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Big bang

Un livre que j'ai trouvé inégal notamment sur le fond.
Certes l'auteur est une pointure dans le domaine, et nous livre une réflexion aboutie sur l’univers. De ce dernier, il en brasse habilement une histoire et on retrouve les différents acteurs qui ont eu un rôle majeur dans sa compréhension, de Giordano Bruno en passant par Friedmann ou le fameux Lemaître.
Il fait un point éclairant sur la cosmologie (et Cosmologie).

Mais :
# Des passages qui digressent vers des propos épistémologiques voire philosophiques qui intéressent peu,
# Des concepts parfois pas toujours bien explicités (j’ai un souci avec ce fichu "cône de lumière" que l’auteur n’a pas réussi à m’éclaircir),
# On retrouve des représentations / schémas très variés mais pas toujours très simples à aborder. Si le cosmos d'Hésiode est limpide et pertinent, dés qu’on aborde les croquis afférents à la nucléosynthèse, ça commence à devenir rêche.

En somme, un bouquin intéressant mais guère plus à mon goût, le ton est assez monotone, ça manque d’entrain, de « vif », on a l’impression de lire un manuel scolaire. J’ai trouvé certains passages assez soporifiques.
A découvrir à condition d'avoir sans doute un minimum de bagage et d'entrain.
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Copenhague

Si une libraire ne me l'avait pas présentée, je ne suis pas sûre que je serais allée vers " Copenhague". J'aurais eu tort car j'ai beaucoup aimé ce one shot !

Nous suivons Nana, une mère à bout de nerfs qui laisse son ado à Paris pour se faire un séjour au Danemark. Mais une fois sur place, c'est le drame. Quelqu'un a zigouillé la petite sirène et le pays est à l'arrêt. Elle se retrouve bloquée et commence sérieusement à culpabiliser d'avoir laisser seule sa fille. Entre alors en scène Thyge, un présentateur radio excentrique qui va la prendre sous son aile. Ensemble, ils se mettent en tête de mener l'enquête.

Le duo formé par Nana et Thyge est vraiment irrésistible ! L'alchimie qui s'installe progressivement entre eux est à la fois drôle et tendre. Les dessins sont très réussis et accentuent l'humour et le côté farfelu de l'histoire. Ça court, ça pédale, ça s'agite dans tous les sens. L'enquête est bordélique et joyeuses, on ne s'ennuie pas un seul instant !

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Immortalis, tome 1 : La Main du destin

Nous suivons Jérémie chanteur d'un groupe avec un caractère de star et Nina vampire qui ne peut résister a un peu de sang. Plusieurs protagonistes viennent s'ajouter au roman. Chacun a son histoire et son caractère. Je ne peux vous en dire plus sans vous spoiler. Donc mon résumé sera court. Vous allez adorer ce premier tome. Ce roman est un urban-fantasy. L'auteur nous décrit a merveille l'univers musical avec ses défauts ainsi que le cote vampires sans rentrer trop dans les clichés. On accroche de suite a la lecture et ne veut poser le livre qu'a la fin. J'ai hâte de lire le tome 2. Merci a l'auteur pour ce moment de lecture captivant.
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Le Racisme, c'est quoi? Collection ALT

Voilà une collection qui sort assez du lot en jeunesse. Si je n'ai pas été convaincu pour tous ceux que j'ai lu, et celui-ci était assurément un des meilleurs que j'ai pu découvrir dans cette collection.
Camille Aumon Carnel revient sur son parcours de femme racisé dans un milieu bourgeois favorisé, mais aussi dans son parcours dans le monde de la cuisine, un monde authentiquement blanc et masculin. Et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elle ne mâche pas ses mots ! J'ai beaucoup apprécié son ton sans concession, et cette conscience qu'elle avait de sa position, et de ce statut "d'exception", qu'elle pouvait avoir aux yeux des autres.
Un texte percutant, et très juste !
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Plantes vagabondes

S'envoler, ramper, tomber, s'agripper, être mangé, sauter, être planté, flotter, creuser, être cultivé... Voici différentes manières qu'ont trouvé les plantes pour disséminer leurs graines, et donc se déplacer.

