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Critiques de Éric Stalner (459)
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Un long silence, tome 1 : Le Pink Flamingo

William jeune garçon fuit L'Irlande avec sa mère. Son jeu favori est de se faire passer pour muet. Lorsqu'ils arrivent aux Etats Unis les choses ne se passent pas vraiment comme prévu.



Une BD avec de très jolis graphismes et une colorisation qui les met en valeur.

Au niveau de l'histoire elle reste classique tout en restant intéressante, et les auteurs ont quand même su instaurer le suspens et l'envie de poursuivre l'aventure.
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La zone, Tome 1 : Sentinelles

A la fin du XXIème siècle, l'Angleterre a été dévasté par des évènements inconnus qui ont conduit à la destruction de la majorité de la population. Des survivants regroupés dans une ville se sont réfugiés dans la religion qui condamnent les livres.



BD d'anticipation classique avec les très bons dessins de Stalner, cela a l'air intéressant mais il s'agit d'un tome de présentation et il faut attendre les suivants pour juger définitivement. Pour l'instant c'est la qualité Stalner, distrayant et bien dessiné avec quelques scènes coup de poing qui évitent la mièvrerie.
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Ils étaient dix, tome 6 : Le vieil Empereur

Fin de partie pour cette étonnante saga en six épisodes.



Une conclusion plutôt réussie, et qui pourtant pâlit devant les tomes précédents, à mon sens. L’affrontement final en Corse entre les « bandits » bonapartistes et la police du roi se déroule avec force et énergie, mais sans vraiment de surprises. La grosse surprise uchronique du tome précédent permet d’élever l’enjeu, mais n’amène pas de bouleversement fondamental ni de retournement de situation.

De toute façon, l’essentiel était dit dès la fin du tome 4, avec la satisfaction de la vengeance des héros trahis en Russie.



Il n’empêche que cette conclusion est propre et agréable à lire, sinon surprenante. C’est la difficulté des séries de haut niveau : maintenir ce niveau jusqu’au bout.

Le dessin, lui, est toujours impeccable.

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Bertille et Bertille, tome 1 : L'étrange boul..

Une étrange affaire, on est après la première guerre mondiale, les années 20 en France, une boule rouge surgie d’on ne sait où atterrit dans la campagne parisienne, mettant un certain désordre dans les affaires de la police. Le graphisme est assez réaliste, essentiellement en gris, traits fins et subtiles nuances de gris perturbés par la présence énigmatique du rouge. Le commissaire Bertille (son nom) est chargé de l’affaire, l’autre Bertille (son prénom cette fois-ci) et une jeune bourgeoise orpheline qui trainait dans le coin quand l’impact a eu lieu. J’ai aimé l’ambiance des années folles, avec un petit air de “Brigades du Tigre”, la tension entre les deux personnages, entre attirance et répulsion apporte du piment au récit, c’est bien rythmé, le suspense m’a accroché. Mais j’ai eu l’impression que la relation entre les deux héros était le sujet essentiel du récit et que cette boule rouge ne jouait qu’un rôle de catalyseur, je reste sur ma faim… J’espère que la suite apportera plus d’importance à la partie fantastique (ou science-fiction). C’est suffisamment attrayant pour me donner envie de connaître cette suite.
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Bertille et Bertille, tome 1 : L'étrange boul..

Je pourrais vous raconter l’histoire d’une petite boule verte, mais ce ne serait pas propre… Alors, ce sera l’histoire d’une étrange boule rouge, arrivée tout d’un coup et qui, jour après jour, enfle…



Qui est-elle, d’où vient-elle, que veut-elle ? Nul ne le sait, mais je peux vous dire que dans cette France de l’après-guerre, certains veulent réduire en cendres cette boule, parce que "non mais oh, c’est la France, monsieur, et ce n’est pas n’importe qui, la France"…



Le commissaire Bertille est un flic à l’ancienne, un qui ne veut pas monter trop haut, qui fait son boulot, qui n’est pas corruptible et qui a fait la Grande Guerre. Sa rencontre avec la boule rouge et la jeune aristocrate Bertille de Chavronnes Des Argons, va lui changer sa vie.



