2 – J'avais très envie de poursuivre l'aventure avec les six exilés. Je me suis donc rué sur ce second opus. J'en ai même profité pour acheter le troisième numérique.
J'avoue que j'avais déjà perdu un peu le fil de l'aventure, j'ai eu un peu de mal – juste un peu – à me replonger dans l'intrigue. La première chose qui saute aux yeux fut que l'on est directement plongé dans l'action. Ce qui m'avait emballé et donné de bonnes sensations, je ne l'ai pas retrouvé, à savoir cette situation cocasse où les protagonistes sont devenus survivalistes. Il est vrai que j'aurais aimé que le récit prenne une autre dimension comme par exemple que le groupe essaie de passer la frontière en mode Sam Fisher. J'ai bien aimé la carte au début qui représente la situation actuelle. En y regardant de plus près, on y trouve un air familier, puisque l'atlas ressemble à l'Inde et le Bangladesh.
Ce second opus est très inégal dans la mesure où le seul personnage qui domine tous les autres n'est autre que Ikta Solork – ce jeune rebelle. Deux protagonistes féminins se montrent un peu (Yatorishino Igsem et Chamille Kitra Katjvanmaninik). Quant aux autres, ils ne sont présents que sur les quelques planches, un comble puisque Haroma Bekkel est représenté sur la très belle couverture.
L'histoire est plus complexe que précédemment. Les raisons d'une guerre ancestrale entre l'Empire de Katjvarna (l'Inde) et la République de Kioka (le Bangladesh) sont donc détaillés et énumérés.
J'ai bien aimé cette seconde trame. «
Alderamin on the sky, tome 2 » est bancale sur ses personnages. Là où « Le couvent des damnées » s'en sort admirablement, ici seul un personnage étouffe les autres. C'est un très gros point négatif. Je n'arrive pas à m'imprégner des autres figurants. Même ces petits êtres sont inexistants et cela m'a déplu. Quant à l'histoire, elle est agréable et est intéressante. J'espère surtout que la suite sera plus dynamique et prometteuse.