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EAN : 9782322462292
130 pages
Books on Demand (19/12/2022)
4.67/5   6 notes
Résumé :
Les aventures désopilantes d'un groupe d'amis, déambulant dans un petit village de la France du COVID, bien accompagné par le beaujolais qui coule à flots. Un voyage truculent dans la culture de nos régions et de notre pays à travers une histoire corsée, prétexte aux bons mots et aux références et dont la philosophie n'est pas absente.
Un roman qui nettoie votre moral ...
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Hasard des Service Presse, J'ai enchainé avec un deuxième livre se passant en 2020, année Covid, mais là je le savais ;-). le confinement est terminé, mais le couvre-feu est en place, et cela va amener Antoine, caviste, à recueillir dans sa cave une troupe de joyeux lurons pour une nuit de beuverie, de beuverie certes, mais pas que.
Ils sont tous amoureux de la langue française, pas uniquement celle des livres, mais aussi celle que l'on parle au fond des campagnes, avec ces termes régionaux, et surtout aussi l'argot, qui j'ai redécouvert avec joie, qui m'a remis en mémoire quelques-uns de ceux qui l'avaient jadis mis à l'honneur :
« Michel Audiard, Alphonse Boudard, Frédéric Dard … Tiens, tous des noms finissant en « Ard », c'est marrant, c'est de l'art. »

C'est jubilatoire, le sourire ne m'a pas quittée pendant toute cette lecture. On y croise des personnages pittoresques, on est confronté à des situations improbables, parce qu'évidemment ce groupe de refaiseurs du monde ne va pas rester bien sagement calfeutré. Et la promenade nocturne dans ce village du Beaujolais donnera lieu à quelques scènes désopilantes.

Mais et, je voudrais insister là-dessus, en dehors du plaisir de la langue, de la drôlerie des personnages et des situations, ce qui m'a plu dans ce livre, c'est la justesse des échanges entre ces personnes. Sans se prendre au sérieux, et mine de rien, ils philosophent, et nous parlent d'amour, de liberté, de respect des autres, d'acceptation de la différence, de tolérance, d'art et de création.
Un énorme merci à l'auteur pour m'avoir proposé ce livre et un immense aussi à Ashlie dont la critique m'a décidée.
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Je me suis éclaté !! Un vrai régal !

Le sourire ne m'a pas quitté tout le long.

C'est décalé et aussi frais que le Beaujolais.

Une lecture qui nous rappelle que les bonnes choses sont simples.

C'est riche de philosophie, de références, et de joie de vivre.

Dans ce roman, en autoédition, nous suivons un groupe d'amis, en pleine épidémie Covid, en ayant la belle sensation d'être autour d'une table auprès d'eux, avec leurs certitudes, leur culpabilité, leurs amours, leurs amitiés, on les écoute refaire le monde ensemble dans leur intimité. Cette bande de copains nous invite à les rejoindre à leur table, chez Ferdinand, le caviste.

Alors je vous les présente : il y a Antoine, Jacky, Gros Fred, Françoise et Sarah... Avec leur passé, les histoires familiales et leurs vies intimes.

Les mots y résonnent à la manière de Renaud ou encore Brassens avec des mots crus, vrais et sans filtre.

J'applaudis cette mise en avant de la culture française, de son amour pour la langue ainsi que la mise en avant de certains artistes.

"C'est cela aussi, la liberté. Lutter contre ce lissage des lettres, continuer Michel Audiard, Alphonse Boudard, Frédéric Dard... Tiens, tous des noms finissant en -Ard, c'est marrant, c'est de l'art."

J'ai bien aimé les clins d'oeil sur les délations collabo.
"Les lois sont les mêmes pour tout le monde, mais on peut bien faire une exception pour ceux qui les inventent, non ?"

Pas besoin de foncer tête baissée vers les Top 10 des livres se trouvant en vitrine pour passer un bon moment... Vous avez une belle perle juste ici !

Cette lecture m'a donné envie de continuer mes lubies, de toucher à un maximum de choses sans culpabiliser de ne pas aller jusqu'au bout. Parce que oui, « l'important, c'est de se faire plaisir, pas de plaire. »

Nous ne pouvons pas être bons dans tout mais soyons alors bons dans nos petits riens en se sentant bien à l'intérieur.

