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Ce qu'on devient

Plus de vingt ans après le colossal succès de Respire, Anne-Sophie Brasme revient là où tout a démarré ; usant du procédé littéraire de la lettre d'adolescente envoyée à elle-même à 16 ans, avec pour consigne de l'ouvrir seulement 20 ans après (elle se reproche gentiment cette facilité d'elle-même), Anne-Sophie Brasme déroule ce qui l'a amenée à écrire Respire, et ce qui s'en est suivi. Les désillusions face au milieu littéraire (les rapports d'abord idylliques puis hostiles avec son attachée de presse), le dépucelage anxiogène par un type rencontré lors d'une soirée liée à l'édition, l'échec commercial du deuxième roman, l'angoisse face au syndrome de l'imposteur, l'enlisement dans une relation avec un amour lycéen qui n'épanouit et ne réconforte pas.

Au-delà d'une réflexion sur la sensation d'être légitime en tant qu'écrivain, Anne-Sophie Brasme écrit avant tout un très joli roman sur l'amitié féminine, sur le pouvoir et la force qu'elle offre au fil du temps. Il questionne également les renoncements auxquels on fait face (lâcher l'écriture pendant presque dix ans pour devenir prof de français), les blessures narcissiques, le décalage entre ce qu'on se souhaite et ce qu'on obtient. L'écriture est mélancolique, à de rares moments plaintive, mais il émane de ce livre un charme indéniable, où les femmes occupent une place importante et où elles sont chacune restituées dans leur singularité, côté ombre et côté lumière.
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Sémi

Tetsuo est le narrateur de ce roman dont le décor est la vie en maison de repos. Le récit se centre sur les relations au sein d’un couple de seniors. Nous sommes emmenés en douceur au cœur du désarroi de Tetsuo face à sa femme atteinte de la maladie d’Alzheimer. Désarroi surtout face à la découverte du vécu et des sentiments insoupçonnés d’une compagne de vie. En filigrane, on peut voir aussi dans ce roman l’histoire d’une femme amoureuse que la vie a déçue et toujours à la recherche d’un amour.

Cela étant, tout se déroule de manière très lisse, tout en retenue. Au fil de ses réflexions, Tetsuo retrace les faits décrits un peu plus tôt, ce qui ralentit le récit et diminue l’effet de surprise des quelques rebondissements. Le style est sobre, fait de phrases courtes et beaucoup sous forme de dialogue. Le roman se lit facilement. Mais tout est tellement lisse qu’on reste un peu sur sa faim, à distance des personnages. Un roman où la maladie d’Alzheimer remue le passé et renouvelle un couple.
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Vieilles crapules

Anatole est une terreur, la terreur non pas des bacs à sable mais de la maison de retraite “Le dernier voyage”. Voleur, menteur, arnaqueur, lubrique, il a vraiment tout pour lui! Un jour arrive Léontine, une petite vieille toute mignonne, si gentille avec tout le monde mais sous le masque de cette mamie gâteau se cache un véritable démon! La guerre des dentiers est engagée entre Anatole et Léontine!

La mise en couleur est fraîche, les illustrations sont rigolotes, les petits vieux expressifs (ou pas!). Les vilains tours d’Anatole et Léontine sont parfois drôles même si méchants. Si j’ai souri par moment, je n’ai cependant pas du tout ri à gorge déployée car je me suis demandée “mais pourquoi sont-ils si méchants, qu’ont-ils subi pour devenir ainsi?”. C’est un peu triste finalement! Je ne suis pas trop dans un mood humour noir/personnes âgées en ce moment, à relire peut être bien bien plus tard.
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Earthdivers - À mort, Christophe Colomb !

