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EAN : 9782845451506
505 pages
Editions des Syrtes (15/10/2009)
3.65/5   10 notes
Résumé :
Berlin, 9 novembre 1989… Le mur est ouvert. La République démocratique allemande ferme boutique. Son existence ne tenait qu’à un mur. Un mur qui n’était que la partie visible de l’iceberg. Dessous se cachait la Stasi, ce monstre tentaculaire de la guerre froide, cette police secrète à qui rien n’échappait. C’est dans son antre que nous emmène l’auteur.

Pendant près de trente ans, il a affronté à Berlin-Ouest et en RFA les agitateurs et désinformateur... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Voilà un livre qui mérite d'être lu ! Jean-Paul Picaper, germaniste, a enseigné à l'université de Berlin Ouest avant les années 67-68 et décrit par le menu les opérations d'infiltration de la Stasi à l'Ouest. L'objectif était de pourrir Berlin-Ouest de l'intérieur, de déstabiliser le système au point qu'en fin de compte les habitant de Berlin Ouest auraient « spontanément » demandé leur rattachement à la RDA!

Les 100 premières pages sont particulièrement intéressantes car elles donnent une analyse détaillée de l'opération qui a donné naissance à mai 68.
La Stasi avait infiltré de longue date les milieux étudiants et l'université où régnait une propagande incessante sur les thèmes classiques de l'Est comme le pacifisme et la dénonciation de la RFA comme machine à recycler les anciens nazis. Mais le plus intéressant est l'utilisation de thèmes hétérodoxes comme la « libération » des moeurs et le soutien à des mouvements d'apparence libertaire comme l'opposition extraparlementaire (APO), ce qui était bien loin de l'idéologie dominante dans l'austère RDA.
Les libertaires étaient l'arme idéale pour déstabiliser l'Ouest : ce sont des professeurs qui ne veulent pas rentrer dans le rang qui subissent un harcèlement constant, comme celui-ci qui fut entouré d'une ronde de filles aux seins à l'air dans son amphi pour l'empêcher de faire cours.
Blague d'étudiants direz-vous ? Non.

Nous en arrivons à l'affaire de la visite du Shah d'Iran à Berlin-Ouest en 1967 qui va servir de détonateur. Les membres du Parti communiste iranien étaient réfugiés à Berlin-Est et voulaient faire un carton. Mais c'est surtout la Stasi qui voulait que la manifestation dégénère pour discréditer la police de l'Ouest et attiser la colère étudiante. le policier Kurras qui tue (au hasard) l'étudiant Ohnesorg au cours de la manifestation contre le Shah était un membre de longue date de la Stasi, et le restera jusqu'à la fin de la RDA.

Dès lors, le cycle de la violence pouvait s'enchaîner : les responsables étudiants attribuèrent la responsabilité de l'assassinat à la presse Springer et les manifestations violentes se succèdèrent. le long des 200 Km de route entre Berlin-Est et la RFA, la RDA organisera une haie d'honneur du FDJ, les jeunesses communistes allemandes, pour honorer l'étudiant Ohnesorg, victime du "fascisme", en fait victime de la Stasi et de ses amis gauchistes.

Pain béni : un excité va attenter à la vie de Rudi Dutschke, ce qui va mobiliser les manifestations étudiantes en Europe, à Paris notamment.

Mais le plus intéressant est le récit de Bettina Rohl, la fille d'Ulrike Meinhof, qui est partie en guerre contre les dérives de sa mère et celle des anciens gauchistes de la Bande à Baader.
Elle dénoncera particulièrement le comportement criminel de Joschka Fischer, qui deviendra plus tard ministre de la RFA. Elle dénonça également les aventures pédophiles de Cohn-Bendit qui furent pour la première fois publiées dans la revue gauchiste dirigée par son père (qui a depuis reconnu ses erreurs), et qui étaient en fait, selon elle, un opération de diversion : Cohn-Bendit a rédigé cet article juste après la manifestation qui suivit la mort de sa mère, le 10 mai 1976, à Francfort. «Parce qu'un peu de massage d'âme en public était considéré comme une diversion nécessaire à cause de la tache honteuse que représentait la manifestation Meinhof», où un policier avait été grièvement brûlé, tentative de meurtre que Bettina Rohl impute à Joschka Fischer. Par cet écrit, Cohn-Bendit aurait voulu «faire doucement et pieusement oublier la violence de la démonstration Meinhof».

Ces mythes ont la vie dure, puisque ces mensonges sont repris dans le film sur La bande a baader tourné en 2007, sans aucune prise en compte des révélations tant de Picaper que de Bettina Rohl. Naturellement, le livre de Bettina Rohl, So macht Kommunismus Spass n'est traduit dans aucune langue étrangère... Je me demande bien pourquoi. Pas vous ?