Eh oui ! Que ce soit grâce au vent, grâce à l'Homme, grâce à la gravité, à l'eau, aux animaux, ou à la plante elle-même, les plantes peuvent voyager.

Dans ce bel album, aux illustrations un brin surannées, mais tellement belles, nous découvrons ces différentes stratégies.
Pour chacune d'elle, une ou deux plantes sont prises en exemple : pissenlit, fraisier, érable et marronnier, bardane, ronce et sureau, violette, chélidoine et noisetier, nénuphar, muguet et sceau de Salomon, haricot.
Chaque méthode est très bien expliquée par plusieurs illustrations, accompagnées de textes, où les plantes parlent à la première personne.
A la fin de chaque chapitre, d'autres plantes, ayant la même stratégie, sont nommées et illustrées.
Et à la fin, on retrouve une liste de plantes ayant voyagé grâce aux êtres humains, qui les cultivent pour le plaisir des yeux et/ou de la bouche.

Cet album est un véritable coup de cœur !
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Mekka Nikki, tome 1

Bonne surprise pour moi que ce premier tome de Mekka Nikki reçu lors d'une opération Masse Critique. J'avais choisi cette bande dessinée pour sa couverture et pour le court résumé, l'ensemble orientant vers une sympathique BD de science fiction.

Et le contrat est rempli selon moi.

Nikki vit avec sa mère et sa soeur sur la planète Tisgo. Les habitants sont victimes d'une malédiction ou d'une maladie qui les transforme en pierre les uns après les autres. 10 ans avant le début du récit, le père de Nikki a quitté le village, en quête d'un éventuel remède. Il n'a plus donné signe de vie depuis.

Entre temps Nikki a grandi et développé certaines compétences en mécanique. Elle a ainsi conçu un sympathique petit robot appelé Perko capable de générer du carburant et de la soupe (selon ce qu'on lui donne à manger) et une paire de jambes mécaniques.

Après avoir assisté, impuissante à une nouvelle pétrification d'un habitant de son village, Nikki, comme son père avant elle, quitte le village à la recherche d'un remède.

Mais les alentours du villages sont peuplés de bêtes monstrueuses, les humains ne sont pas les seules êtres intelligents de la planète et l'existence d'un remède est rien moins qu'hypothétique.

Ce premier tome d'une tétralogie plante le décor en beauté. Les personnages sont bien définis et leur problématique est de taille puisqu'il peuvent se pétrifier d'une minute à l'autre sans aucun signe avant coureur. La menace extérieure se précise tout au long du tome. le point fort de la série repose selon moi sur ses personnages. Comment ne pas prendre fait et cause pour Nikki et sa détermination ? Comment ne pas être émue par l'histoire des habitants du Terrier ? Comment ne pas vouloir adopter Perko ?

Les quelques flashbacks qui parsèment le récit ne m'ont pas gêné dans ma lecture.

Concernant le dessin, mon premier sentiment a été de me dire que ce n'était pas le point fort de la série. Mais finalement, la coiffure de Nikki a un petit côté Dragon ball Z pas désagréable et on se fait au trait un peu brut de pomme du dessinateur.

On apprend d'ailleurs deux trois petites choses sur lé genèse du projet en fin d'album. Les deux auteurs ses connaissent bien et ils ont scénarisé et dessiné la BD pour se faire plaisir à partir de 2015 puis ils l'ont diffusé à leurs amis puis finalement se prenant au jeu aux abonnés d'un fanzine. Finalement, la tétralogie a trouvé un éditeur qui n'a pas pu aller au bout des 4 tomes.

Il s'agit donc là d'une deuxième édition avec une nouvelle couverture et une édition augmentée avec des bonus.

Maintenant, j'attends le tome 2 :-)
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L'Urne de Xalanor, tome 1 : La folie du roi

Avant tout je remercie Vincent MacPhordyne, pour sa confiance avec ce service-presse.

Les rois "Ollon" et "Légrède", sont deux souverains qui règnent jusqu’alors en paix, sur des royaumes bien différents.