"Earthdivers, À mort Christophe Colomb" offre une relecture de l'histoire américaine à travers le prisme de la science-fiction et du voyage temporel.
L'un des points forts de cette histoire est sa capacité à explorer les conséquences désastreuses des actions de ses personnages, à la fois dans le passé et dans le futur. La violence et la folie qui en découlent sont représentées de manière crue et viscérale, ajoutant une dimension sombre et réaliste.
Le style graphique précis et efficace de Davide Gianfelice illustre parfaitement l'horreur et la barbarie rencontrées par les personnages, et les différentes temporalités sont distinctement reconnaissables.
Seul petit bémol, l’histoire peut parfois souffrir de problèmes de cohérence dans son intrigue, notamment en ce qui concerne les aspects liés au voyage dans le temps et aux sauts parfois abruptes entre les scènes de 1492 et 2112.
En dépit de ces petits défauts, ce premier tome offre un divertissement très solide et prometteur, mêlant avec succès science-fiction, histoire et aventure. Bien que j'aurais aimé voir le concept exploré plutôt sous forme de one-shots avec une remise à zéro à chaque numéro, j'ai été suffisamment intriguée par cette première incursion dans l'univers d'Earthdivers pour vouloir découvrir la suite. Une belle réussite de la part de Stephen Graham Jones, l’auteur d’un de mes coups de cœur de 2023 “Galeux”, qui signe ici son premier graphique.
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Et viva la vida !

Un vent de fraîcheur, un vent de bonne humeur.
Une bonne dose de joie, et d'humour.

Notre passé influence notre futur, parfois inconsciemment, les fameux schémas encrés.

S'accepter, accepter son corps avec ses défauts et ses qualités.

Comprendre que nous sommes tous différents et que nous avons tous nos failles, parfois bien cachées derrière un masque.

• Marnie à tout pour être heureuse,un travail qu'elle aime, un homme fou d'elle, un appartement merveilleux, une vie bien remplie. Mais malgré tout, elle ne s'accepte pas. Montrer ses bras, jamais! Porter une jupe ou un short, non non non! Faire des activités simples qu'elle aimait par la passé, manger ce qu'elle veut, Marnie est sans cesse influencée par le regard des autres, et ne s'autorise donc pas à être elle-même et à vivre pleinement.
Mais c'est sans compter sur Fran, cette jeune femme bien dans son corps, qu'elle va rencontrer au détour d'une association, et qui va tout faire pour que Marnie comprenne enfin que la différence ne fait pas tout et que le regard et les jugements des autres on s'en fout. Fran et Marnie partiront pour un road trip incroyable et mouvementé. Une escapade qui changera beaucoup de choses pour chacune et qui s'avéra révélatrice !

🍩 Un roman joyeux, léger mais tout aussi touchant et profond,sur des sujets qui peuvent concerner beaucoup de femmes. Cette société qui nous enferme dans les clichés de la femme parfaite, laisse des traces sur chacune d'entre nous.
Et @sophiejomain a réussi avec brio à mêler humour, aventure, émotions , fraternité, tendresse, bienveillance autour de la quête de soi et de l'acceptation. S'aimer avant tout, c'est la clé vers la porte du bonheur.
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Profession romancier

Ouvrage autobiographique très intéressant : une vraie mise à nu de comment Murakami vit, pense et crée ses romans. Ce livre est subdivisé en chapitre mais il y a parfois beaucoup de redite. Paradoxalement je ne reconnais pas tout à fait le style de l’auteur.
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Kilomètre zéro

Petit livre offert par nièce durant ma convalescence. Ça tombe bien il était dans ma PAL donc j avais en tête que c était un livre à lire et je me suis pas méfiée. Mais très rapidement j ai compris que nous étions dans le genre de littérature à la mode « le feel good » et là j ai vite déchantée. Pour moi c’est c’est comme un film américain que l’on trouve les après midi à la tv ce n’est pas du cinéma et du coup ce n’est pas de la littérature non plus. Je n’en vois pas l’intérêt personnellement. Alors oui je suis allée jusqu’au bout car ma nièce avait eu la gentillesse de me l’envoyer mais j ai un peu accéléré la lecture. L’avantage c est que ça fait un livre de moins dans ma PAL.
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Paris est une dette

Paris, ville des Lumières, lieu emblématique d'art, de culture et de raffinement. Capitale des lettres classiques à l’élégante architecture, Paris est intemporel.
Une image collective mise à mal par les pérégrinations du narrateur qui font s’effriter les clichés et dresser le constat doux-amer d’une ville qui se gentrifie et une population laisser pour compte.
Dans une plume fine et ciselée, le récit fait la part belle aux espoirs déçus des étudiants étrangers confrontés à l'image qu'ils évoquent aux yeux de la société, levant le voile au passage sur le profit que représente cette main d’œuvre étudiante (et bon marché) pour les hôteliers et restaurateurs. Véritable radioscopie de la société parisienne, le ton est caustique et le verbe poétique à l’instar de la ville, pleine de promesses tranchantes pour qui elle veut séduire mais qui serait étranger.
Paris est une dette est une ode aux espoirs désabusés, aux attentes déçues et aux lendemains inattendus, à la réalité donc.