Deux milieux que tout oppose, dans ce Paris des années 20 et pourtant, ils vont se recroiser souvent, lui le grand ours bougon et elle, la jeune fille pleine de fric et libre de toute entrave. La mystérieuse boule rouge les réunit, ils sont fascinés par elle et c’est leurs idées qui vont les réunir.



Leur duo fonctionne très bien. Le panel des personnages est bien diversifié, qu’ils soient dans les principaux ou les secondaires. Sans entrer trop dans les détails, l’auteur a réussi à leur donner de la contenance.



Rassurez-vous, il n’y a pas que cette boule rouge, dans cet album aux tons sépias, gris, où les seules touche de couleurs seront le rouge. Dans cette histoire qui un petit côté Brigades du Tigre, on retrouvera aussi des flics ripoux, des préfets qui s’énervent et des magouilles dans l’arrière-cour. Le commissaire Bertille aura du pain sur la planche, croyez-moi.



J’ai aimé le côté fantastique de cet album, même si nous n’en saurons pas plus sur cette mystérieuse boule rouge. L’enquête que va mener le commissaire, sur le côté, est bien pensée aussi et elle ajoutera de la tension, du suspense et quelques coups de poing bien envoyés.



Les dessins sont très agréables à suivre, ils sont des plus plaisants et j’ai lu cette bédé d’une traite. Elle est plaisante, bien faite, même si comme je vous l’ai dit, le mystère restera entier pour la boule rouge qui gonfle, qui gonfle…



J’espère qu’il y aura une suite !


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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La Grande Peste, tome 1 : Le quatrième cavalier

On se plonge directement autour d'un navire qui traque les pirates afin de rendre plus sûre la navigation en Méditerranée. Je dois dire que les premières pages sont assez terrifiantes pour nous plonger dans l'horreur.



Cette maladie qu'est la peste a fait beaucoup de morts en Europe en décimant près d'un tiers de la population soit à peu près 25 millions de personnes selon les historiens. C'est énorme surtout si on compare à l'actuelle épidémie de COVID. Il est clair qu'il n'y avait pas encore les progrès de la médecine. Pour autant, parfois la science ne permet pas de venir à bout de chaque épidémie.



On voit comment la propagation d'une maladie peut avoir lieu d'un animal qu'est le rat à l'humain puis entre les humains. L'enfer avec son cortège de morts se déplace, c'est un peu cela l'image.



On va progressivement comprendre au fil des chapitres bien séparés qu'il s'agit de suivre le destin de deux personnages à savoir Baldus et Alixe qui vont se rejoindre à la fin de ce premier tome. A noter que les auteurs ont fait dans l'originalité au niveau de la construction de ce récit fleuve.



J'ai bien aimé les explications qui sont données dans les intermèdes sur la situation de l'Europe pendant cette période assez troublée. Ainsi, on apprendra que l'âge d'or de la chasse aux sorcières n'a pas été le Moyen-Age comme on aurait pu le croire mais la Renaissance. Il y aura d'autres choses assez intéressantes à découvrir dans le même registre. Bref, cela a été assez instructif également comme lecture.



Un mot sur le graphisme pour dire qu'il m'a tout à fait convenu avec de belles planches et un souci du détail dans les décors. Cela a rendu la lecture fort agréable. On pourra relever également une excellente mise ne page et une belle colorisation de l'ensemble pour tenir compte des ambiances. Bref, sur la forme, que du bonheur.



Certes, cette lecture fait écho à ce qui se passe actuellement comme pour rappeler que les épidémies ont toujours existé dans l'histoire. Dans ce contexte, c'est toujours intéressant de voir comment ont réagit les gens il y a quelques siècles contre le fléau de la grande peste.
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Ils étaient dix, tome 5 : Omertà

Je terminais mon billet du tome précédent en me demandant ce qu’il restait à raconter.