Suspicieux et en proie à des crises de paranoïa, ils sont au bord d’une déclaration de guerre.

Les deux monarques sont entourés de tout un tas de conseillers et de proches, qui ne sont peut être pas si enclin à les soutenir, qu'ils le pensent.

La guerre aura t-elle lieu?

Premier tome d’une trilogie, "La folie du roi" met surtout en place l’univers du roman ainsi que ses personnages.

Entre intrigues politiques et trahisons, l’histoire nous plonge dans un monde où deux rois à la limite de la folie, prennent conscience qu'ils ne peuvent réellement faire confiance à personne.

La magie aura également son importance.
Par contre, je pense qu'elle sera plus présente dans les tomes suivants, car dans ce premier opus elle ne fait qu’une légère apparition.

L’histoire est assez dense et la profusion de personnages aux noms peu facile à mémoriser peut perdre le lecteur.

Si quelques longueurs sont présentes elles sont toutefois très utiles.
En effet les descriptions des situations, des lieux, des personnages, sont importantes pour la compréhension de l’histoire.
L’écriture n’en reste pas moins fluide et recherchée.

J’ai passé un bon moment de lecture dans ce monde riche en intrigues et complots.
Lien : https://surlesailesdunlivre...
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Norbu

Un grand merci aux éditions Ça et La et à Babelio pour ce livre reçu dans le cadre d'une opération Masse critique

Si j'ai tout de suite été attirée par la couverture et les couleurs de cette bd, je suis néanmoins malheureusement restée assez hermétique à l'histoire.

Malgré une quatrième de couverture qui me semblait prometteuse, proposant le genre d'histoire que j'aime, j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire, et surtout à comprendre le déroulement. Ou peut-être qu'il manque un épilogue, quelque chose qui conclut ce qui arrive au personnage masculin notamment, partie qui a été la plus difficile à comprendre pour moi.

Je retiens donc des illustrations et une mise en page que j'ai beaucoup apprécié, mais un scénario qui m'a complètement laissée de marbre.
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La Dame aux camélias (roman)

J'ai découvert ce chef-d'oeuvre de la littérature française que j'ai longtemps laisser de côté. Finalement, une fois lancée je ne me suis pas arrêtée et l'ai dévoré en 3 jours.

Une histoire d'amour poignante et déchirante, une trame de vie tragique, une funeste fin annoncée.
Un réalisme qui nous transporte vers un autre temps, d'autres mœurs. Je me suis prise de passion pour les intrigues, les trahisons, les aveux et déclarations.

Magistral!
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Les sept maris d'Evelyn Hugo

Les 7 Maris d’Evelyn Hugo nous raconte l’histoire d’une icône du cinéma à travers ses 7 maris, chacun marquant une période de sa vie mais aussi de la culture populaire et du cinéma du siècle dernier. Car effectivement ce livre est avant tous un hommage aux grandes vedettes et égérie de l’Amérique et du monde. Au travers d’Evelyn on y voit évidement Marilyn, Brigitte, Elyzabeth et tant d’autres dont j’ignore probablement le nom, l’auteure expose sa fascination (que je partage) pour ce petit monde qui fait de grandes stars. Grands scandales et grandes trahisons aussi, qu’Evelyn traverse non sans difficulté durant ces 500 pages. Reid décide de redonner la parole à cette icône pour raconter sa propre histoire, celle qui fut malmener par la machine médiatique cruelle et obsessionnelle se réapproprie son vécu et le vrai cette fois. Dommage que cette histoire soit raconter avec la plus médiocre des écritures. Le roman est traversé d’un vocabulaire pauvre, très peu imagé qui rends la plupart des personnages et des passions sans relief et fades, les grands évènements du livre en devenant anti climatique. Les enjeux narratifs témoignent d’une immaturité et d’une méconnaissance des événements historiques et des milieux de l’époque (non il n’y avait pas que des hommes gay à Stonewall) aussi le progressisme afficher paraît artificiel et peu approfondi. De plus la mise en abîme qui structure le récit n’apporte rien que du développement de personnage superflue et un retournement de situation prévisible et dont l’impacte émotionnel qui devrait en découler n’est pas capter par le livre et finit par devenir un énième incident qui tombe comme un cheveux sur la soupe. Je tiens aussi a dire que la traduction de l’édition que j’ai lu me paraît très amateuriste (problème de syntaxe, erreur de traduction, etc) ce qui a put entacher mon expérience de lecture. Je retiens néanmoins du livre le personnage d’Evelyn qui est pour moi le seul personnage qui ne se contente pas d’être un personnage fonction ainsi son charisme, son humanité et ses vices la rendent attachantes et fascinantes par moments. Cette lecture est donc en définitive distrayante quand il le faut, touchante pendant quelques instants mais globalement oubliable à l’exception de son personnage titre.
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Shogun, tome 2

