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Vivarium

Il m’a plu, m’a moins plu, m’a perdue, puis replu. La chanson de Jeanne Moreau m’a accompagnée pendant tout le livre : « on s’est connu, on s’est perdu de vue, on s’est retrouvé... » ! J’ai réussi à éviter la séparation.

J’avais aimé les « Faits » de Marcel Cohen, observations diverses écrites dans un souci d’absolue neutralité, l’auteur se faisant truchement transparent entre le fait apparu et le lecteur.
Avec « Vivarium », de nouveau des fragments d’impressions, qui se suivent et parfois se ressemblent, mais issus très directement de la sensibilité de l’auteur. Et tout ce qui fait impression sensible doit passer par l’écriture, souvent éclairée par les citations retenues de riches lectures antérieures

Les lieux de vie – sur la route du collège de Sancerre ou face à la cathédrale de Tours - et de passage – Saint-Malo, Rome, Berlin – suscitent la pensée qui impérativement doit s’écrire, se traduire, et détailler et circonscrire les sensations nées du regard.

Mais la question fondamentale de l’ouvrage, c’est bien l’écriture, sa nécessité et ses mystères : « Au fond, je marche encore et toujours à ce carburant secret de la littérature : qu’avant l’écriture d’un livre je ne serais que fragments épars étalés sur le sol, tandis qu’après, je serais organisme vivant, tout de livre fait mais plus solide que n’importe quel rocher de Bretagne. »

Tanguy Viel a réuni ces « fragments épars », mais son livre semble révéler, plus que la solidité, beaucoup de constats d’une fragilité évanescente. Peut-être parce que « nouer le soi à la découverte du monde » est une œuvre qui ne s’achève jamais et qui, surtout, reste infiniment personnelle.
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Broken hope

Ma première pensée lorsque j’ai refermé Broken Hope a été : “Où est la suite ?!” J'avoue que cette nouvelle m'a grandement frustrée. Eh oui, attention, elle sonne comme le début d’une grande histoire, car les aventures de Misha ne s’arrêtent pas là… (D’ailleurs, Alicia, on veut la suite !!!)

J’ai beaucoup aimé le personnage de Misha : il est très déterminé, pour un adolescent de son âge ! Je comprends qu’il n’ait plus envie de se cacher, qu’il veuille faire son coming out et qu’il aimerait qu’Andrew le fasse aussi… Mais c’est parfois plus compliqué qu’on ne le pense.

J’ai d’ailleurs trouvé que le père de Misha était assez exceptionnel, et je me suis demandé à plusieurs reprises ce qu’il faisait avec la mère de ce dernier… Qui, elle, m’a profondément énervée.

Andrew, quant à lui, m’agace mais je peux comprendre qu’il ait du mal à s’accepter, du moins face au regard des autres. C’est un comportement qu’on retrouve dans pas mal d’histoires et même si la dernière chose qu’on lit de lui dans la nouvelle fait mal au cœur, on ne peut qu’espérer le retrouver plus tard dans la vie de Misha !

Je vous recommande cette nouvelle, agréable à lire et qui fait rapidement entrer dans l’histoire. N’oubliez cependant pas qu’on attend toujours la suite ^^
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Pages volées

L’autrice part d’un évènement marquant, un accident de voiture lorsqu’elle a 8 ans et dans lequel elle perd une partie de sa famille proche. Un tournant qui est le point de départ de ce texte autobiographique touchant. Alexandra Koszelyk pose des mots sur son vécu, sur la façon qu’elle a eue de se construire, sur son enfance chez sa tante. C’est là qu’une réflexion sur l’écriture et sur le pouvoir de la fiction commence à émerger. L’autrice réalise petit à petit qu’elle a eu ce besoin d’écrire tôt pour comprendre, pour mettre des mots sur des sensations. Ce récit introspectif lui permet de remonter le fil et de comprendre pourquoi elle s’est dirigée vers l’enseignement, pourquoi elle a poursuivi son travail d’écriture. Sa vision de l’enseignement donne d’ailleurs un très beau passage. Le plaisir de travailler dans un environnement où les jeunes ont encore une liberté dans leurs actes, sans penser aux conséquences et pleinement dans ce qu’ils font, contrairement aux adultes. « Pages volées » c’est aussi tout le cheminement d’un livre qui grandit alors que l’autrice ne s’y attend pas, un journal singulier à découvrir et qui donne envie de découvrir toute l’œuvre de la romancière. C’est le seul bouquin des Forges qui va paraitre pour la rentrée littéraire cette année et c’est un livre magnifique.

