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EAN : 9782369560500
176 pages
Editions Intervalles (22/02/2017)
3.19/5   8 notes
Résumé :
Un journaliste d'une petite ville de Nouvelle-Zélande fait naufrage et échoue sur une île déserte au milieu du Pacifique. Très vite, ce Robinson du xxie siècle voit dans cette péripétie l'occasion rêvée de donner libre cours à ses aspirations profondes. Mû autant par l'obsession de la réussite que par une naïveté à toute épreuve, déterminé à atteindre à tout prix le bonheur et la reconnaissance, il décide d'édifier… un supermarché.
Une comédie désopilante su... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
C'est le titre de ce roman qui m'a donné envie de le lire, il faut dire que, Comment devenir propriétaire d'un supermarché sur une île déserte, a de quoi intriguer. Je n'ai pas été déçu et j'ai vraiment passé un bon moment en compagnie De Robert.

Journaliste pour une revue étudiante, Robert mène une vie paisible en Nouvelle-Zélande. Il passe beaucoup de temps dans son bar préféré et sa vie est assez monotone. Jusqu'au jour ou alors qu'il partait en reportage, son bateau fait naufrage. Il se retrouve le seul rescapé échoué sur une ile déserte. Commence alors une nouvelle vie pour lui et son projet fou de devenir propriétaire d'un supermarché.

J'ai envie de qualifier ce roman de tragi-comique. le ton est drôle, le récit plein d'humour et Robert est un looser attachant. Mais le tragique, c'est qu'on comprend très vite que la solitude, le choc de l'accident et le manque de nourriture et d'eau potable l'on rendu fou. Il n'est absolument pas rationnel, invente des projets, des conversations pour le plaisir du lecteur. Mais j'ai parfois eu énormément de peine de rire de ses malheurs.

J'ai aimé le dépaysement, me retrouver sur cette ile qui semble paradisiaque en cette période de confinement et de restriction ou voyager est quasiment impossible depuis deux ans.

J'ai adoré la détermination De Robert, sa force de caractère et sa motivation. Un changement de carrière ou de vie est parfois un choix difficile, on a peur de se tromper de voie, de tout plaquer. Lui n'a absolument pas eu le choix et a su se réinventer.

J'ai adoré la fin et j'ai été contente pour lui. Il a réalisé son rêve avec son dollar en poche. Je suis juste déçue que cet épisode final s'arrête si brusquement. J'aurai aimé savoir ce qui c'était passé en Nouvelle-Zélande pendant son absence, les recherches pour le retrouver….

C'est en tout cas un très bon roman et je suis ravie d'avoir découvert l'auteur. J'ai hâte de lire d'autres de ses romans qui j'espère m'emmèneront dans son pays natal, la Grèce, pays que je trouve fascinant et qui me fait tant rêver.

Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Tout d'abord merci à Babelio et aux éditions Intervalles. La critique de ce livre entrant dans le masse critique.

Alors que dire ... A vrai dire je ne sais pas trop par quoi commencer. Je n'ai pas spécialement été embarqué dans l'histoire, j'ai même eu des envies furieuses de maintenir la tête du protagoniste sous l'eau tant bien que celui-ci est totalement focalisé sur la construction de son magasin sur une île déserte. Construire un château de sable en Espagne. Voilà à quoi m'a fait penser cette histoire. Pourtant au fond, on y retrouve de manière omniprésente les questions relatives à la vanité, l'ego, de reconnaissance des pairs et du bonheur, le tout emballé dans la naïveté mais cela ne va pas, car c'est redondant.

Le protagoniste de l'histoire me semble déjà souffrir de séquelles psychologiques que la vie sur une île déserte n'aura fait qu'accentuer sans parler des soliloques névrotiques qui jonchent cette fable des temps modernes.

Les dix chapitres du bouquin se lisent assez vite et je vais avouer que je me suis posé pas mal de questions quant à l'utilité de vouloir construire un magasin au lieu de chercher un moyen de s'échapper de là sans parler de la santé mentale qui me semble aussi être un élément de l'histoire. Aussi, on y parle très peu de survie au niveau des conditions climatiques  même si ce n'est pas le but de l'histoire, mais cela aura surement donner plus d'intérêt à l'histoire.