Eh bien Éric Stalner en avait encore sous le pied, croyez-moi !



Bien sûr, il lui faut repartir sur une autre idée. Maintenant que la vengeance est accomplie, les héros survivants s’installent en Corse. Jean-Baptiste déclare enfin sa flamme à Clara et, là-dessus, grosse ellipse de 17 ans ; 1837.

J’aime beaucoup ces changements où l’on voit apparaître une nouvelle génération qui semble avoir hérité de la force de caractère de leurs parents. La famille va être confrontée à un nouveau défi au cours duquel la célèbre loi du silence corse va pouvoir s’épanouir. Qui est donc ce vieux monsieur que l’on demande à Eugénie – la fille de Clara et Jean-Baptiste – de veiller dans un hameau perdu dans le maquis ? La réponse, quasi uchronique, fait l’effet d’un choc.

L’adversité royaliste au pouvoir en France n’a pas abandonné sa surveillance des milieux bonapartistes. Les représentant de l’État royal en Corse sont dépeints en noir, pleins de morgue et de mépris.



Une fois de plus j’ai été séduit par la qualité du dessin, en particulier les images de la nature corse, avec ces monts de rocaille qu’une végétation rare et assoiffée essaie de grimper. J’ai hâte de lire le dernier tome.

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Exilium, tome 2 : Kayenn

J’avais trouvé le 1er tome parfois un peu maladroit mais malgré tout plein de promesses. Hélas, ce 2ème volet me laisse encore plus mitigée que le précédent. Les promesses du tome d’introduction ne sont pas tenues et on retrouve les mêmes défauts. Le récit est encore plus confus et fouillis que dans le 1er volet et c’est vraiment dommage parce qu’on sent que le scénariste a pas mal de bonnes idées. Ce volume s’intitulant « Kayenn » je m’attendais à ce que la jungle prenne une place très importante dans le récit mais malheureusement ce n’est pas vraiment le cas, ce qui est un comble. Le périple à travers la forêt luxuriante manque de relief et de réelles péripéties. Si j’ai l’occasion, je pense que je lirai tout de même le 3ème et dernier tome mais sans y croire.
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Ange-Marie

Une fois la guerre 1914-1918 terminée, Ange-Marie mène une vie d'errance hanté par ce qu'il vient de vivre. Sa solitude est adoucie par la présence de Louis, compagnon de tranchée mort au combat, à qui Ange-Marie continue de parler et dont il écoute les conseils. Sa rencontre avec Luce et ses amis va transformer sa vie. La petite fille très attirée par cet Ange Poilu tente de lui redonner goût à la vie et le présente à un artiste sculpteur original. L'expression par l'art va réconcilier Ange-Marie avec la vie.



Cette BD a attiré mon regard, déjà par sa couverture.

J'aime beaucoup les dessins à la fois réalistes et flous comme à travers un miroir. Et quand je l'ai ouvert, j'ai découvert une histoire fort sensible et émouvante sur le retour à la vie d'un homme brisé comme toute une génération, par la première guerre mondiale. Solitude, souffrance et culpabilité de ces hommes revenus de la guerre pas forcément mutilés physiquement mais moralement.



Les dessins sont fins et les couleurs non agressives, et cela donne une impression de douceur en contraste avec le scénario.



Pour tout dire une BD comme je les aime.
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Saint-Barthélémy, tome 3 : Ainsi se fera l'hi..

Troisième tome et fin de cette BD sur les guerres de religions au XVI éme siècle. La tuerie se finit. Le sang des protestants jonche les pavés parisiens. Le faible roi de France, Charles IX, commence à réécrire l’histoire et sa santé mentale est affectée par les événements.

Elie de Sauveterre, gravement blessé, qui s’est démené pour sauver son chef Henri de Navarre, est désormais protégé par Scipio et sa fille Loïse. Ce que le lecteur devinait s’explique.