Enfin, précisons que c'est Hugues Keraly, proche de l'OAS en 68, qui révèle sur son site SedContra, que Cohn-Bendit, avec lequel il a fait le coup de poing "contre le pouvoir gaulliste", est venu à Paris avec l'argent de la Stasi pour propager l'incendie déclenché à Berlin. Il fallait faire tomber De Gaulle, ce en quoi il reçu l'aide services américains comme le raconte Vincent Jauvert dans L'Amérique contre De Gaulle : Histoire secrète, 1961-1969. 68 ce fut l'union sacré de l'extrême-droite, de l'extrême-gauche (où se formait les héritiers de la grande bourgeoisie qui ont depuis pris le pouvoir) pour abattre le gaullisme. Tout cela est très bien expliqué dans Néo-fascisme et idéologie du désir : Mai 68 : la contre-révolution libérale libertaire

Pour le reste, le livre décrit en détail le fonctionnement de la Stasi, l'affaire Guillaume... de l'espionnage plus classique, comme dans les films, sauf que c'est réel!

On regrette le style de l'auteur avec parfois des phrases lourdes, voire incompréhensibles et des raccourcis à la gloire de la démocratie libérale à l'américaine sans rapport avec le sujet: la pourriture d'un système ne donne aucun brevet de vertu au système opposé!
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le vingtième anniversaire de la chute du mur de Berlin a récemment braqué le feu des projecteurs sur cette extraordinaire capitale d'une Allemagne qui poursuit sa réunification et voit souffler sur elle un vent d'Ostalgie, la nostalgie d'un régime de la RDA soudain paré de qualités que n'aurait pas la République Fédérale, inapte à générer les satisfactions économiques qu'on attendait immédiatement d'elle.
L'ouvrage de J.P Picaper vient donc à point pour rappeler ce qu'était le régime de la RDA, où sévissait la police politique dénommée Staatsicherheit (Sécurité d'Etat), la Stasi, organisation redoutable et tentaculaire dont on continue à analyser l'impact, maintenant que, suite à sa dissolution, l'accès à ses archives (du moins celles qui n'ont pas été détruites) est ouvert et que les langues ont pu se délier.
J.P Picaper a passé une grande partie de sa vie en Allemagne, à Berlin en particulier. Son témoignage personnel s'insère donc sans difficulté au sein des événements qu'il décrit et analyse. Certes, sa présence sur place n'aurait pas suffi à lui conférer davantage de clairvoyance qu'à d'autres, mais il se trouve que c'était sa formation et son métier, d'analyser, puisqu'il faisait des études d'histoire et de sciences politiques. On peut donc dire que ce livre se présente comme une forme de somme de ce qu'il a recueilli sur le sujet, en croisant et en mettant en perspective ses observations sur le terrain et tous les autres renseignements récoltés, directement ou par voie documentaire.
L'histoire de la STASI étant indissociable de celle de l'Allemagne, c'est celle-ci que l'auteur revisite tout au long d'un demi-siècle et avec elle toute la géopolitique de l'Europe occidentale, du partage de l'Allemagne d'après-guerre à la chute du mur et aux raisons pour lesquelles la Stasi n'a pas pu l'empêcher, en passant par toutes les étapes liées à l'évolution du comportement du bloc soviétique.
En scrutant les faits et gestes de la STASI, des plus tristement quotidiens (surveillance permanente de la population, méthodes d'interrogatoire des présumés dissidents...) aux manoeuvres les plus dissimulées, J.P Picaper retrace notamment l'historique de la révolte étudiante (qui mena, en France, à mai 68) et traque le rôle qu'y tint la manipulation idéologique venue de l'est.
Si l'auteur ne cache pas ses convictions idéologiques, je n'ai pas eu l'impression qu'elles nuisaient à la qualité de son enquête car il n'affirme jamais rien sans apporter des preuves documentées à l'appui de ses dires. Et aussi bien les témoignages que les entretiens menés, qui composent la dernière partie du livre, viennent étayer ses propos, en les complétant le cas échéant ou en leur donnant un éclairage particulier.
Dense, extrêmement fouillé, l'ouvrage risque cependant de sembler trop analytique à ceux qui souhaiteraient seulement une vue d'ensemble sur la question. Mais l'abondance des informations qu'il délivre peut leur servir de base documentaire pour l'étude de tel ou tel point particulier de la période évoquée (même si l'absence d'index ne facilitera pas ce type d'approche) .
En revanche, il passionnera quiconque souhaite se plonger dans les méandres de l'Histoire et voir décortiqués les desseins et les actes de ceux qui, derrière, tiraient les ficelles (ou essayaient de le faire). Au passage, ils apercevront cette multitude d'histoires particulières dont l'Histoire est aussi tissée, beaucoup des destins individuels (de personnages haut placés ou connus à bien d'autres qui ne le sont pas) évoqués au travers de ces pages pouvant d'ailleurs, à eux seuls, donner matière à une trame romanesque (et certains l'ont sûrement déjà fait car les romans d'espionnage ont puisé dans cette manne).
Pour conclure, je ne peux m'empêcher de vous citer le commentaire que fait J.P Picaper du film "La Vie des autres" (dont l'action se passe en 1984 à Berlin-Est), paru en 2006 :
« Ce film donne une image vraie de la RDA et des pratiques de la Stasi. Malheureusement on ne connaît pas un seul cas d'agent de la Stasi qui, comme le héros du film, Wiesler, aurait été pris de remords dans l'exercice de ses fonctions. Bien au contraire, la plupart d'entre eux ont cherché après la chute du mur à justifier leur tâche ou à se taire sur les méfaits qu'ils auraient pu commettre. Ils n'avaient jamais entendu parler des prisonniers politiques. Cela n'entrait pas dans leurs attributions. Et aucun d'eux, naturellement, n'a été interrogateur à Hohenschönhausen. Or, les actes et pratiques des interrogateurs étaient d'une telle perversité que la plupart de leurs victimes n'ont pas survécu sans traumatismes psychiques ou physiques. Ces victimes ont donc été punies leur vie durant pour avoir eu affaire à eux, qui jouissent, de leur côté, d'une douce quiétude. La société qui a succédé à la RDA est ainsi bâtie sur une injustice flagrante. »
Lien : http://brize.vefblog.net/_13
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Ouvrage très riche et documenté, et qui plus est bien écrit, sur la naissance et les pratiques de ce qui fut l'une des plus grandes organisations secrètes de notre époque.

