Cité de la balle, tome 2

Après avoir placé des bâtons de dynamite sur un gâteau d'aniversaire destiné à un keuf, voilà Titi, Mouss, Toufik, Vlad et Dijou condamnés à prester 3 mois dans un centre de rééducation.

Le hic, c'est que le centre est... à la campagne. Eh oui, dépaysement garanti pour les jeunes loubards de banlieue.

Comment traire une vache, comment poussent les pommes de terre, d'où sortent les oeufs... le pire, c'est Marcel, le fermier. le meilleur, Laetitia, la fille de Marcel. Entre les deux, l'éducateur qui tripote Vlad et s'en prend une. Toufik s'entiche d'un cochon qu'il surnomme Tony Montana (Al Pacino dans Scarface) et qu'il faut aller sauver de l'abattoir. Dijou se met à fumer des crottes de lapin. Peu avant il pensait que la vache lui avait fait une éjac faciale. A l'abattoir, on produit des saucisses et des fraises Dagata...

On l'a compris, c'est trash. Cela fuse de partout. Cela peut plaire, mais c'est trop peu maîtrisé et le creux et le vide succède à des pages denses et rythmées.

J'avais trouvé le plan "rap" du premier tome très prometteur. Je trouve dommage que cette veine soit tout à fait ignorée ici. Par contre, créer une histoire cohérente, plutôt que de recourir au mélange de strios, gags en une page et gags plus longs comme dans le tome 1, c'est beaucoup plus intéressant. Bref, du bon et du très mauvais.