Je suis contente de savoir faire 4 notes à la gratte sans savoir jouer une chanson entière, contente aussi de réussir 3 positions de Yoga sans pour autant réussir à faire le « Prasarita Padottanasana» Keskelle dit ? (Je vous invite a regarder cette jolie posture sur Internet), Je suis aussi contente de savoir recopier un dessin presque à l'identique sans calque sans être une dessinatrice. Voilà, je suis contente de me faire plaisir dans les petites choses simples.

"La création, c'est la vraie liberté. Quand tu créé, quoi que ce soit, tu es à l'intérieur de toi-même, tu n'entends plus rien, ne penses plus à autre chose, tu es juste avec toi, complètement libre"

Alors merci à l'auteur pour cette joie et bonne humeur, pour ce souffle de liberté et que je ne peux qu'encourager pour continuer et ne pas lâcher sa plume !

Faites-moi confiance, je le recommande sans hésiter.
Lisez-le, parce que ça fait du bien !

J'espère sincèrement vous avoir donné envie de le lire... Si oui, Alors, foncez sur www.bod.fr pour vous le procurer.

Comme c'est si bien dit par l'auteur : c'est "un roman qui nettoie votre moral !"

Je vous laisse sur une citation de Bernard le Bovier de Fontelle qui clôture parfaitement :
"Ne prenez pas la vie trop au sérieux. de toute façon, vous n'en sortirez pas vivant !"
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Un roman qui remuscle les zygomatiques !

Les années Covid n'ont pas été des plus drôles mais ce petit bouquin nous rappelle que nous avons aussi vécu de chouettes moments, comme les protagonistes qui vont s'en payer une bonne tranche pendant quelques heures, heures qui seront trop courtes pour le lecteur, et prolongées au delà du couvre-feu pour nos héros.

Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait livresque ! le flacon en l'occurrence, c'est du Beaujolpif autour duquel une bande de potes et un nouveau venu vont se retrouver pour refaire le monde, raconter des souvenirs pas piqués des hannetons, discuter société, culture, et surtout prendre un bain d'amitié.

Le langage est argotique, multi-régional, français aussi (heureusement), c'est truculent. Même si des mots m'étaient totalement inconnus, le contexte m'a pratiquement à chaque fois permis d'en comprendre le sens. Maintenant, vais-je les retenir ou pouvoir les replacer dans un texte ou une conversation pour jouer la maligne ? Peut-être après plusieurs relectures, mais l'important n'est pas là, seul le rire compte.

Merci à Anne-So, @Dannso, directement et par ricochet à Ashlie pour ce moment rigolo !
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Un gros coup de coeur. Je le relirai très certainement.

Une rencontre impromptue entre des amis dans la boutique d'un caviste tourne en discussion où l'on refait le monde.

Il y a de l'argot. Beaucoup d'argot. Je me suis demandée si j'y survivrais car naturellement, l'argot français moi, je ne l'entends pas souvent, même très peu.

Après deux ou trois pages, je me suis aperçue que sans savoir exactement ce que les mots voulaient dire, je comprenais tout de même le sens. Il y a de jolis mots tout de même.

Il y a de l'humour; tout plein d'humour. L'humour que peut apporter un surplus d'alcool mais aussi l'humour pour le plaisir de taquiner et contrarier les amis.

Il y a du plaisir; le plaisir de partager une bonne bouteille entre amis, le plaisir de gens qui sont bien ensemble, sans crainte du jugement.

On philosophe tout en étant tolérant envers les autres. Essayez donc de jaser Covid sans heurter les convictions de quelqu'un.

Les personnages ne sont pas beaucoup décrits, on apprend à les connaître par leur discours.

J'ai passé un très bon moment de lecture, quoique court. J'ai appris de nouveaux mots, que je n'utiliserai probablement jamais. J'ai terminé ma lecture et j'en voulais encore.