A paraitre le 23 août 2024.
Lien : https://lesmafieuses.wordpre..
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À quoi songent-ils, ceux que le sommeil fui..

La nuit, chacun est seul avec soi-même et dans cette solitude, il est parfois difficile de trouver le sommeil. Gaëlle Josse fait se succéder des hommes et des femmes inquiets, tristes ou malheureux, ce sont "ceux que le sommeil fuit". Une mauvaise journée au travail, une dispute avec sa sœur, un accompagnement de fin de vie, un amoureux lointain, un souvenir d'enfance qui ressurgit, réveillé à la vue d'un objet, un appel manqué, elles sont si nombreuses, les raisons de ne pas sombrer dans les bras de Morphée... Ces heures peuplées de solitude et de silence sont celles que raconte Gaëlle Josse. Tout ce qui nous ronge ou nous rend triste, la culpabilité, la difficulté à faire des choix, mais aussi l'espoir parfois, les nouveaux départs.
Comme toujours, l'écriture subtile et juste de Gaëlle Josse m'a touchée en plein cœur. 33 tranches de vies émouvantes.
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Les femmes d'Auschwitz-Birkenau

J’ai découvert Chochana Boukhobza un peu par hasard lors d’un salon littéraire, et le l’ai suivi peu ou prou depuis dans une production essentiellement romanesque. Cela fait quelques années que je m’étonne de ne plus la croiser lors des rentrées littéraires. Et pour cause ! Elle était occupée à réalisation de documentaires, mais surtout attelée à un projet monumental dont voilà le résultat !
Quatre-vingt ans après la fin de la seconde guerre mondiale on pensait avoir tout dit de la Shoah. Et bien non ! Chochana Boukhobza nous en porte la preuve ici dans ce travail de recherche centré sur les femmes prisonnières du camp d’Auschwitz- Birkenau. Pour cela, elle a écouté et lu les témoignages, consulté les archives des diverses fondations mémorielles, épluché les minutes des innombrables procès d’après-guerre, etc…etc…
Il en ressort un ouvrage où quasiment chaque femme a sa place. Elle redonne à chacune un nom, un matricule ; retrace leur parcours de martyres, de travailleuses acharnées. Elle met en lumière leur diversité de langue, d’origine, mais aussi de religion. Le régime nazi a également déporté des chrétiennes parce que résistantes, communistes, handicapées…Sur toutes, le régime s’est livré à des expériences médicales, essais ″thérapeutiques‶, stérilisation, irradiations…Attention, la lecture est souvent éprouvante.
La lecture de cet essai n’est pas une sinécure, loin s’en faut. Il n’en reste pas moins intéressant, nécessaire. Il ne fait pas redondance avec les-nombreux- autres ouvrages sur le sujet.
Chochana, à la manière d’un roman choral rend hommages à toutes celles passées par cet enfer, à leur courage, leur force, leur sens de la solidarité en leur redonnant vie.

Lien : https://leblogdemimipinson.b..
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Emily Dickinson

Voilà ce que j’attends d’une biographie sur une poétesse : une rencontre avec son art avant d’être le simple déroulé de sa vie, une entrée dans son art par l’image et qui donne envie de lire son œuvre.

Dès le départ, le choix graphique surprend, travaillé au crayon de couleur ou pastel, avec des couleurs assez crues, sans trop de mélanges, mais beaucoup de douceur dans le trait, les arrières plans sont toujours très présents, faits de volutes, de motifs décoratifs, ils tranchent avec la raideur des personnages, dont les traits sont froids, il semblent un peu engoncés dans cette société sclérosée et patriarcale du XIXe siècle.

Les mots d’Emily viennent alors se superposer aux images, Liuba Gabriele reprend les mots de la poétesse, tirés de son journal, de ses correspondances, et on ressent un détachement dans son style, et surtout, une grande sensualité, et c’est là que le graphisme rejoint la prose, les surfaces de couleurs vibrent et nous font entrer dans les mots qu'ils accompagnent, sensibles et lumineux, on est jamais très loin de l’abstraction, comme une sorte d’expressionnisme pudique. Il y a une forme de mysticisme dans son texte, Dieu est présent, mais sans les dogmes, écartant les conventions sociales. Emily Dickinson est plutôt asociale, Gabriele Liuba n’est pas loin de la présenter comme une autiste Asperger, le choix des couleurs vives renforce cet aspect, comme si les mots étaient associés aux couleurs et les harmonies des uns s’accordaient avec celles des autres. Cela donne une histoire autant visuelle que sonore, on en oublie l’aspect biographique, on entre dans la compréhension de l’œuvre d’Emily Dickinson, sans explications rébarbatives, juste par les sensations, et ça, c’est magnifique.
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Dress of illusional monster, tome 1

J'avais craqué sur le style graphique du manga avec sa couverture et je ne regrette pas du tout de l'avoir tenté.