Le ministère de la sûreté de l'état (Ministerium für STAatsSIcherheit) de la RDA était conçu comme une police de type politique (un peu comme la Tcheka) qui avait pour mission le renseignement, l'espionnage, et le contre espionnage. Des années 50 à la chute du Mur, M. Picaper nous guide au sein de cette administration tentaculaire et gigantesque, zone tampon entre l'europe de l'ouest et la zone sous domination soviétique, dans un contexte de tensions
internationales inhérentes à ce monde bipolaire, marqué par la guerre froide.

Au fur et à mesure des chapitres, on nous décrit l'organisation en tant que telle, ses hommes de têtes, les susceptibilités personnelles et les rivalités. Sa direction, ses missions - notamment celle d'infiltration des mouvements étudiants des années 70 ainsi que son appui aux groupuscules terroristes (not. action directe) et les nombreuses tentatives de destabilisation afin de récupérer au final Berlin Ouest dans son giron.

M. Picaper connaît de quoi il parle. Sa connaissance et son expérience de l'histoire contemporaine allemande sont particulièrement achevées et il a lui-même été gratifié d'un dossier au sein des archives de la Stasi.

Car la STASI collectait tout. Elle disséminait ses agents partout, y compris dans les sphères politiques ouest allemandes, ouvrait des dossiers sur chaque personne aux velléités de dissidence.

Bien sûr, de nombreux chapitres sont consacrés aux pratiques de la Stasi: enrolement plus ou moins volontaire, enlèvements, assassinats, manipulations, séquestration, épuisement physique et psychologique, harcèlements divers... Parfois farfelus, souvent aux conséquences dramatiques.

Jusqu'à la chute du mur, la dissolution de la Firme et la mise en place d'une commission d'accès aux archives (dont une partie a néanmoins pu être détruite).

Enfin, tout un chapitre est consacré aux témoignages de personnes directement concernées par la stasi, victimes, famille de victime, anciens agents. Ce document est en outre bien écrit, ce qui le rend donc intéressant ET agréable à lire.

Chaudement recommandé à tous ceux qui sont intéressés par cette période, donc.
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Jean-Paul Picaper, professeur de sciences politiques à l'université de Berlin-Ouest pendant treize ans puis journaliste pendant 26 ans, décortique l'infâme fonctionnement de la STASI dans les entrailles du Mur de Berlin.
La STASI (descendante de la Tcheka Soviétique de Lénine et Dzerjinski) créée en 1950, était la police politique du régime Totalitaire Communiste de la R.D.A. (Allemagne de l'Est) « filiale » de l'U.R.S.S., et dont les fonctions tyranniques étaient d'appliquer contre la population Est-Allemande :
– La Terreur ;
– La surveillance, la délation, l'oppression, la répression ;
– L'espionnage ;
– L'endoctrinement Idéologique, notamment dans les Jeunesses Communistes… ;
– le mensonge, la propagande (Agit-Prop) ;
– Des fausses accusations totalement aberrantes :
– Des rafles et arrestations arbitraires ;
– Des tortures physiques et psychologiques ;
– Les exécutions sommaires ;
– Etc..

