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Les Invisibles : Hommes et Femmes de ménage !
Liste créée par fanfanouche24 le 02/10/2022
17 livres.

Les promesses du gouvernement lors des deux confinements, envers ces métiers invisibles...qui, toutefois, ont fait fonctionner le pays pendant la pandémie...ont été bien vite oubliées !

Ces métiers difficiles, méprisés...essentiels, comme les femmes et les hommes de ménage, les assistants. es. de vie, les éboueurs, etc

La reprise d'une lecture singulière mais pleine de drôlerie, mettant en scène un " homme de ménage- assistant de vie"( ** " Homme de ménage " d'Anton Valens, Actes Sud,2010),

m' a rappelé mon souhait de proposer une sélection d"ouvrages sur cette thématique précieuse et instructive, à plus d'un titre....Romans, fictions, récits authentiques, essais sociologiques, etc

Une volonté aussi très forte de lettre en avant ces " Invisibles" essentiels...qui ,en dépit de la déconsidération sociale où on les maintient, gardent " Dignité et courage" !!

Je ne résiste pas à ajouter une réplique facétieuse de Pierre Dac, pour mettre un brin de légèreté à cette thématique délicate, creuset d'affligeantes réalités sociales...!

" Femme de ménage pieuse cherche emploi dans institution religieuse pour regarder ménage se faire tout seul par opération du Saint-Esprit" ( " L'Os à

moelle ")

***2 octobre 2022 **14 septembre 2023@Soazic BOUCARD @



1. Homme de ménage
Anton Valens
3.46★ (29)

" Un jeune artiste s'inscrit dans une agence d'interim : il sera dorénavant aide à domicile. Sa vie de bohême prend alors une tonalité inattendue et ses multiples employeurs, tous d'un âge plus que respectable, deviennent ses pires angoisses ou s'avèrent être ses plus belles rencontres. Humour explosif et regard radicalement anticonformiste portent ce roman tragicomique inoubliable."
2. Une femme de ménage
Christian Oster
3.37★ (255)

"Les romans de Christian Oster ressemblent à un écheveau : on tire sur un bout du fil et toute la pelote se dévide et se met à plat. Ici le fil est une de ces étiquettes détachables que l'on trouve dans les magasins, et sur lesquelles des gens ont inscrit leur numéro de téléphone pour proposer des heures de ménage, du baby-sitting ou des cours particuliers. Jacques qui vient d'être abandonné par Constance cherche une femme de ménage. Sans intention particulière : "Pas de problèmes, une désespérance en fin de course, un métier, une femme de ménage, il ne me manquait plus que le bonheur." Dès qu'il a tiré sur la petite étiquette l'engrenage se met en route pour l'entraîner beaucoup plus loin que prévu. À cause d'un grain de poussière on se retrouve sur le sable et la mécanique tranquille de la vie quotidienne a vite fait de se gripper. L'humour de Christian Oster consiste à banaliser à l'extrême les drames de la vie ordinaire, comme une rupture sentimentale, la solitude, la peur de la mort et, en refusant tout pathétique, à les rendre à la fois plus humains et en définitive plus poignants. --Yves Bellec 4e de couverture Après Constance, c’était devenu invivable, chez moi. J’ai donc engagé une femme de ménage, mais elle ne prenait pas au sérieux la poussière. Quand elle m’a demandé de l’héberger, j’ai hésité, mais je ne détestais pas l’idée d’avoir une femme à demeure. La cohabitation a créé des liens, entre nous. Puis Constance est revenue, j’ai pris peur. J’ai décidé de m’enfuir. J’ai emmené avec moi ma femme de ménage. C’est elle qui a voulu. "Autant le dire tout de suite. On aime les livres de Christian Oster. Leur désespoir, leur folie, leur timidité, leur drôlerie. Cette syntaxe ferme qui enserre un univers en fuite. On se sent comme chez nous lorsque l’on est chez lui. Ses personnages ne sont pas des érudits de la vie. Loin de là. Ils tournoient, allégés du poids des aveux et des audaces, dans le préau de leur existence. Seul l’amour les mobilise. Une femme de ménage est son meilleur roman. Cette manière d’exprimer la douleur sans jamais s’y complaire. Quelque chose, semblable à une forte décharge de vie, soulève le livre dans son entier. Il faut aussi parler de ces silences meurtriers, ces gestes fantomatiques, ces rires inattendus. De ces êtres qui recherchent l’ordre dans la vie pour camoufler le désordre de leur vie. Son style "
3. Mémoires d'une femme de ménage
Isaure
2.90★ (173)