Ce premier tome est vraiment magnifique. L'histoire est mignonne et très jolie à lire.

Hinuyo est la petite fille de la couturière de l'Atelier Shigaraki, l'atelier de couture de sa grand-mère. Pour sauver l'Ateliee, elle va le reprendre alors que la mode est au prêt-à-porter et non au sur-mesure. Mais elle aime cet atelier et le travail de sa grand-mère qui l'a toujours fait rêvé.

Nous allons suivre Hinuyo dans la reprise de cet atelier.

J'ai vraiment adoré ce premier tome. L'histoire est introduite merveilleusement bien et j'ai pu me plonger dans le monde dans les premières pages.

Le personnage de Hinuyo, accompagné de Hariette, sont vraiment adorables et leur amour pour la couture sur mesure et l'atelier est flagrant.

Ses différentes petites aventures à la reprise de l'atelier sont vraiment fantastiques. On découvre le monde dans lequel elle vit, qui elle est, qui était sa grand-mère et aussi la façon dont sont fait les vêtements sur mesure, inspirés de la façon de faire de sa grand-mère.

Lire la suite de la série n'est pas qu'une option parce que je ne compte pas abandonner cette jolie et douce histoire après seulement le premier.

Je le conseille à toutes personnes voulant une histoire douce, aimante et pleine d'ambition.

Attention, petit spoiler,
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L'Ange du Crépuscule

Je découvre une nouvelle plume.
Une plume bouleversante. Cet ouvrage est bien écrit, il se lit facilement malgré le fait qu'il y a très peu de chapitres pour un roman qui fait 395 pages en version numérique, donc à noter des chapitres certes, longs mais qui se lit rapidement !
J'ai adoré les pages illustrées de plume avec une citation, ces pages séparent le récit de son histoire avec celle du présent où il échange avec une psychologue. On y trouve aussi quelques illustrations.
L'histoire est bouleversante et remplie d'émotions. J'ai deviné la suite de l'histoire dès la rencontre des protagonistes mais cela ne m'a pas dérangé et j'ai apprécié ma lecture.
J'ai également apprécié les personnages secondaires et là je pense à Jude !! Même Clara m'a touchée.
Un livre rempli d'amour et d'émotions.
J'aimerais découvrir maintenant le tome 2 !
"Aimer, ce petit mot de cinq lettres qui résume à lui tout seul l'essence même de la vie"
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Incandescences

Incandescences est ma première incursion dans l'univers de Ron Rash, découvert par le Challenge Solidaire 2024. Douze nouvelles situées dans les Appalaches, en Caroline du Sud, entre la Guerre de Sécession et les années 2010. Une incursion dans le monde rural de Blancs pauvres, qui luttent contre la nature, les éléments ou les événements. Un monde rude, avec des hommes et des femmes qui luttent, ploient et essaient de ne pas rompre face à l'adversité.

Une belle découverte.
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La Sage-femme clandestine

"On doit se rappeler comme nos vies étaient remplies autrefois, à quoi ça ressemblait de vivre en paix. C'est ainsi qu'on survit aux périodes les plus sombres. En se souvenant de la lumière"

Il est de ces êtres, qui, dans les périodes noires de l'existence, arrivent à répandre une étincelle d'espoir autour d'eux

C'est le cas d'Emilia, Lena, Aleksy, Zofia & tant d'autres

Il est de ces êtres qui font le choix de tendre la main, quoi qu'il leur en coûte

Comment pourraient ils ne rien faire en sachant que des familles ont besoin d'eux?

Emilia, Aleksy, Lena ont fait ce choix: préserver la vie de tous ceux qui connaîtraient une mort certaine sans leur aide

Il y a 1001 façons d'épargner des vies
En usant de subterfuges et ruses incroyables
En résistant en silence
En ôtant la vie, parfois, pour en sauver d'autres
En pactisant avec l'ennemi
En restant fort, en se battant pour rester en vie, même quand tout tourne mal
En donnant sa vie sans hésiter pour en sauver d'autres

1001 façons de tendre la main

Allez donc à leur rencontre

Emilia, sage-femme courageuse et bienveillante
Aleksy, médecin ingénieux et admirable

Même dans les moments les plus sombres, même quand tout semble perdu, il y a toujours quelque chose à faire