Au final, j'ai été assez déçu par le bouquin même s'il faut reconnaître que l'auteur nous met face à notre soif de reconnaissance et de consommations futiles et inutiles, mais cela n'a pas suffi à m'emporter face à cette « désopilante comédie » comme indiquée sur l'épitomé. Personnellement au prix du livre 19;90 cela ne les vaut pas mais cela n'est qu'un avis purement personnel qui n'engage que moi.
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Il fallait de l'imagination, assurément, pour concevoir cette histoire. Il fallait de l'effort pour étirer cette histoire sur autant de pages (personnellement, je n'aurais pas réussi à l'étirer plus de 15 pages).
Une fois la lecture terminée, on peut se poser la question : pourquoi créer un supermarché sur une île déserte ? Mais pour s'occuper bien sûr, pour ne pas tomber en dépression.
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Voilà une fable moderne et pleine d'humour sur notre société de consommation . L'auteur nous embarque dans une histoire farfelue où le rescapé d'un naufrage se retrouve seul sur une île déserte quelque part dans le Pacifique au large de la Nouvelle-Zélande , dont Robert Lhomme , le héros (la symbolique du patronyme) est originaire .
C'est une adaptation originale du Robinson Crusoe de Daniel Defoe , où les thèmes de la solitude et de la survie sont abordés avec une certaine désinvolture , beaucoup d'ironie et d'auto-dérision .
On a souvent l'impression de nager en plein délire : le naufragé décide , pour s'occuper , de construire un supermarché sur une île déserte , son entreprise semble tellement dérisoire et loufoque que l'on se demande parfois s'il faut en rire ou en pleurer . Au lieu de rencontrer Vendredi , il tombe fou amoureux d'une ourse de mer (une nouvelle race de mammifère) , nommée Nancie et parlant couramment l'anglais .
L'invraisemblance est évidemment délibérée , on imagine mal un naufragé ne pas avoir le mal du pays et faire autre chose que construire un radeau pour retrouver la civilisation . Difficile de croire également que Lhomme survit en buvant l'eau de mer et n'est pas gêné par l'absence de vêtements pour se protéger du froid .
Derrière cette loufoquerie intentionnelle se cachent de toute évidence des thèmes plus profonds : la réussite professionnelle , la vanité et le besoin d'être reconnu par ses pairs (d'être aimé , peut-être pour son inventivité et sa faculté d'adaptation ) . Et puis il y a la volonté de l'auteur de saper la société de consommation où toutes les denrées doivent être disponibles en abondance quitte à en balancer une partie importante à la poubelle quand elles sont périmées .
Soyons honnête , je subodorais que ce roman , avant même d'en commencer la lecture , n'avait aucune chance d'avoir un prix littéraire . Bon , là , maintenant , c'est confirmé ! Toutefois , les premières pages m'avaient plutôt fait bonne impression , l'écriture était fluide , il y avait cette ironie permanente qui me plaisait bien .
Mais , au bout d'un certain temps , la lassitude a fini par s'installer , l'obsession du héros pour son magasin était par trop redondante .
En définitive , l'impression générale sur ce roman est assez morose .
Je remercie néanmoins Babelio et les éditions Intervalles de m'avoir fait profiter de cette lecture .
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Désopilant et déroutant ce roman. Il alterne le meilleur et le moins bon. Parlons tout de suite des choses qui fâchent : le roman traîne un peu en longueur, un homme seul sur une île se répète beaucoup tant dans ses propos que dans ses réflexions et cela se ressent. C'est parfois long, répétitif, à la limite de la logorrhée. Mais, dans tout ce fatras, on trouve de très belles pages et on ressort du roman avec une étrange sensation, celle d'avoir fait la connaissance d'un fou, d'un doux-dingue ou d'un homme qui pouvant enfin laisser libre cour à son ambition se retrouve dépassé par icelle.

