à cause de cette manie de certains auteurs de vouloir glisser de la magie (ou de la sorcellerie, ou un châtiment divin) dans un récit où les faits historiques suffisent amplement à l’histoire. Je n’achèterai donc pas le deuxième et dernier tome de ce récit finalement plus fantastique qu’historique malgré les qualités indéniables du dessin d’Eric Stalner (qui a aussi participé au scénario). Claudia Palescandolo réalise une belle mise en couleurs.



Amis sorciers, exorcistes et autres mages, ce livre est fait pour vous. Historiens et autres passionnés d’authenticité passez votre tour !

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Exilium, tome 1 : Koïos

La couverture m’a immédiatement attirée : 2 types aux allures de commando du futur qui avancent au cœur d’une jungle touffue, un titre qui annonce de la SF pur jus… Bref, ce visuel m’a mise en émoi et je me suis jetée sur ce 1er tome d’Exilium. S’il est loin d’être parfait, ce volet d’exposition parvient tout de même à donner envie de lire la suite.



Sur un point de départ assez classique, le vaisseau qui échoue sur une planète hostile, Simon et Stalner proposent un récit qui se révèle plus original que ce qu’il laissait présager et qui réserve quelques jolies surprises. Ce 1er tome met en place une intrigue et des enjeux qui, s’ils ne sont pas forcément très bien menés d’un point de vue narratif, le scénario est un peu confus, sont prometteurs et éveillent la curiosité.



Le dessin réaliste de Stalner est globalement bon sans être transcendant. Je trouve qu’il manque un peu de personnalité mais le trait est tout de même très agréable. On ne voit pas assez la forêt, ce qui est dommage car l’illustrateur maîtrise très bien la représentation de la végétation, aidé par une très chouette colorisation. Mais bon, il s’agit là du tome d’exposition et j’imagine que cet élément sera davantage exploité dans la suite.

Le découpage n’est pas toujours réussi, je lui ai trouvé une certaine lourdeur. Et il n’y a pas assez de plans larges, la plupart des cases sont des gros plans. Je le regrette vraiment car les cases représentant des vues d’ensemble sont les plus réussies.



Un 1er volet imparfait mais suffisamment plaisant et intriguant pour donner envie de lire la suite.

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Un long silence, tome 2 : Que la fête commenc..

Will ne cherche qu'une chose trouver celui qui a mis la bombe dans le train et qui est responsable de la mort de sa mère. Il sait, il en est certain, celui-ci appartient au Pink Flamingo... mais lequel d'entre eux est-ce ?

Il n'est pas aidé quand la "maréchaussée" vient fermé le cabaret.



Les dessins sont toujours soignés et la colorisation dans les tons chauds est aussi toujours un régal pour les yeux.



On reste toujours dans le classique pour l'histoire, mais elle n'en est pas moins agréablé pour autant.

A lire sans aucun doute , mais il ne faut pas s'attendre à la découverte du siècle.

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Un long silence, tome 1 : Le Pink Flamingo

William jeune garçon fuit L'Irlande avec sa mère. Son jeu favori est de se faire passer pour muet. Lorsqu'ils arrivent aux Etats Unis les choses ne se passent pas vraiment comme prévu.



Une BD avec de très jolis graphismes et une colorisation qui les met en valeur.

Au niveau de l'histoire elle reste classique tout en restant intéressante, et les auteurs ont quand même su instaurer le suspens et l'envie de poursuivre l'aventure.
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La zone, Tome 1 : Sentinelles

A la fin du XXIème siècle, l'Angleterre a été dévasté par des évènements inconnus qui ont conduit à la destruction de la majorité de la population. Des survivants regroupés dans une ville se sont réfugiés dans la religion qui condamnent les livres.



BD d'anticipation classique avec les très bons dessins de Stalner, cela a l'air intéressant mais il s'agit d'un tome de présentation et il faut attendre les suivants pour juger définitivement. Pour l'instant c'est la qualité Stalner, distrayant et bien dessiné avec quelques scènes coup de poing qui évitent la mièvrerie.
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