Voilà une histoire qui nous emmène dans des temps sombres où l'on pense que tout nous a déjà été révélé
Et qui nous apprend que non, l'humain est capable de bien pire que ce que l'on croit

Lorsque le passé d'Emilia se rappelle à elle.
Il est temps qu'elle nous conte son histoire, leur histoire
Ces choses qu'elle a vues, qu'elle a vécues, elle aurait fait n'importe quoi pour les oublier
Il arrive que le passé rattrape le présent, comme un train qui arrive en gare

Parce qu'il se doit d'être révélé
Pour ne jamais oublier cette Histoire là, celle avec un grand H
Sauver le plus de monde possible, il n'en ira pas autrement
Voilà ce qu'ils ont décidé

Voilà une histoire qui va vous bouleverser mais toujours, vous vous souviendrez de ces lumières dans les moments les plus sombres

Parce qu'on a besoin de garder vivants ceux qu'on aime pour ne jamais oublier pour quoi nous vivons

Un roman poignant, tragique, palpitant et plein d'espoir à la fois
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Un pacte avec le roi elfe, tome 1

Depuis le temps que ce livre était dans ma bibliothèque, j'ai découvert la plume si addictive de l'auteure, hâte de découvrir la suite.

Tout commence lorsqu'un elfe arrive dans le village de Luella, quand un elfe arrive c'est synonyme de guerre ou de mariage.

Trois mille ans auparavant les humains pratiquaient la magie sauvage et un traité avec les elfes à été signé et une barrière se trouve entre les deux mondes.

On va suivre Luella qui à dix-neuf ans vit de sa passion les herbes et elle guérit les villageois jusqu'au jour où le roi des elfes vient pour elle. Elle se retrouve obligée d'épouser ce mystérieux roi à la beauté surnaturelle et de vivre derrière cette barrière remplie de magie sauvage qui meurt à petits feu. 

Énorme coup de cœur pour ce premier tome, impatient de découvrir la suite. 

Vous aimez la fantaisie, la romance, les elfes, vous allez adorer ce premier tome.
Lien : https://myreadbooks.over-blo..
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Un mensonge de trop pour Moustache

C'est de manière subtile et tendre que le thème du mensonge et de ses conséquences est abordé dans cet album. L'histoire met en scène Moustache et son fidèle compagnon Médor, qui se retrouvent confrontés à une situation délicate : la perte de la balle préférée de Médor.

Face à cette situation, Moustache choisit de mentir à Médor pour éviter les ennuis. Cependant, Médor finit par s'apercevoir de la supercherie et la confiance entre les deux amis en est ébranlée. L'album met en lumière les conséquences néfastes du mensonge, même s'il est motivé par de bonnes intentions.

Les illustrations sont colorées et pleines de tendresse. Les personnages de Moustache et Médor sont attachants et leur relation est au cœur de l'histoire.

Un album qui sensibilise les petits à l'importance de l'honnêteté et de la confiance dans les relations amicales.
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Comme une odeur de diable

Ce ne fut pas vraiment un coup de coeur mais j'ai pris plaisir à lire ou relire ces histoires que je connaissais pour certaines, plaisir à retrouver ces contes et légendes qui véhiculent beaucoup de vérités sur le genre humain, ses superstitions, ses peurs de l'étranger, son besoin de bouc émissaire, des histoires donc qui illustrent, à toutes les époques, la complexité de l'homme et ses faiblesses parfois dramatiques.

Et une fois de plus, alors que j'ai lu cette BD en 2017, l'actualité nous démontre malheureusement que ces travers du genre humain sont indéniablement ancrés en lui, et qu'à force d'entendre certains prôner la haine, la peur de l'autre, de la différence, à force de désigner des boucs émissaires à tous les problèmes générés par ceux là mêmes qui gouvernent, on voit monter un peu partout, y compris en France, l'extrême droite, qui a pourtant montrer à maintes reprises de quoi elle était capable !!!!

Ce recueil commence par une très belle introduction de Pierre Dubois et les illustrations en noir et blanc sont parfaitement adaptées aux histoires effrayantes à souhait.
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Il nous restera ça

J'aime beaucoup lire Virginie Grimaldi . Ça pétille de bonne humeur !
Les échanges entre les personnages sont savoureux !
Le livre traite de l'abandon, de la maltraitance faite aux femmes et du deuil .
Mais.....façon Virginie Grimaldi !
Une jolie histoire.
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La classe flexible

C’est le guide parfait qui répond simplement et clairement aux questions qu’on se pose sur l’organisation de la classe flexible. Il permet de débroussailler son esprit et de commencer à poser des jalons pour réorganiser son enseignement et sa classe. Chacun peut y puiser se dont il a besoin et chacun peut s’y retrouver.
Il m’avait été conseiller vraiment je pense que c’est un incontournable.
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La saga du Soleil noir, tome 6 : Le Graal d..