Ce troisième tome dénoue l’intrigue, ramène l’histoire familiale des Sauveterre au premier plan. Le récit qui jusqu’alors présentait la violence comme provenant plus d’un côté devient plus complexe. La réalité de ces guerres de Religions se fait jour. Un peu de zèle religieux, beaucoup de politique, et d’ambitions personnelles.

Cette trilogie constitue une belle réussite de la BD historique, en romançant l’Histoire, sans la dénaturer.

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Saint-Barthélémy, tome 1 : Sauveterre

Depuis la mort d'Henri II la tension entre catholiques, les "papistes", et les protestants, les "huguenots", ne cesse de grimper. C'est ainsi qu'en mars 1562 De Guise massacre 74 protestants et c'est ainsi que démarre cette guerre de religion qui aboutira au tristement célèbre massacre de la Saint Barthélémy.

Et c'est aussi ainsi que démarre la fin de l'enfance pour Elie Sauveterre. Dans le chateau de son père, les papistes les attaquent avant de disparaitre avec les deux derniers enfants du baron de Sauveterre. Elie part à la recherche de son frère et de sa soeur mais jamais il ne les retrouvera. Il va donc s'engager dans la guerre de religion au coté du roi de Navarre. 10 ans plus tard dans une tentative de réconciliation entre les deux religion, le prince de Navarre va épouser la soeur du roi de France. Hélas la paix ne verra pas le jour à ce moment...



Une fresque très bien écrite sur la saint Barthélemy. Un contexte historique sanglant pour une histoire de famille qui semble fondée sur des sombres secrets.

C'est donc à travers les yeux d'Elie de Sauveterre que nous vivrons la Saint Bathélemy. Il est à la cour comme un proche du prince de Navarre, protestant venant tout juste d'épouser Marguerite, la sœur de Charles IX.

Les personnages sont bien dépeint et solidement mis en place. (Un cahier historique est a disposition dans les dernières pages afin d 'éclaircir certains points historiques qui aurait pu nous échapper). L'intrigue familiale bien distillé dans ce contexte historique. On a hâte d'en savoir plus!

Le dessin de Stalner est toujours aussi soigné et expressif. Les décors, les vues de Paris ne sont pas oubliées afin de nous apporter une belle reconstitution historique.
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La grande peste, tome 2 : Le labyrinthe et ..

Alixe et Baldus vont traverser l'Europe en proie au malheur entre l'épidémie de peste et la guerre de cent ans.

Baldus s'enfonce de plus en plus dans sa folie. Possédé par le 4e cavalier de l'apocalypse il laisse de plus en plus ses accès de violence prendre l'ascendant.



Si je suis moyennement convaincue par le délire ésotérique de Baldus, je trouve le tableau brossé de cette période intéressante. Complété par quelques pages explicatives, on ne peut que comprendre la grande misère et instabilité de cette période.

Heureusement la note finale est un peu plus optimiste que tout le contenu et cette BD.
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Saint-Barthélémy, tome 2 : Tuez-les tous !

Deuxième tome de cette trilogie sur les guerres de Religions au XVI éme siècle. Le premier tome avait introduit Elie de Sauveterre, jeune protestant, tentant de sauver son chef, Henri de Navarre, lors de la Saint-Barthélemy en 1572. Après l’élimination des chefs protestants présents au Louvre pour le mariage d’Henri de Navarre avec Marguerite, la sœur du roi, Guise fait le tour de Paris pour continuer ses tueries. Il est accompagné de Clément, le fils de Scipio, conseiller de Catherine de Médicis et fort impliqué dans cette affaire. Le peuple parisien profite de ces meurtres pour laisser la violence l’emporter. Le massacre prend de l’ampleur, la Seine charrie le corps des parpaillots exécutés.



Cette deuxième partie porte bien son nom. Tuez les tous ! aurait dit Charles IX... et c’est exactement le programme mené par Guise, puis par le peuple catholique de Paris. Les oppositions entre religions conduisent à un massacre. Qui aurait dépassé la volonté royale... ou peut-être pas ?