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Un dragon dans ma cuisine, tome 1

Une artiste japonaise débarque en Europe de l’est vers la fin du communisme. Elle découvre un colocataire hors du commun, un oeuf qui s’avère être un dragon. La découverte à travers les yeux d’une jeune japonaise d’un pays, d’une politique, d’une culture sont des éléments dépaysants et intéressants. Les moments entre notre artiste et son colocataire dragon donne une belle histoire d’apprivoisement réciproque. Les dessins sont un peu minimalistes mais vont à l’essentiel. Pour un manga avec des cours d’arts en fond c’est un contraste osé mais qui fonctionne. La partie manga est douce et captivante. C’est une chouette tranche de vie qui détend, tout en permettant d’en savoir plus sur une époque et un folkore qui ne nous est pas forcément familier. En revanche, le récit est très régulièrement coupé par des pages de blabla de l’autrice et ça c’est non. L’ode de l’autrice aux dragons, son racontage de vie qui n’a globalement pas de lien avec le récit, ça ne fonctionne pas. Non seulement ça n’apporte rien mais ça coupe l’élan de lecture. C’est donc un tome qui laisse un gout contrasté entre les parties dessinées et les pages de texte.
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La Colocation imprévue de Savannah, tome 1

Merci @beatrice_mas_autrice pour l'envoi de ce SP
Alors suite de la saga "A nos illusions et à nos espoirs" - c'est le Tome 3 mais qui sera divisé en 2 tomes !!
Après Ava et Lisa, voici Savannah.
Savannah a 22 ans, elle est femme de ménage chez Lucette, chez Mme "tête à claques" et également chez Business V.O., l'entreprise des 3 BG !
Savannah est attachante et drôle, elle donne des surnoms à tout le monde. Mais derrière ce côté bosseuse et fun, se cache un quotidien de banlieue. Elle vit avec sa mère, son beau-père, son demi-frère et sa demi-sœur. Et Ilan..... le fils de son beau-père, le "caïd" de la cité , qui ne fait rien de ses journées et se fait virer de tous les jobs que son père lui trouve. Savannah ne le supporte pas, et un jour, le geste de trop, le mot de trop, elle prend ses affaires et part, sans rien dire à ses parents.
Ce même jour, chez Business V.O., elle surprend une conversation, crise d'angoisse, elle s'évanouit. Enguerrand, dit Sobre, encore dans les locaux, va tenter de savoir ce qui l'a mise dans cet état et va lui proposer une colocation imprévue ! Elle fera connaissance de Jonathan, l'autre coloc.
Si vous suivez Béa, vous savez que derrière une romance se cachent toujours des faits de société ou des thèmes forts qu'elle aborde toujours avec beaucoup de finesse.
Ici, on se retrouve au milieu des problèmes de cité, les addictions et leurs méfaits, les passés de certains personnages qui évidemment jouent sur leurs personnalités et leurs réactions.
L'amitié a une très grande place dans ce roman, et j'ai beaucoup aimé Jonathan qui a une évolution vraiment positive tout au long de ce roman.
Ce roman est très addictif, touchant et réaliste.
Vivement le tome 2 pour en savoir encore plus sur Sobre et Savannah !
Lien : https://www.instagram.com/on..
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Lavinia

Afin de rendre hommage aux poètes ainsi qu’à la figure éponyme de ce roman, Ursula K. Le Guin nous livre le récit de vie de Lavinia, à travers le temps, en lui donnant enfin l’occasion de raconter elle-même son histoire.