Avec la même ardeur qu’un samouraï dans la bataille, je me suis jetée dans le deuxième tome de "Shōgun" après avoir adoré le premier ! Et puisque la culture japonaise y a déjà été présentée dans les grandes lignes, James Clavell peut, dans ce nouveau volume, se concentrer sur des aspects plus spécifiques comme l’amour et la sexualité (épouse, concubine, servantes, courtisanes) ou l’opposition fondamentale entre le bushido, c’est-à-dire le code moral des guerriers japonais, et les avancées de la technologie militaire, en l’occurrence l’utilisation d’armes à feu.

Devenu samouraï et hatamoto du seigneur Toranaga, John Blackthorne est lié à lui par des obligations nouvelles alors que la guerre se confirme, forçant chacun à choisir son camp et consolider ses positions. Mais ce contexte sanglant n’est pas le seul sujet abordé, loin de là ! En témoigne la géniale intrigue autour de la vente de la courtisane Kiku qui met en lumière l’histoire de la création du quartier des plaisirs d’Edo, Yoshiwara, ainsi que l’apparition du métier de geisha. Et puisque nous parlons des personnages féminins, je tiens à saluer celui de Mariko qui illustre la noblesse, l’esprit et le courage des femmes samouraïs.

D’ailleurs, j’ai particulièrement aimé le soin que l’auteur apporte à ses personnages principaux en leur restituant toute la complexité et les nuances du caractère humain, les rendant donc indéniablement réels. Il conserve également, plus que dans le premier tome, la langue japonaise dans les dialogues, ce dont j’étais très heureuse étant donné que je l’ai apprise pendant plusieurs années. Ma seule frustration vient du fait que le livre est bien court pour tant d’intrigues… Il faudrait presque un tome supplémentaire pour permettre à chacune d’elle de se déployer dans toute sa richesse et ses stratégies.
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L'oeil du héron

J’aurais dû aimer. C’est de la science-fiction, c’est un classique, c’est une histoire de colonisation spatiale avec des réflexions sur le vivre ensemble. Alors, pourquoi, je n’ai pas aimé ?

Est-ce que ce livre a pris de l’âge (1978) ?

J’amène l’idée sous la forme de question parce que je ne sais pas si c’est le livre qui a pris de l’âge ou moi qui ai trop d’attentes pour en apprécier la portée. En tout cas, je l’ai trouvé léger dans son approche du vivre ensemble. Vraiment, une génération pour oublier son histoire ? Vraiment, une place de la femme en poupée tellement caricaturale ? Vraiment, un héritage philosophique de la non violence si peu renforcé ? Ou alors, c’est parce que je n’aime pas ce que cette histoire dit de nous. Je n’aime pas ces personnages et la binarité de leurs trajectoires, aucun d’entre eux. Une répétition de l’histoire de l’Australie ?