""Ce livre raconte comment je suis devenue votre ombre. Celle qui effleure la surface des objets et rend présentable l'inavouable. Celle qui ouvre les tiroirs, connaît l'envers de vos vies mais file, discrète, à la fin de la journée. Celle qui ne parle pas, prend son chèque et vous remercie." A trente ans, Isaure, fatiguée de l'université, renonce à soutenir sa thèse en Sorbonne. Par goût du propre, elle devient femme de ménage et découvre l'envers du décor. Un an plus tard, elle raconte.Le résultat : un récit cruel et drôle, garanti 100 % authentique, qui décrit par petites touches "la vraie vie" de "vrais gens", des quartiers bobos aux zones dites sensibles. Sa justesse de ton et l'originalité de son auteur en font à la fois un document émouvant, un témoignage exceptionnel et un étonnant texte littéraire."
4. Le Quai de Ouistreham
Florence Aubenas
3.78★ (3425)

""La crise. On ne parlait que de ça, mais sans savoir réellement qu'en dire, ni comment en prendre la mesure. Tout donnait l'impression d'un monde en train de s'écrouler. Et pourtant, autour de nous, les choses semblaient toujours à leur place. J'ai décidé de partir dans une vieille ville française où je n'ai aucune attache, pour chercher anonymement du travail. J'ai loué une chambre meublée. Je ne suis revenue chez moi que deux fois, en coup de vent: j'avais trop à faire là bas. J'ai conservé mon identité, mon nom, mes papiers, et je me suis inscrite au chômage avec un baccalauréat pour seul bagage. Je suis devenue blonde. Je n'ai plus quitté mes lunettes. Je n'ai touché aucune allocation. Il était convenu que je m'arrêterais le jour où ma recherche aboutirait, c'est-à-dire celui où je décrocherai un CDI. Ce livre raconte ma quête, qui a duré presque six mois, de février à juillet 2009. J'ai gardé ma chambre meublée. J'y suis retournée cet hiver écrire ce livre." Florence Aubenas. Née en 1961, Florence Aubenas a fait la plus grande partie de sa carrière de journaliste à Libération, avant de devenir grand reporter au Nouvel Observateur. Depuis juillet 2009, elle est présidente de l'Observatoire international des prisons."
6. Mon père est femme de ménage
Saphia Azzeddine
3.53★ (397)

"« Mon père a refermé la bouche en mâchant dans le vide, il s’est redressé et a regardé sa montre. On était vendredi, je n’avais pas école le lendemain. Donc je pouvais l’aider. Embarrassé à l’idée de m’imposer sa vie, il trouve toujours un moyen d’alléger le truc. Là, il a dit :  — Bon alors mon Polo, tu viendé ou pas ce soir ?  Une petite faute de français rigolote pour soulager tout ça, un peu d’humour pour camoufler le désastre de la soirée. Une soirée qui est sa vie en fait. J’ai souri, ça détend mon père, et j’ai répondu comme à chaque fois :  — Je viendé, je viendé…  Je l’aime mon père, mais j’ai du mal à l’admirer. Souvent, quand je le regarde, il est à quatre pattes, alors forcément, ça manque un peu de hauteur tout ça… » Paul, dit Polo, a 13 ans quand commence sa chronique d’une vie impossible, au milieu d’une famille infernale, où seul l’amour d’un père apporte un peu de lumière. Mais aimer quand on ne peut pas respecter est une douleur de plus. Seulement, ce jeune garçon drôle, lucide, que rien n’abat, a découvert une arme : les mots, et il sait désormais qu’on peut s’arracher à la fatalité.  Y arrivera-t-il ? C’est une autre histoire. Celle de ce livre, où, sur un ton virevoltant, marqué par la vivacité, le sens du rythme et de la formule qui ont fait le succès de Confidences à Allah, Saphia Azzeddine donne la parole aux laissés-pour-compte de notre société, et raconte avec une verve irrésistible les drames et les espoirs d’une adolescence."
7. Madame Perfecta
Antonine Maillet
3.25★ (19)