Un très beau texte, qui dresse le portrait d’une femme touchante et réaliste, qu’on prend de plus en plus plaisir à suivre, à mesure qu’on l’observe se battre pour ses convictions et pour ce qui lui est cher. Malgré une position sociale, pas toujours évidente à tenir, elle ne se laisse pas démonter et fait montre d’une certaine intelligence quand il s’agit de se sortir d’un mauvais pas. Ce bel hommage est ici servi par une narration à la fois audacieuse et intéressante ; à plusieurs reprises, on va avoir droit à une mise en abîme de la figure du poète, celui-là même qui évoque Lavinia dans l'Énéide, sans lui rendre forcément justice. On sent ici une volonté de “réparer cette erreur” en permettant un lien entre la narratrice et celui qui lui a donné vie d’une certaine façon, en aidant la première à mieux comprendre sa destinée pour en devenir l’actrice principale. Tout cela accompagné par quelques sauts temporels, qui ne perde pas le lecteur et ne nuisent pas à la fluidité générale de l'œuvre. Pour autant, il faut reconnaître qu’en dépit de sa qualité et du fait que ça a été pour moi une très bonne lecture, c’est un livre qui est exigeant sur différents plans et de ce fait, pas toujours accessible. Déjà, au niveau du sujet, il faut avoir quelques notions concernant la guerre de Troie si on veut pouvoir se situer rapidement. Mais en plus de ça, les descriptions, les envolées littéraires ainsi que les éléments en lien avec la stratégie politique, peuvent parfois apporter certaines longueurs narratives qui cassent le rythme et peuvent compliquer la lecture. Un très beau texte donc, à ne pas mettre entre toutes les mains, mais qui, pour ma part, m’a donné envie de découvrir d’autres romans de l’autrice.
Lien : https://www.instagram.com/bi..
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Le Commando du débarquement

🚢Le commando du débarquement.🚢
Peggy Boudeville
Fleurus
Date de parution :10/05/2024.
Merci @netgalleyfrance et @fleurus pour le SP numérique
Note : 5 / 5

Résumé :

Février 1944, château d’Achnacarry, nord de l’Écosse.
En plein cœur des Highlands et à l’écart de toute civilisation, le très sélectif centre d’entraînement des commandos britanniques a ouvert depuis deux ans ses effectifs à tout militaire français motivé pour en découdre avec l’ennemi allemand. Depuis l’appel du général de Gaulle, le farouche désir de rejoindre la France libre soulève le cœur d’une poignée de jeunes qui n’hésitent pas à s’engager dans la Marine, le seul corps d’armée à pouvoir recruter dès seize ans, et à traverser la Manche par tous les moyens.
Mais tout le monde ne peut pas prétendre intégrer cette unité d’élite surentraînée qui prépare l'événement le plus héroïque de la guerre : le débarquement. Jules, Arthur et Alcide sont de ceux-là...

Avis :

✒Un roman jeunesse historique fabuleux.
✒J’ai énormément apprécié ma lecture.
✒L’autrice nous immerge en pleine préparation du débarquement au sein d’un groupe d’élite.
✒Personnellement, après beaucoup de lectures sur cette période historique, je trouve ce roman parfait, très bien écrit et documenté. Il y a, à mon avis, trop peu de romans jeunesse qui aborde cette thématique.
✒Il présente avec simplicité, mais également avec beaucoup de réalisme le jour J vu de l’intérieur.
✒Je recommande vivement cette lecture, particulièrement adaptée pour nos ados au collège et après bien évidemment.
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La patience du bourgeon

Il y a des lectures qui viennent au bon moment, je n'avais jamais lu le résumé du livre de Céline et le fait d'être au printemps, je me suis décidé de le lire. Et bordel wahou.
Comment te parler de Louise, Sophie, Romain, Colette et Richard sans te divulguer l'histoire. Parce que crois moi que c'est bien compliquer. Romain va emménager dans l'immeuble où se trouve Louise. Celle-ci n'est pas très bien en effet moralement ça ne va pas, elle ne peut pas avoir d'enfant et sa meilleure amie Sophie lui annonce qu'elle en attend un... Mais c'est sans compter sur l'arrivée de Romain dans l'immeuble ou vis Louise qui va alors prendre une tournure un peu différente. En effet Romain non plus n'est pas bien, suite à un accident, celui-ci se retrouve handicapé et donc le moral n'est pas là. Lorsque les deux se croisent, ils sont attirés l'un vers l'autre, mais ne savent pas comment s'y prendre, car tout d'eux ont des blessures qui les empêchent d'avancer.