Même si je n’aime pas le traitement, les idées sont là

Finalement, n’est ce pas un peu original de miser sur la reproduction des erreurs du passé ? L’accent est mis sur la fragilité des comportements humains. Au lieu de voir des supers scientifiques, des humains réfléchis, on se débarrasse des gens qui dérangent. Leur capacité de survie repose plus sur la chance que sur le calcul. Les acquis scientifiques et sociétaux sont les premiers à partir. La reproduction communautaire perdure et se renforce. Les mots et leurs désignations s’ajustent. La culture s’appauvrit et se polarise. Je suis contente que les espèces endémiques ne supportent pas les humains moi non plus je ne les ai pas supportés.
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Le passage du diable

Le jeune Daniel vit seul avec sa mère. Elle le dit malade et le garde au lit tous les jours depuis qu'il est petit.
Un jour une "intervention" a lieu et le docteur Marlow recueille Daniel dans sa famille.
Daniel ne garde de son ancienne vie que la maison de poupée de sa mère.
Cette maison est soit disant la réplique exacte de sa maison d'enfance
Il y joue avec Sophie mais ils s'aperçoivent que la poupée Séverin n'est pas normale.
Daniel va s'en rendre compte lorsqu'il sera envoyé chez son oncle Jack Severn. Sauf que ce manoir est lugubre , sombre et inquiétant. Tout le contraire de la maison de poupée.
Daniel est soutenu par Thomas le jardinier et Martha la cuisinière qui lui racontent l'enfance de sa mère et le caractère étrange de son oncle.
Il découvre le passage du diable, et l'étrange comportement de son oncle.
Ce roman pour adolescents se déroule au dix neuvième siècle : pas de téléphone mais on écrit poste restante, on couds les vêtements soit même, pas de voiture mais des charrettes et des trains à vapeur.
Il y est question de sortilège, de vaudou, de meurtre.
L'écriture est fluide, les chapitres courts. Le roman se lit rapidement et sans effort et s'adresse vraiment aux jeunes adolescent.
J'ai bien aimé.
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Moi qui n'ai pas connu les hommes

Ce livre était incroyable au point que les questionnements qu'il soulève me suivent encore. C'est un livre qui parle de l'humanité et qui nous invite à nous interroger sur l'existence humaine. Il ne se passe pas grand chose, il règne une atmosphère contemplative tout au long de l'intrigue que j'ai énormément apprecié. Je ne peux que le recommander.
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La passe-miroir, tome 1 : Les fiancés de l'hi..

Premier tome d’une série qui a été un véritable coup de coeur ! J’ai de suite été plongée dans cet univers intriguant et qui est très bien exploité ! La romance n’est pas au premier plan et cela se ressent sur le récit car l’histoire est lentement et qualitativement ficelée mais elle n’est pas entièrement absente et la relation entre les deux personnages principaux se dessinent au fur et à mesure et nous incite à lire les autres tomes pour en découvrir son dénouement.

Le Pôle est un endroit riche en mystères qui nous happent et nous choquent petit à petit… Ce Pôle regorge de personnages aussi intéressants et travaillés les uns que les autres et j’aime la façon dont leur développement est visible du début à la fin. Les capacités de chaque personnage et particulièrement celle des Animistes sont très attrayantes et attisent notre curiosité.

J’ai été charmée par l’originalité du récit, les descriptions détaillées de l’univers, l’évolution des personnages et ce monde magique qui ont tous été sublimé par la plume de l’auteure. J’ai été transportée vers un monde magique que j’ai encore hâte de découvrir et dans lequel je ne me suis pas ennuyée une seule seconde !

Il y a des oeuvres dans lesquelles vous aimeriez être téléportés, d’autres que vous auriez aimé avoir eu l’idée d’écrire et le premier tome de La Passe-Miroir correspond à ces deux types et j’espère un jour avoir un nouveau coup de coeur pour un livre autant que pour cette histoire !
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Millénium, tome 1 : Les hommes qui n'aimaient..