"4° de couverture : (Edition source : Actes Sud/Léméac - 05/2002) Dans ce récit écrit sur le fil tendu de l'émotion, Antonine Maillet fait revivre la mémoire de celle qui a tenu la barre de sa maison durant vingt ans. Les souvenirs du quotidien qu'elles ont partagé, dans le rire comme dans les larmes, se mêlent aux confidences peu à peu dévoilées de l'attachante Espagnole. Voici Madame Perfecta, la si bien nommée, qui s'en prend au plafond du grenier auquel elle trouve l'air faux et qui cache un trésor. Qui veut son poulailler à Outremont parce qu'une poule lui a déjà sauvé la vie. Qui prend finement sa revanche sur les haïssables cousines de Teruel qui ont craché sur la tombe de sa mère. Madame Perfecta, dont la jeunesse dans l'Espagne franquiste fut marquée par des drames secrets et de grandes passions, et qui a transplanté l'amour de son pays dans sa terre d'élection... Entre vie réelle et vie rêvée, la romancière fait surgir avec un relief saisissant le portrait d'une femme d'exception. En faisant de Madame Perfecta un de ses plus beaux personnages, Antonine Maillet lui a offert la seule destinée qui était à la mesure de son immense soif de vivre. -------------------------------------------- Romancière et dramaturge de réputation internationale, Antonine Maillet est l'auteur d'une trentaine de livres, dont La Sagouine et Pélagie-la-Charrette (prix Goncourt, 1979). Ses oeuvres sont traduites en plusieurs langues."
9. L'odeur des planches
Samira Sedira
3.56★ (64)

"Comédienne dans les plus grands théâtres publics, Samira Sedira se retrouve à 44 ans en fins de droit, faute d’engagements, et obligée de faire des ménages pour survivre. Fille de travailleurs immigrés algériens, elle est alors renvoyée brutalement à ses origines sociales, elle qui croyait s’en être échappée. Dans ce journal du désenchantement, elle croise les fils de sa mémoire familiale, son quotidien de bonne à tout faire et son amour pour le monde du théâtre. "
10. La porte
Magda Szabo
3.77★ (2696)

11. Les aides à domicile : Un autre monde populaire
Christelle Avril
3.75★ (7)

"Ce livre nous fait plonger dans le monde des aides à domicile, dans les coulisses de leur travail et de leurs conditions d'existence. Il permet de se représenter les contraintes qui pèsent sur les femmes qui assurent les soins quotidiens aux personnes dépendantes dans l'isolement des domiciles privés mais donne aussi à voir toutes les formes de ressources et de gratification qu'elles puisent dans cette relation. Il s'adresse à tous les professionnels du secteur ' personnels et responsables politiques des conseils généraux en charge de la dépendance, médecins, direction et employés des structures associatives, personnel infirmier et aide-soignant, aides à domicile, qui souhaitent aujourd'hui voir cette activité mieux reconnue (mieux payée, plus qualifiée, plus protégée). De plus en plus nombreuses sont les personnes âgées et leurs familles, qui ont aujourd'hui à se poser la question de l'emploi d'une aide à domicile. Parmi elles, certaines trouveront dans le récit du travail et de la vie de ces aides à domicile des éléments pour les aider à faire leurs choix et orienter leurs attitudes avec ces professionnelles. "
12. C'est lundi aujourd'hui
Sytske van Koeveringe
3.15★ (56)

"Julia, trente ans à peine, est une jeune femme solitaire qui gagne sa vie en faisant des ménages. En pénétrant dans leurs maisons, leurs appartements, elle se confronte à une galerie de personnages singuliers dont elle va observer les habitudes et les âmes à mesure qu'elle nettoie leurs intérieurs. Mais elle va aussi perdre pied. Pourquoi ne pas prendre possession de la baignoire de l'appartement 61, du salon de la 122-D, se nourrir quasi exclusivement de chips chipées ou déguster une bouteille de rosé sur une terrasse qui ne lui appartient pas ? Sytske van Koeveringe nous offre avec C'est lundi aujourd'hui un premier roman envoûtant et insolite. En mettant en scène une femme de ménage pour qui la réalité s'effrite, dans une langue saccadée qui empêche tout épanchement émotionnel, elle nous oblige à regarder par le trou de la serrure et à sortir de notre cocon."
14. L'île des femmes de ménage
Milena Moser
3.67★ (56)