Cette histoire est vraiment touchante de par les personnages principaux, mais aussi les secondaires et en particulier Colette et Richard, deux petits vieux adorable et grincheux, mais qui vont tellement apporter à nos protagonistes.

Cette histoire est une ode à l'amour, l'espoir, l'amitié, la famille. Mais aussi à la reconstruction et à l'arrêt des préjugés. Merci Céline pour ce livre qui fait du bien et cette histoire incroyable.
Mention spéciale aux références livresque à des autrices autoédité, ça, c'est de la bombe !
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La colocataire

👥La colocataire👥
Trois colocataires, une est morte, une a disparu, et une est accusée de meurtre
Sarah Bailey
Mera Editions
Date de sortie : 17/05/2024
Merci @netgalleyfrance et @meraeditions pour le SP numérique
Note : 4.5 / 5

Résumé :

Surnommé par les médias « le meurtre de la colocataire », l’affaire trouble les Australiens depuis près d’une décennie. Olive Groves, journaliste au Melbourne Today, a couvert les faits à l’époque jusqu’à l’obsession. Neuf ans plus tard, lorsqu’une des colocataires est retrouvée morte dans une maison isolée. Oli est de nouveau chargée de l’affaire, mais cette fois, c’est à contrecœur qu’elle doit faire équipe avec Cooper, un jeune podcasteur. Tandis qu’Oli et Cooper exhument de nouveaux faits, de sombres secrets sont mis au jour. Les révélations propulseront Oli dans le passé, la contraignant à affronter ses propres démons.
Que s’est-il réellement passé entre les trois colocataires cette nuit-là ? La quête incessante d’Oli pour la vérité mettra-t-elle sa nouvelle famille en danger ? Et sa conviction que le meurtrier se trouve au plus près de chez elle pourrait-elle menacer son bonheur et même sa santé mentale ?

Avis :

✒Une enquête palpitante qui se déroule doucement mais sûrement.
✒Des rebondissements, de l’adrénaline, ce thriller n’a pas fini de vous surprendre.
✒J’ai adoré ma lecture, pris le temps de tirer sur le fil d’Ariane pour arriver sur un final inattendu pour ma part.
✒L’auteur nous entraine dans une enquête de longue haleine, riche en détails mais justement dosés.
✒Mais je ne vous en dis pas plus 🤫, je vous laisse découvrir cette nouvelle merveille de chez @meraeditions.

Trois bonnes raisons de lire ce livre :

❣Un thriller passionnant.
❣Une enquête palpitante.
❣Rebondissements et adrénaline garantis.
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La Varangue

Je ne sais plus ce qui m’a donné envie de lire ce livre : un avis, la couverture, la découverte d’une nouvelle voix ou d’une nouvelle maison d’éditions, le titre ? Si comme moi, vous ignorez ce qu’est une varangue, sachez qu’il peut s’agir d’une pièce courbe de la quille d’un navire, ou d’une véranda dans les pays de l’océan Indien. C’est cette deuxième définition qui a cours ici.

Andréa vit seul à Paris, dans un petit appartement, et sort rarement, hormis pour un travail peu gratifiant dans un ministère. Grâce à un tableau reproduit par sa mère, décédée lorsqu’il était encore tout enfant, il trouve des moments de sérénité et d’évasion, au sens propre, puisqu’il réussit à pénétrer dans le paysage de l’océan Indien qui y est représenté et à s’y promener, dans le jardin, ou sous la varangue.
Loin de là, Yoko, une lycéenne observe aussi ce tableau, l’original cette fois, dans la maison qu’elle partage avec son père à la Réunion.