Le sang coule à flot, le rouge devient la couleur qui inonde les pages. Quelques personnages parviennent à dépasser l’opposition religieuse pour laisser leur humanité parler. Le récit tient la route et montre comment la situation, certainement voulue par Catherine de Médicis, pour faire disparaître l’influent Coligny, a rapidement dégénéré.
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Blues 46, tome 1 : La chanson de septembre

Alain un ado en cavale oblige plus ou moins Guéric, un bouquiniste et amateur de blues des années ‘46, a l’amener en voiture chez sa tante afin d’échapper aux « méchants » qui le poursuivent...

Alain en tant que « pur produit adolescent » de la fin du 20e siècle est très crédible en tant que personnage. On ne peut pas en dire autant de Guéric. Si ses réactions sont très naturelles au début de cette BD-polar, il s’avère vite que c’est en réalité un grand naïf, trop (!) crédule et aussi un inconscient.

Habituée à lire des romans policiers, j’ai trouvé que le scénario ne tenait finalement pas trop la route dans cet album qui se veut aussi un mini-roadmovie (et dans le tome 2 que j’ai lu également le-dit scénario devient n’importe-nawak).



J’ai, par contre, bien apprécié les dessins d’Eric Stalner. Couleurs authentiques et graphisme précis aussi bien dans les mimiques faciales que dans les décors de Cahors et ses environs.
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Exilium, tome 1 : Koïos

2189. Le vaisseau Glory s'apprête à faire un voyage vers la station spatiale "paradis lunella" sauf qu'au lieu de 27 jours le voyage durera 179 ans et va aller s'écraser sur une planète hostile : Kayenn.



Cette bande dessinée débute par un classique scénario de science-fiction et de survie dans un milieu hostile. Les survivants du crash ont formé une communauté qui lutte dans cesse contre la forêt vierge, véritable entité qui cherche à détruire l'envahisseur humain.

Et puis débarque Sonntag. Capitaine de vaisseau en sommeil depuis tout ce temps. Et là le mystère s'épaissit peu à peu. On a du mal à situer ce personnage. Méchant ou gentil? Pion ou maître?

Je n'ai pas encore tout compris et l'histoire me laisse un peu perplexe. J'attends de lire le deuxième tome pour me faire une idée plus précise.

Le dessin de Staline est efficace. J'ai bien aimé le rendu de la forêt même si pour ce tome l'action se passe principalement dans la ville et le vaisseau.
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Saint-Barthélémy, tome 3 : Ainsi se fera l'hi..

Malgré que le roi de France appelle au retour de la paix, les rues ensanglantées de Paris peinent à retrouver leur calme. Elie Sauveterre trouve refuge chez sa sœur. Un huguenot chez un papiste, mais chez la famille avant tout...



Dernier tome de la série Saint-Barthélémy.

Au sommet, le roi de France bascule dans la folie, les guise complotent pour prendre le pouvoir et Henri de Navarre fait profil bas pour sauver sa protestante de tête.

Un contexte historique bien relaté, dans toute son horreur et dans toute la futilité de la noblesse. Mais surtout une histoire de famille dont on nous dévoile enfin le secret. On comprend mieux les liens entre les Sauveterre et les Scipio, et on comprend mieux la première scène du tome 1.



Stalner aura fait un boulot remarquable aux dessins sur cet album. Un effort de reconstitution historique que l'on peut saluer tout comme sa précision et son sens du détail.
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Saint-Barthélémy, tome 2 : Tuez-les tous !

Elie Sauveterre tente de regagner le Louvre pour servir son roi, Henri de Navarre mais il ne fait pas bon traîner dans les rues de Paris le jour de la Saint Barthélémy lorsqu'on est protestant!