Cette STASI comprenait des effectifs gigantesques avec 100 000 salariés officiels, plus, les non-officiels, soit un total de 300 000 agents sous ses ordres, pour une population de seulement 17 millions d'habitants en R.D.A..
Bref, le plus grand réseau d'espionnage et de répression contre sa propre population, de l'Histoire.

Le 13 août 1961, pour stopper la fuite des Allemands de l'Est (R.D.A.) vers l'Allemagne de l'Ouest (R.F.A.), Ulbricht décide de construire un MUR afin de séparer physiquement la ville de Berlin en deux.

L'auteur démontre à travers sa propre expérience de l'Allemagne, de l'ouverture des archives et de très nombreux témoignages, les innombrables forfaits et crimes perpétrés par les agents de la Stasi.
L'une des manières radicales de préserver l'Idéologie Totalitaire Communiste en R.D.A., était d'endoctriner la population Est-Allemande par le mensonge et la propagande afin de faire passer le gouvernement de Berlin-Ouest pour : néo-fasciste et néo-nazi.

De la même façon que le N.K.V.D. (la police politique Soviétique de Staline) dès 1945, a augmenté le nombre déjà pléthorique de ses propres camps de concentration du Goulag en « recyclant » pour son compte, les camps nazis de Buchenwald et de Sachsenhausen au nord de Berlin ; la R.D.A., elle, a également repris la prison nazie de Rummenlsbourg pour accroître son « parc » carcéral.

Un livre qui dénonce sans fard l'horreur des plus de : 1347 innocents abattus en tentant de s'échapper ou exécutés dans les prisons de la STASI, jusqu'à l'ouverture du Mur de Berlin le 9 novembre 1989.

Ce régime communiste de R.D.A. représentait l'une des nombreuses « succursales » à travers le monde, du régime Totalitaire Communiste fondé par : Lénine, Trotski, Staline, Dzerjinski, etc…, jusqu'aux vestiges du Communismes actuels tels que : Cuba, la Corée du Nord, la Chine, le Vietnam, etc..

D'ailleurs, je laisse la conclusion de ce commentaire à Jean-Paul Picaper, concernant l'Idéologie intrinsèquement criminelle du régime Totalitaire Communiste, page 487 :

« Marx avait prédit que le capitalisme périrait de ses propres contradictions et Lénine que le capitalisme tresserait la corde avec laquelle on allait le pendre. Cette prophétie a été démentie par l'histoire. Car c'est ce qui est arrivé à la RDA et au bloc soviétique. Les plus instruits, gavés de sociologie marxiste, ne voyaient que trop le décalage entre la doctrine et les réalités. Ce régime qui se réclamait de la paix était armé jusqu'aux dents et n'hésitait pas à tirer sur ses citoyens (et non pas sur ses prétendus adversaires) quand ils lui tournaient le dos ».

Confer également, le formidable film-documentaire tout aussi passionnant sur le même thème, de Patrick Rotman Un mur à Berlin.
Lien : https://totalitarismes.wordp..
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C'est un sentiment paradoxal que procure la lecture de ce livre. D'une part, on est littéralement ''soufflé'' par sa richesse documentaire et la présentation des rouages de la "Sécurité d'Etat". D'autre part, l'auteur ne dissimule pas ses sympathies ''conservatrices''. Dommage car, ainsi averti, le lecteur doit redoubler d'attention pour tenter de distinguer le bon grain de l'ivraie. Vrai ou faux ? Difficile, parfois, d'y voir clair.

Reste que cette lecture offrira des ressources à de nombreux lecteurs : je pense, notamment, aux germanistes ou aux personnes soucieuses de mieux appréhender les causes de l'échec est-allemand. A noter : de véritables lueurs comme lorsque l'auteur cite Günther Shabowski : '' La RDA s'est effondrée parce que l'inefficacité de son économie ne lui permettait pas de financer ses promesses sociales...'' (p.486) On songe aux thèses formulées par Alexandre Adler dans Berlin, 9 novembre 1989 : la RDA se serait fourvoyée car elle se serait laissée aller, d'emblée, à "une parodie amère du nazisme''... Quant aux nostalgiques du climat de la guerre froide, ils seront comblés. Vous voulez vous familiariser avec ce qui fut considéré comme l'un des services de renseignement les plus efficaces au monde ? ( D'où, parfois, l'admiration non dissimulée de l'auteur ; cf. p. 79 : "On ne peut que féliciter la Stasi pour cette extraordinaire performance..." ) Vous aimez les histoires d'espionnage, de trahisons, de défections et d' agents doubles ? Lisez ce livre : il ne vous décevra pas.
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