La solitude ne pèse pas trop à Robert, tant qu'il est occupé, pour rien au monde il ne reviendrait dans la petite ville néo-zélandaise dans laquelle il vivait, mais il se verrait bien avec femmes et enfants après sa réussite professionnelle. Pendant les moments de pause, il accède à certaines réflexions philosophiques, à des remarques intéressantes : "La vie pourrait être tellement plus belle si, au lieu de la vivre vraiment, nous nous contentions d'attendre un avenir parfait, puisque l'attente renferme une jouissance indescriptible, elle est la ligne imaginaire entre l'existence et le non-existant ; lorsqu'on attend, on ne vit pas, on attend, on attend, et ce point zéro de l'attente nous rend presque infirme, nous maintenant dans une incapacité mentale à agir ou entreprendre quoi que ce soit." (p.82)

Globalement mon appréciation est positive parce que je trouve que l'auteur pousse son raisonnement au bout, jusqu'à l'absurde ; dans certains passages, on est carrément dans ce genre tant le propos devient irréel. Il peut devenir également drôle, franchement. D'ailleurs tout le roman est écrit sur un ton humoristique, désopilant comme dit en quatrième de couverture, ironique. Je ne suis pas un garçon ambitieux, je n'aime pas la compétition, je suis donc assez loin du monde que se crée Robert Lhomme, mais il faut bien reconnaître que nous avons tous en nous des envies, des désirs lesquels, poussés à l'extrême, peuvent nous envahir, surtout si l'on se retrouve seul sur une île. le mien par exemple serait que mon blog devienne le blog cité en exemple, le truc incontournable que tout le monde de la littérature -et plus large- viendrait consulter et dont on parlerait dans les soirées auxquelles je n'irais pas ma claustro-asociabilité m'en empêchant... enfin, THE blog quoi ! Mais bon, entretenir un blog sur une île déserte..., sans électricité et sans ordinateur...

Qu'en penserait Robert Lhomme, sans doute trouverait-il une solution ?
Lien : http://www.lyvres.fr/
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Hamilton n’est pas une ville affreuse, et pour quiconque s’accommode de l’idée que le but de la vie consiste à jouer au billard et à descendre des bières jusqu’à tomber ivre mort, elle représente certainement le paradis. En
tout cas, on y mène une vie relativement respectable. Il y a le fleuve, des milliers d’étudiants qui entretiennent une joyeuse turbulence, de grandes places et le stade Waïkato, un véritable emblème pour tout le pays. Je dois
dire toutefois qu’on croise aussi à Hamilton toute une panoplie de cinglés – il me faut préciser cela pour que vous ayez une image plus complète de la ville – la palme revenant à un énergumène qui déambule nuit et jour en serrant dans ses bras une botte d’oignons crus et en chantant l’hymne national polynésien.
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mes parents étaient morts dans un accident de voiture, douze ans auparavant, alors qu'ils rentraient d'un concert de Lionel Richie. Malgré tous mes efforts pour les dissuader d'aller écouter ces chansons insipides, ils s'étaient entêtés et sur le chemin du retour, ils avaient été percutés par un poids lourd
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Je m’appelle Robert Lhomme et je suis propriétaire de supermarché.
C’est ce qui me caractérise le mieux ou en fin de compte ce dont je veux
que les générations futures se souviennent après ma mort. Je vis sur cette île depuis près de trois ans et, je tiens à ce que vous le sachiez, ce furent sans conteste les années les plus heureuses de ma vie. Je dis « sur cette île »,dans la mesure où je ne sais pas où je me trouve exactement, mais selon
mes calculs, il s’agit d’un îlot rocheux situé selon toute vraisemblance au
sud des îles Gilbert de Micronésie. Je suis quasiment sûr que la plupart d’entre vous qui lisez aujourd’hui mon histoire n’avez aucune idée de cette mystérieuse région du monde, mais vous n’avez pas à en être gênés, puisque certains de mes collègues de Hamilton ne savaient même pas à combien s’élève la population australienne ou ignoraient que sur les îlots microscopiques de Moala poussent les noix de coco les plus savoureuses de la planète.
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Mon attitude de refuser d'adopter une attitude amicale envers la partie recouverte de la forêt était stupide. Depuis que j'avais posé le pied sur ce sol, je ne voulais pas admettre que cette espace relevait de ma juridiction et que j'en étais le maître. Il fallait que cela change.

Page 79.
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