Ce tome 2 montre l'horreur de la Saint Barthélémy. Il montre Paris en proie à la folie meurtrière des hommes. Il montre les puissants comploter dans leur palais pendant que le peuple se laisse aller à ses plus bas instincts.

Et parmi cet effroyable massacre, ce joue l'histoire d'une famille brisée qui se retrouve dix années après leur séparation. Elie retrouve enfin sa sœur et son frère disparu, mais que reste-t-il de leur enfance? Peut-on s'aimer à nouveau quand on est désormais dans un clan séparé par une guerre de religion sanglante?



Les dessins de Stalner sont toujours aussi beaux et précis. Les arrières plans et les détails fournis sont soignés et vivants. Il nous livre une belle fresque sur cette époque sombre.
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Saint-Barthélémy, tome 1 : Sauveterre

Moyennement convaincue par les premières planches qui cumulaient les détails qui ont le don de me faire grincer des dents, j'ai ensuite été ferrée par l'histoire qui est prenante et plutôt bien documentée. Le bain de sang parisien est ici décrit de façon très percutante et dramatiquement réaliste

Si je n'ai pas vraiment développé de sympathie pour le personnage principal, les personnages historiques sont plutôt réussis.

Si certaines ficelles me semblent un peu grosse, je me réjouis tout de même de connaitre la suite de l'histoire et le destin de Elie, Clément et Eloïse.

Côté dessin, c'est réussi, le trait est bon et régulier, avec ce qu'il faut de réalisme pour que les personnages soient identifiables au premier coup d'oeil.

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Ange-Marie

Ange-Marie est un survivant de la guerre de 14-18, un homme jeune qui a perdu le goût de la vie et qui erre sur les chemins sans jamais s'attacher. Jusqu'au jour où Luce le découvre. Pour la petite fille c'est l'ange des poilus qui doit lui ramener son père, mort au combat. Puis à cette deuxième rencontre, une deuxième lui fait prendre le chemin de la reconstruction à travers la sculpture.



Un joli ouvrage qui parle des traumatismes de la guerre et de la difficile reconstruction pour ceux qui restent. Les familles comme les anciens soldats. Cela parle aussi du pardon, que l'on donne aux autres mais surtout de celui que l'on doit se donner à soi même pour surmonter les blessures.

Pour Ange-Marie ce sont l'art et l'amour qui va lui permettre de faire revenir la joie de vivre.

Une jolie BD qui ne sort pas des sentiers battus de ce sujet mais qui se laisse lire avec émotion. Le sujet est bien traité même si la romance est un peu convenue.



Stalner nous offre un dessin agréable très joliment mis en couleur par aquarelle où les couleurs sont vraiment belles. Les verts sont particulièrement lumineux. Les scènes se passant dans la serre où dans la forets sont donc vraiment réussies.
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Ils étaient dix, tome 1 : Octobre 1812

Octobre 1812. La campagne de Russie vire à la déroute, Napoléon fait retraite à marche forcée devant l’hiver qui arrive. A l’arrière, dans Moscou désormais abandonnée, Jean-Baptiste Grassien, médecin de la Grande armée, continue de veiller sur des blessés, dont son ami Philippe de Mercy et une jeune comtesse russe Maryana Gorlanov, qui a perdu ses parents et qui souffre de cécité temporaire.

Dans la débandade, progressivement, un petit groupe de dix soldats, dont un lieutenant des hussards, vient se regrouper autour de Grassien, pour fuir ensemble le froid et la guérilla russe. Leur route croise celle d’une calèche menée par Clément Morlaix de Guérigny. La suite sera terrible : froid, faim, loups...

La reconstitution de l’effondrement de l’armée impériale piégée par le froid et l’absence de ravitaillement est impressionnante. Les personnages sont bien brossés et les dessins efficaces. Mais globalement on sent que ce tome ne sert qu’à ouvrir les « hostilités »…

Le destin a fait se rencontrer dix individus, qui affrontent ensemble les mêmes tourments. On devine que la vengeance viendra plus tard.

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