J’ai beaucoup aimé la trame, qui peut paraître simple, de cette histoire, mais qui recèle des points de vue variés, et plus de fond qu’il ne semble a priori. L’aspect légèrement fantastique du texte et les ellipses laissant de la place au lecteur provoquent l’intérêt, ainsi que les thèmes du deuil et de l’éco-anxiété qui sont traités avec délicatesse. L’attention portée à la relation entre nature et culture rejoint bien le projet de cet éditeur spécialisé en sciences humaines et sciences de la Terre, qui publie aussi des textes plus purement littéraires.
C’est joliment écrit, peut-être un peu court, mais de temps en temps, c’est agréable de lire un roman aussi concis que sensible, qui ne cherche pas à se faire remarquer par des scènes choc ou des révélations intimes détaillées.



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Love, Theoretically

Ali... Ali... Ali, quelle autrice, j'ai pas les mots!Ce livre est à la hauteur des autres romans d'elle, à la fois drôle, léger et plein d'amour! J'ai adoré ma lecture que j'ai terminé en une journée et une nuit, impossible de s'arrêter, il n'y a jamais de longueur avec Ali! Un fake-date dans l'ambiance scientifique, bref, c'est une super romance à lire et que je recommande à 200%!
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Baiser de velours, tome 1

En prenant l’entièreté du livre, c’est une romance spicy que j’ai adoré. 🩷
Cependant je vais découper mon avis en deux.

La première moitié du livre dans un premier temps :
Je l’ai trouvé très longue, si au début c’était compréhensible pour la mise en place de la relation entre Cheryl et Bastian, je n’ai plus compris l'intérêt quand ils se sont sautés dessus toutes les deux pages sans même se connaître ni d’Eve ni d’Adam. Les relations physiques ont été trop présentes pour moi. L’histoire de l’un, de l’autre et ensemble n’avançait pas du tout. Et j’ai trouvé ça vraiment dommage, j’ai eu l’impression que les scènes privées étaient là pour combler et pas pour apporter quelque chose. Sans parler des nombreuses répétitions, à chaque chapitre.
Cependant, le personnage de Cheryl sort de l’ordinaire. Escort, qui fuit quelqu’un, change de vie et souhaite rester maîtresse de son destin. Je l’ai trouvé très touchante et vraiment badass. Quand a Bastian c’est le parfait rich man qui veut sauver celle qui lui a fait tourner la tête. Son passé est horrible, on a des flashs backs au début qui ont été très durs à lire pour moi. Mais il ne laisse pas son passé définir qui il est et franchement c’est un homme magnifique de l’intérieur comme à l’extérieur.

Pour la deuxième partie du livre :
Alors là, je dis OUI ! Moins de s*exe, plus d’histoire et de révélations. J’ai adoré suivre l’évolution saine de leur histoire en gardant ce côté spicy qui était moins présent et j’ai davantage savouré. Je ne peux pas en dévoiler plus, mais leur histoire avance beaucoup et on découvre une vie qu’ils souhaitaient l’un et l’autre plus que belle ! Les embûches commencent de l’intérieur du cercle de Bastian, en passant par de soi-disant inconnus pour arriver sur une fin plus ou moins prévisible dans les grandes lignes mais vraiment super bien écrite ! J’ai été scotchée par cette fin qui me laisse sur ma faim. Heureusement que cette deuxième partie était mieux écrite et moins lourde car je n’ai qu’une hâte c’est de me plonger dans le tome 2 !
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Xenogenesis, tome 1 : L'aube

On peut déjà être soufflée par l'autrice Octavia Butler, reconnue comme la première autrice afro-américaine de SF. Son œuvre est marquée par une littérature de l'oppression et de la résistance.
Ce premier tome d'une trilogie est sortit en 1987, est d'une modernité incroyable.
La rencontre entre le genre humain et des entités extraterrestres qui transitent sur un vaisseau spatial vivant. Les Oankali sont des êtres très repoussants pour un être humain, ils manipulent la génétique et ils ont crées des organismes vivants avec lesquels ils vivent en symbiose.
Lilith, une femme de 28 ans est réveillée et choisie pour une mission. Modifiée génétiquement, elle lutte au départ contre ces geôliers mais peu à peu apprends à les connaître et se lier avec l'un d'eux.
L'autodestruction violente de la planète Terre a détruit l'humanité, seuls une centaine d'individus ont été sauvés dont Lilith qui devra en choisir une quarantaine et les réveiller à son tour pour former une nouvelle colonie humaine de retour sur Terre. Mais à une condition, ils devront accepter l'hybridation avec les Oankali et en cas de refus, ils seront stérilisés pour former une colonie condamnée à l'extinction.
L'hybridation avec des espèces non humaines est un thème difficile et nous amène à nous poser de nombreuses questions. Lilith malgré son ressentiment intérieur envers ses ravisseurs comprends l'enjeu sous-jacent: celui d'éviter à l'espèce humaine de disparaître et de s'auto-détruire encore une fois dans la même violence que par le passé. La mutation de l'humain est nécessaire à sa survie.
Un style et une vision moderne qui m'a absolument conquise.
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Le roi disait que j'étais diable