J'ai lu toute la série des Millenium, avec une jubilation et un plaisir manifestes. Or, la traduction souffre des mêmes travers que pour la série des Département V de Jussi Adler-Olsen, à savoir l'abus de tics de langage que l'on peut facilement éviter, je veux parler des mouvements intempestifs de tête... Les deux derniers tomes sont la preuve qu'on peut les éviter, selon le traducteur choisi :

Traduction : Lena Grumbach et Marc de Gouvenain

Millenium 1 : Les hommes qui n'aimaient pas les femmes
- Hocha la tête : 79
- Secoua la tête : 33
- Hochement : 4

Millenium 2 : La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette
- Hocha la tête : 102
- Secoua la tête : 40
- Hochement : 2

Millenium 3 : La reine du palais des courants d'air
- Hocha la tête : 168
- Secoua la tête : 31
- Hochement : 5

Traduction : Hege Roel-Rousson

Millenium 4 : Ce qui ne me tue pas
- Hocha la tête : 6
- Secoua la tête : 3
- Hochement : 4

Millenium 5 : La fille qui rendait coup pour coup
- Hocha la tête : 16
- Secoua la tête : 10
- Hochement : 0

Traduction : Esther Sermage

Millenium 6 : La fille qui devait mourir
- Hocha la tête : 3
- Secoua la tête : 4
- Hochement : 3

Traduction : Hege Roel-Rousson

Millenium 7 : La fille dans les serres de l’aigle
- Hocha la tête : 0
- Secoua la tête : 0
- Hochement : 0
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Crayon noir : Samuel Paty, histoire d'un prof

Samuel Paty a eu une vie exemplaire, guidée par son professionnalisme et son vœu est exaucé : « vivre et mourir pour servir à quelque chose ». C'était un être entier, proche de ses élèves, très apprécié et plein de sensibilité.Cela a-t-il contribué à stigmatiser la haine et le mépris des Islamistes radicaux et obscurantistes de tout poil ? Les réseaux sociaux ont contribué à refermer le piège mortel, avec le bras d'un jeune radicalisé et influençable.
Le roman graphique de Valérie Igounet illustré par Guy Le Besnerais est une mine de détails documentaires qui nous aident à comprendre ce parcours fatal du meilleur mais le plus exposé des enseignants du collège du Bois d'Aulne de Conflans-ste-Honorine. M, Paty n'a jamais failli, il a juste commis la maladresse de faire sortir de classe quelques élèves, et selon leur choix. Les auteurs nous montrent aussi que la police a toujours un temps de retard, et que la justice, avec ses maigres moyens, a tout de même son utilité pour croire à la reconstruction. Et on peut pointer du doigt sans état d'âme l'attitude ministérielle de l'époque qui garde surtout le réflexe « pas de vagues » (ce qui fait penser au film récent, avec ce titre « pas de vagues » et qui dénonce les réseaux sociaux implacables pour s'enflammer sur une maladresse dans collège).
Détail glauque : l'éducation « manquée » d'une élève qui a menti aux autorités et déclenché la polémique (une copine lui dit : « tu as trop de la chance d'avoir des parents séparés »). Détail d'espoir : les parents musulmans très attachés à l'Ecole Républicaine soutiennent à fond la méthode d'enseignement de Samuel Paty. Détail glaçant : il faut un mental et un courage hors du commun pour pousser ses idées laïques jusqu'au bout. Une fois de plus, les profs se désolidarisent avec la peur d'affronter l'intolérance. Il faut avant tout les soutenir, mais comment, dans ce monde qui se fissure et dénigre tout ce qui touche à la République ? Vaste sujet, très bien traité par les deux auteurs de cette BD. Ils ont rassemblé un volume considérable de documents vidéos, oraux et écrits et parfaitement retranscrits. Une réussite.
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L'inconnu de la rue Vivienne

L'Inconnu de la rue Vivienne est un formidable roman d'aventure qui m'a transporté du début à la fin : qu'il était jouissif de le rouvrir chaque jour, et difficile d'en tourner la dernière page.

L'attachement aux personnages, permis par une écriture tout en sensibilité et en émotions - quoiqu'incisive et sans fioriture - y est certainement pour quelque chose. Tout autant que l'intrigue elle-même, adroitement ficelée et rythmée par des chapitres courts et haletants ; et que la grande érudition qui émane de ce livre, rendant l'histoire d'autant plus crédible et le lecteur plus savant sur cette période post-révolutionnaire où émergeaient la haute cuisine française mais aussi les premiers combats féministes.