"Depuis le début Irma déteste Mme Schwarz, la brillante avocate chez qui elle est femme de ménage, et toute sa famille de philistins. Or voici qu'elle soupçonne puis découvre l'horrible secret des Schwarz : la grand-mère, Nelly sous sa protection, Irma va mener à bien la plus implacable des vengeances. Après quoi les deux femmes pourront s'envoler vers " l'île des femmes de ménage "... Troisième livre d'une Zurichoise de trente ans, ce roman qui allie de façon singulière le sourire et la noirceur a connu un grand succès en plusieurs langues."
15. Maid
Stephanie Land
3.92★ (154)

Proposition d'elea2022
16. Le journal d'une femme de chambre
Octave Mirbeau
3.94★ (2273)

Suggestion de jvermeer
17. Une rose et un balai
Michel Simonet
3.86★ (253)

14 septembre 2023 / Lecture du moment grâce à une amie... "La couleur orange est aveuglante. Personne ne distingue l’homme dans sa tenue de travail, dont l’éclat fait aussitôt barrière : circulez, rien à voir, juste un balayeur. Celui-ci fait exception, la rose fraîche attachée à son chariot d’ordures le rend visible et le fait remarquer. Le truc est bien connu, les chefs d’Etat aussi ont un fanion à leur voiture, il demeure efficace. On cherche à voir qui se cache derrière les vitres teintées ou sous la tenue orange. Avec Michel Simonet, on n’est pas déçu. Cet homme porte sur lui la joie qui l’habite. Non pas l’hilarité bruyante du rigolo, mais un bonheur paisible que le regard atteste et que vient nuancer une pointe d’ironie – les lunettes à monture orange assortie au costume de travail, par exemple. Une joie profonde et discrète, celle de l’âme et de l’esprit, celle du croyant et du lettré. Pour l’âme, il s’en explique sans forfanterie ni fausse pudeur : «chrétien à l’air libre», avec «la foi du cantonnier», suivant le Christ en souliers à coque renforcée. Pour la gamberge littéraire, il l’assaisonne de clins d’œil potaches, signant «Joachin du Balai» ou pastichant Prévert : «Je vous salis ma rue…» Notre balayeur n’a rien de pédant, mais il est conscient de son capital culturel. Formé au collège Saint-Michel, pour tout dire, sur un modèle classique à l’épreuve du temps. Humaniste, on peut le dire aussi. Cela se voit bien dans son rapport au travail, intellectuel ou manuel. Je me plais à situer Michel Simonet dans la ligne du formidable savant bâlois de la Renaissance, Thomas Platter, homme de plein air et infatigable marcheur lui aussi, frotté lui aussi de latin, de grec et d’hébreu, qui n’était pas capable seulement d’écrire un livre, mais encore de l’imprimer et de le relier de ses mains. Il n’y a pas, aux yeux de ces gens-là, d’ouvrage noble et d’ouvrage trivial, seulement du travail bien fait ou bâclé. Il n’y a pas non plus de travail facile. Les outils du balayeur sont lourds, ses horaires pénibles, et l’humeur du ciel souvent difficile à supporter. Lui voit le bon côté des choses : passer sa vie en plein air, tenir une belle forme athlétique, et jouir dans son emploi du temps d’appréciables marges de liberté. Humanisme, optimisme, cela va de pair : cherchez le bon côté des hommes et des choses, enseignaient les Anciens, il en existe toujours un. Et quelle joie de le découvrir, ou de le retrouver ! Notre balayeur me fait penser à l’ouvrier des trams dont Italo Calvino a fait le héros d’un livre de contes : Marcovaldo enchante sa banlieue milanaise comme jadis Merlin la forêt de Brocéliande. Tous deux pourvus d’une famille nombreuse et d’une humble occupation, Marcovaldo et Simonet dénichent en toute saison des merveilles au fil des rues, au rebord des trottoirs, au pied des réverbères… Pauvres touristes, qui arpentez nez en l’air les centres historiques, vous ne connaîtrez jamais que tours de cathédrales et frontons de palais ! Les vrais connaisseurs marchent les yeux au sol, ils regardent à la bonne hauteur. Ils savent que le tissu urbain n’est pas architectural d’abord, mais social, et que sa trame est faite d’indices à interpréter : un mégot, une canette, un préservatif, une fleur séchée, une mitaine d’enfant… Au bout de la piste, un peuple entier, avec mille histoires d’amour, de solitude ou d’amitié. Et comme toujours, la quête est plus belle encore que le but. Michel Simonet a donc fait ce livre foutraque et plein de santé, qui ne ressemble à rien, sauf à ce dont il traite : un homme, son métier, sa ville."
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