Découvrir une sage en commençant par le Tome 6, ce n'est pas courant mais le hasard est ainsi.

Les auteurs Giacometti et Ravenne maîtrisent la science pour vous faire tourner les pages , ici, avec des références multiples au vampirisme en alternant les chapitres du XVe siècle de la vie de terreur du seigneur Dracul, et les aventures d'un antiquaire français vivant en Suisse, mais aventurier digne d'Indiana Jones soumis aux caprices d'Himmler durant la seconde guerre mondiale pour retrouver un graal du diable. Tous les ingrédients sont là même la fiancée enfermée dans une usine à pondre des aryens parfaits, des méchants pas vraiment gentils, des cavalcades dans des terres sombres ou au mieux dans des cimetières la nuit venue, des partisans de tous bords qui exécutent férocement leurs ennemis. Le sang coule à chaque page, pour le plaisir des auteurs et du lecteur.

Divertissant, mais vais-je lire les tomes précédents ?
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Je suis Amélie Lenglet

Laetita et Hervé sont sans nouvelle de leur fille, Amélie Lenglet, disparue il y a dix ans. Jusqu’au jour où une jeune fille va se présenter dans un commissariat et va affirmer être Amélie Lenglet. Le couple va être chamboulé par cette apparition et des doutes vont être semés dans leur esprit. Encore plus lorsqu’une une autre jeune fille, va apparaître peu après en affirmant la même chose « je suis Amélie Lenglet ». Alors laquelle des deux est la vraie « Amélie Lenglet » ?
Ce livre s'est révélé être une lecture captivante et addictive malgré que ça ne fut pas un coup de coeur. Les auteurs ont su tisser une intrigue complexe et intrigante, qui m’ont maintenu en haleine du début à la fin.
Dès les premières pages, on est plongé dans un tourbillon de manipulations. J’ai cru comprendre rapidement les rôles et les motivations des personnages, mais à chaque tournant, les auteurs nous surprennent et nous déstabilisent.
Chaque chapitre court nous pousse à tourner la page encore et encore, cherchant désespérément à assembler les pièces du puzzle. Les rebondissements sont nombreux et bien placés, ce qui fait qu’il est compliqué de poser le livre avant d'avoir atteint la fin.
Et quelle fin ! Le suspense est maintenu jusqu'à la dernière ligne, ce qui nous offre un final qui m’a laissée bouche bée.
Pour les amateurs de thrillers psychologiques remplis de rebondissements et de manipulations, "Je suis Amélie Lenglet" est une lecture que vous ne pouvez pas manquer !
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Nos silences sont immenses

Une très belle histoire de femmes, d'une petite fille atypique et rejetée qui se révèle peu à peu dans toute sa magie interne.
L'écriture est très fluide, les personnages sont attachants, l'ambiance est agréablement dépaysante. Merci pour cette belle parenthèse
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Un été avec Don Quichotte

Excellent ! Le meilleur de la collection.
Aussi bon qu'une friandise !
C'est agréable à lire, intelligent et surtout plein d'humour. Le seul défaut: il se lit trop vite ! Je le relirai assurément.
Ce livre donne envie de lire Don Quichotte dans son intégralité (je n'avais lu qu'une version abrégée il y a très longtemps)
Merci Monsieur Marx !
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Les confessions de Mr Harrison

J’avais très envie de découvrir Elizabeth Gaskell mais un peu peur de me lancer dans le pavé « Nord et Sud ». J’ai donc préféré jeter mon dévolu sur le court roman « Les confessions de Mr Harrison ». Bien m’en a pris, j’ai passé un délicieux moment.

« Les confessions du Dr Harrison » prend les atours d’une comédie sentimentale jouant sur les quiproquos et le suspense amoureux. Mais à travers ce récit léger et pétillant l’auteure pointe du doigt les travers de ses contemporains. Le ton ironique du roman sert merveilleusement cette gentille mise en boîte. Gaskell compose une galerie de personnages réjouissante et mène remarquablement son récit. L’écriture est à l’avenant, élégante, subtile et un brin acide.

J’ai vraiment adoré cette lecture. Le jour où je me lancerais dans les 600 pages de « Nord et Sud » ce sera sans crainte.
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