Aliénor d'Aquitaine ! Cette reine m'a toujours fascinée, aussi me suis-je plongée avec délectations dans cette lecture que j'imaginais passionnante.
Franchement, ce livre m'est tombé des mains et est venu rejoindre la (pourtant très courte) liste de ceux que je n'ai pas pu terminer.
Clara Dupont-Monod propose ici non pas un dialogue mais deux monologues (hermétiques l'un à l'autre, au moins à première vue) d'Aliénor et de Louis VII. Couple mal assorti, c'est certain... et l'idée aurait pu être intéressante, mais elle prête à ces deux personnages des pensées qui ne sont ni de leur époque ni de leur rang. Aliénor est hautaine, capricieuse, violente, anticléricale, en un mot : détestable ! Et Louis, chétif, versatile, bigot, lâche... Tout cela est à la fois caricatural, creux et cette psychologisation à outrance totalement anachronique !
Aucun souffle, aucun enthousiasme pour cette belle figure médiévale pourtant exaltante ! Je me suis copieusement ennuyée et ai préféré laisser tomber. Sur Aliénor d'Aquitaine, d'autres titres méritent bien davantage le détour, celui-là ne fait que la salir.
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Le Don paisible

"Le Don Paisible" est l'un des plus beaux livres qu'il m'ait été donné de lire. Je le place même au-dessus de "Guerre et Paix" par exemple, que j'adore. Le livre revient sur le parcours d'une communauté cosaque, celle du village de Tatarski, et particulièrement d'une des familles qui les composent, la famille Melekhov. La trajectoire de Grigori, l'un des deux fils de Panteleï Melekhov, constitue le fil rouge du roman et dans les premières parties, l'auteur nous propose le récit de ses amours contrariés, de sa passion pour l'une de ses voisines (mariée) Aksinia et de son mariage avec la sage et travailleuse, Natalia. On suit Grigori quand il part au service puis quand il est mobilisé en 1914. A travers l'évolution de Grigori, le livre décrit la vie des cosaques pendant la Première Guerre Mondiale, au moment de la Révolution puis pendant la guerre civile.
J'ai aimé tant de choses dans ce livre que je renonce d'avance à l'exhaustivité. Et pourtant j'ai initialement eu un peu de mal à "rentrer" dans le récit. La première partie met admirablement en exergue les moeurs un peu rugueuses des cosaques, les activités quotidiennes des habitants de Tatarski, le statut des cosaques au sein de la Russie Tsariste (notamment l'espèce de compromis qui sous-tend leur acceptation de se soumettre au Tsar et de le servir) et leurs rapports aux autres communautés qui la composent. La place des femmes (entre vulnérabilité, exposition à toutes sortes de violences et liberté) est également très bien ressaisie au travers de différents personnages, de façon à la fois très crue et sans aucune caricature.
Les parties consacrées à la Première Guerre Mondiale sont parmi les meilleures que j'ai pu lire sur le sujet. Là encore, le récit est très fin car il montre bien l'évolution d'un personnage comme Grigori, par exemple en ce qui concerne son rapport à la violence. Grigori est confronté à la violence des hommes qui lui apparaissent soudainement comme des loups au travers de diverses épreuves. Il en éprouve du dégoût tout d'abord, semble même traverser une phase dépressive puis à certains moments finit aussi par osciller entre une indifférence blasée et une rage forcenée. Mais il garde en même temps une sorte de "boussole" morale qui l'amène à constamment rester à distance de toutes les exactions dont il va être le témoin aussi bien sur le front que pendant la guerre civile. In fine, le texte démystifie en profondeur tout discours exaltant l'héroïsme des soldats.