Comme l'auteur le dit: * Ça vient d'où tout ce charabia? le pire c'est qu'on comprend pratiquement tout, comme si c'était en nous tous ces mots. *

Merci à l'auteur de m'avoir proposé son livre à chroniquer. La québécoise a beaucoup apprécié. Merci à Simplement Pro.
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C'est un petit roman qui fait du bien.
En plein confinement, quelques villageois se retrouvent autour d'un verre de vin chez le caviste. L'heure du couvre-feu arrivant, ils enchaînent les bouteilles de vin et décident de braver l'interdit en partant en vadrouille, au risque de croiser l'odieux policier de service.
Je suis totalement d'accord avec la deuxième partie de la 4ème de couverture ci-dessus. Il y a des thèmes importants abordés avec une touche d'humour et beaucoup de bienveillance, de tolérance et de douceur.
Ce roman pose des questions, donne des pistes de réflexion.
J'ai vraiment eu l'impression de me trouver aux côtés d'une bande d'amis, à la campagne. L'argot m'a beaucoup amusée. Dire que j'ai compris chaque mot serait mentir mais j'ai compris le sens des phrases et je pense que c'est l'essentiel!
J'ai beaucoup apprecié cette lecture, j'aurais juste aimé qu'elle dure plus longtemps.
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
— Bois un canon, après tu sauras peut- être… ou pas !
— J’dis pas non. Tant qu’à être trempé à l’extérieur, autant s’humidifier l’intérieur. Rien de meilleur que l’équilibre pour le corps !
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De vieilles bouteilles qui remontaient jusqu'à 1890 ornaient un présentoir au fond de l'unique pièce. C'était une vraie cave, sans tambour ni trompette. Pas un magasin sans âmes aux meubles Design et à la vitrine prétentieuse, baignés de lumières pétantes qui agressent les nectars. Quelques araignées tissaient leur toile dans les coins de ce local aux ombres salvatrices pour les précieux liquides.
Un endroit chaleureux qui sentait la vie simple, l'amour des bonnes choses et l'amitié.
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La lecture aussi est une forme d’art : On peut l’aborder sous différentes formes et elle nous libère d’un quotidien parfois sinistre en nous faisant voyager sans restriction.
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Claudette, elle s’appelait. Son dabe était camerounais et sa daronne alsacienne, blonde comme une pale ale. J’vous dis pas l’mélange que ça donnait. Sa peau, c’était de l’ébène brillant comme les boucles d’oreilles d’feu la Reine Mère. Elle avait les traits, très très fins, et une bouche… Une bouche… Miam… qui donnait faim. Et avec ça, des yeux marrons, très coquins, vous voyez ce que j’veux dire. Bref, on cause philosophie, époque de merde, gens méchants, transports mal desservis, vie chère, capote hors de prix, etc. Moi je commençais à en avoir un coup dans l’escarbille et je décide de descendre d’un étage, histoire de poser mon fion plus confortablement, sur mon plumard. Elle a pris ça pour un signal, la donzelle. Elle m’a extrapolé le cigare à moustache en moins de temps qu’il n’en faut à un polak pour sécher son glass. T’aurais vu ça. De l’artisanat pure souche. Une habileté dans les doigts, qu’à côté on dirait que Django joue de la gratte avec des gants de boxe. Elle m’a interprété un air de pipeau pas piqué des hannetons. Moi, vous m’connaissez : calme, tranquille, mais si on m’fait monter le Zéphir, j’deviens tornade. Surtout que quand j’ai les ailerons qui commencent à divaguer, j’ai l’érection facile. J’lui ai fait une fête. Mieux qu’un bal des pompiers, si j’ose dire. Elle avait tellement les miches qui fumaient qu’elle s’est mise à bramer du Florent Pagny. Comme quoi qu’on pouvait tout lui prendre mais qu’on n’aurait pas sa liberté de penser. J’y ai tout pris, mais j’lui ai laissé le reste, c’était à elle, j’en avais rien à braire. Après sa ramonée, elle s’est mise en chien de fusil, avec un sourire jusqu’aux deux esgourdes, et des yeux où tu pouvais lire de la reconnaissance. Oui oui, vous foutez pas d’ma gueule. De la reconnaissance ! ....
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Pierrot dit Loustic, dit l’Elastique, dit l’Arsouille, dit l’Anguille, dit l’Astec, dit Totoche, était un octogénaire des plus vigoureux. Son espièglerie, associée à sa maigreur et à son énergie débordante, lui avait valu ces nombreux surnoms qui le qualifiaient à merveille. Il était grand, taillé comme un clou, mais plus fort qu’un haltérophile dopé. Il se dandinait sur ses jambes maigres, les épaules toujours en mouvement, comme désarticulées.
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