Bonjour,
Une petite salve de validations, les vacances aidant !
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19. Item COQUILLAGE : une plage sur la couverture de ce LIVRE, avec
Gravé dans le sable - Michel Bussi -
Mon avis.
--> la couverture :
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66. Item HASARD : un LIVRE évalué "5 étoiles" par le challenger qui me précède ou me suit dans le tableau de suivi, avec
Le bureau d`éclaircissement des destins - Gaëlle Nohant -
Mon avis.
--> Ce roman a été évalué 5 étoiles aussi par
evergreen13 - item
71. Item BABOUCHKA : un LIVRE mettant à l'honneur les relations entre grands-parents et petits-enfants, avec
La Poule et son cumin - Zineb Mekouar -
Mon avis.
--> je remets l'explication que j'avais donné à Boubile pour qu'elle valide l'ouvrage : Ce roman retrace le parcours de deux héroïnes, Kenza et Fatiha. Kenza a été élevée par ses grands-parents paternels depuis la mort de ses parents. Les grands-parents sont très présents pour Kenza, ils lui offrent un cadre, une vision du Maroc des années 1950, et sont à ce titre assez présents dans le roman. Kenza écrit beaucoup de lettres à sa grand-mère dans le roman pour lui raconter ses tracas et ses pensées.
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100. Item TOP DEPART : l'incipit de ce LIVRE m'a particulièrement marqué.e, avec
Ma tempête - Eric Pessan -
Mon avis.
--> voici les premières lignes qui m'ont séduite :
"La mer est une enfant éclatant de rire au spectacle des bateaux en détresse. A des hauteurs vertigineuses, mousseuses et déchaînées, des vagues s'élèvent, tourbillonnent, s'enroulent, écument et s'ouvrent comme si elles obéissaient à un caprice espiègle. Lourdes, elles hésitent un instant, demeurent suspendues pour mieux terrifier les hommes d'équipage hébétés dont les appels se perdent, mangés par le tumulte. Sur le pont d'un navire, les marins au souffle court hurlent pourtant, ils ne peuvent se résigner au silence, ils implorent le capitaine de leurs voix inaudibles ; solidement agrippé à un mat, le maître d'équipage les aiguillonne, surnomme ses hommes
mes petits cœurs, leur ordonne de garder courage, de ne pas renoncer à l'espoir comme à la lutte. Il faut imaginer la scène : partout ça court, ça s'agite, ça tire une voile, ramène le mat, siffle, peste, rage, pleure, noue d'inutiles bouts, arrime et sécurise, maudit les flots et les vents et le sort et la misère qui a poussé ces hommes à chercher sur les mers une fortune que les terres leur refusaient. Entre deux bourrasques à tordre les os, en tendant l'oreille, on perçoit des prières et des cris de rage. Un navire est en perdition. Des vagues immenses masquent le ciel, dansent et se rient des efforts humains. L'homme appartient au sable, à la glèbe et au roc, pas à l'écume, aux rafales et aux abysses ; marins et passagers fixent de leurs regards écarquillés la fureur de la nature, il s'en trouve pour inviter l'eau déchaînée à briser leur nuque d'un coup, comme on abrège les souffrances d'un animal plutôt que de continuer à le torturer. Autrefois, on raconte que les matelots préféraient ne pas savoir nager pour mourir plus rapidement en cas de naufrage."
Avec tout ça, je devrais avoir atteint le niveau duc.
Merci d'avance et bonne soirée !