Le récit montre aussi très finement comment dès avant la guerre, des agitateurs (en l'occurrence surtout un ici qui deviendra un personnage majeur) s'installent dans les communautés cosaques pour les soulever contre le tsar et les rallier à la cause communiste. Les difficultés rencontrées lorsqu'il s'agit de les mobiliser ressortent très clairement au fil du récit. Les cosaques ne s'identifient ni aux paysans russes, ni aux ouvriers. Dès la révolution, ils éprouvent une certaine difficulté à se situer et souhaitent avant tout pouvoir rentrer chez eux et en finir la guerre. Le texte décrit les ressorts de l'insurrection des cosaques contre le pouvoir bolchevik et le ralliement d'une partie des cosaques à l'Armée du Don. On comprend bien que les intérêts des cosaques ne convergent ni avec ceux des bocheviks ni avec "les officiers" et les nobles des armées blanches. Leur principale motivation est d'éviter de se faire dominer par les uns ou les autres.
On comprend pourquoi Grigori oscille constamment entre les deux camps. S'il a de la sympathie pour la cause bochevik, il ne supporte pas la pente dictatoriale du pouvoir des soviets et est particulièrement révulsé par la justice sommaire que ce dernier prétend mettre en oeuvre. Pour autant, il n'est pas dupe des prétentions à l'intégrité morale des insurgés et se révolte aussi assez vite contre la façon dont les cosaques sont instrumentalisés au sein des armées blanches. Là encore tout est très finement décrit à travers les yeux de ce personnage qui est devenu pour moi de plus en plus complexe et attachant. En particulier, les mécanismes et les effets de la guerre civile au sein d'une communauté comme Tatarski sont magnifiquement dépeints.
A aucun moment, le livre ne verse dans le manichéisme. Il contient en creux une réflexion profonde sur le plan philosophique sur l'engagement idéologique et ses effets ainsi que sur les comportements humains en contexte de guerre. Mais les questions qu'il pose ne sont jamais exposées didactiquement (à la différence par exemple de ce que proposait Tolstoï dans Guerre et Paix qui est riche en moments quasi dissertatifs sur la philosophie de l'histoire). Elles ressortent de la description de situations très concrètes. C'est ce que j'ai grandement apprécié.
A cet égard, il s'agit d'un livre très rare de par sa richesse: il a des aspects romantiques mais aussi des aspects relevant d'un "livre d'action", il a aussi un ancrage historique profond. A certains moments, on a l'impression de se retrouver en plein western. Le tout est décrit de façon imagée et poétique mais sans lyrisme échevelé au sens où les personnages ne sont en rien éthérés, au contraire ils sont profondément incarnés.
Parfois aussi, au travers par exemple de certains personnages comme Prokhor Zykov, l'auteur nous permet de respirer en nous offrant quelques moments de légèreté.
L'écriture m'est apparue à certains moments comme quasi cinématographique et d'ailleurs sur le fond le livre m'a fait penser à un film comme La ligne rouge de Terrence Malik. L'intention de Malik dans ce film était de présenter la nature comme une puissance inéluctable et indifférente aux intentions des hommes (en un sens quasi spinoziste). Or même si Le Don Paisible ne se laisse en rien réduire à un simple récit de guerre, il me semble porteur d'un propos assez proche. En témoigne la place accordée au Don qui est presque un personnage du roman et qui joue un rôle central. Mais aussi à la description du rapport des cosaques et notamment de Grigori à la nature (cette nature que parfois on redécouvre, comme certains personnages, quand on se rend compte qu'on va mourir ou quand on vient d'échapper à la mort).
Bref je n'ai pas fini, je crois, de penser au Don Paisible qui fait partie de ces romans dont la lecture m'a tellement captivée que j'ai eu l'impression de vivre avec les personnages, avec Grigori et ses proches, de pleurer et rire avec eux. Et je ne saurais trop en recommander la lecture.
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