Je recommande vivement ce roman !
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Partir loin

Un grand lecteur est souvent un fan de papeterie : une attirance pour l’objet livre qui accompagne généralement une passion pour les carnets et stylos, dans une association entre lecture et écriture.

La papeterie petit gramme a pour marque de fabrique des illustrations magnifiques, qu’elle a déjà utilisées dans deux livres Le jour où la terre s’arrêta, sur le confinement, et Escales sauvages, dans un voyage entre réalité et imaginaire. En février 2024, son illustratrice, Marlène Janin, s’est liée à Juliette Huin au texte, pour éditer chez Hélium, Partir loin.

Les dessins sont toujours poétiques, avec beaucoup de détails et une peinture à l’aquarelle toute douce. Mais au-delà de cet atout, cet album est un cherche et trouve, différent de ceux réalisés habituellement. Il s’adresse à un lectorat plus mature. Le texte, face à l’illustration, fait deviner ce qui est à observer, à travers une rédaction assez longue, qui varie d’une page à l’autre.

Les paragraphes pourraient être lus à haute voix à une personne qui les écouterait les yeux fermés, dans un exercice de visualisation et de relaxation. Les associations d’idées sont parfois étonnantes, parfois drôles, et font toujours partir loin. On pourrait alors découvrir l’image dans un deuxième temps pour renouveler la recherche et développer son imaginaire.

Cet album peut à mon sens s’adresser également à des jeunes qui auraient des problèmes d’endormissement, une page par soir… A découvrir…
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Coccinelle: Chercher la femme

Il y a des icônes qu’on regrette parfois de ne pas avoir connu avant. Des personnalités fortes, tant sur scène que dans la vie privée, qui suscite le respect. C’est le cas de Coccinelle que La Boîte à Bulles présente avec la grâce due à cette artiste de cabaret. Il faut dire qu’à l’époque de son retour en France, après avoir parcouru le monde, j’étais davantage à battre la campagne que devant les écrans, ratant ainsi le troisième mariage de la diva sur TF1 en 1996.

Mais revenons-en aux tout débuts. Jacques Charles est un gamin tranquille, réservé, qui préfère jouer avec les voisines qu’avec les garçons de son école. On l’appelle alors “petite princesse”. On est loin du portrait de son père qui est bourru et violent, un homme qui refuse que son fils devienne une “fiotte” dans un salon de coiffure. C’est pourtant la formation qu’entreprendra, avec talent, le jeune homme avant d’être découvert par ce père qui lui trouvera un métier plus viril, plus masculin (hum hum)... sans se rendre compte qu’être voiturier amènerait son fils à rencontrer des gens divers et variés.

S’en suit la métamorphose de la chenille en papillon... ou plutôt, en Coccinelle. La belle, l’envoûtante, qu’on retrouve sous la plume de Luca Conca qui rend justice aux beautés du XXe siècle. L’ère des pin-up est transposé dans les cases de cet album avec finesse et détails. Tantôt inspirée de la jeune Bardot, tantôt de l’iconique Marylin, Coccinelle devient elle aussi une égérie. Une star des cabarets, et même du cinéma. Son talent l’enverra parcourir les planches du monde entier. Mais un autre défi se joint à sa popularité : celui de devenir véritablement femme sur le papier !

Gloria Ciapponi retranscrit son parcours avec une certaine pudeur et une délicatesse qui rejoint la finesse du trait. Cette femme née dans un corps masculin, son éveil à sa véritable personnalité, la prise d’hormones, trouver un médecin compétant à l’étranger car c’est un sujet encore tabou en France en 1958, les combats juridiques également pour être enfin femme sur ses papiers, mais aussi aux yeux de l’armée dont le service militaire est encore en vigueur... toute une histoire d’ailleurs qui prouve la force de caractère de Coccinelle. La seule bataille perdue sera celui d’avoir un enfant, même à l’adoption...

Un modèle, je pense, pour beaucoup de personnes trans-genres et une artiste accomplie pour le reste du commun des mortels, que j’ai pu découvrir dans cet album somptueux, élégant et authentique dans les textes comme dans le graphisme. À lire sans aucun doute.
Lien : https://sambabd.net/2024/05/..
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