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EAN : 9782369560739
160 pages
Editions Intervalles (11/01/2019)
2.3/5   5 notes
Résumé :
Zerin est un homme riche, âgé d'une quarantaine d'années, qui vit seul dans un manoir majestueux laissé par ses parents. Sa vie s'écoule de manière monotone sans excitation notable ni émotion particulière dans une petite cité de bord de mer. Cependant, il nourrit une passion unique, dévorante et inexplicable pour tout ce qui a trait à la Roumanie. Le jour où il apprend qu'une famille roumaine de quatre personnes s'est installée dans le quartier, il s'empresse donc d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Merci à Babelio et aux éditions Intervalles pour ce livre lu dans le cadre de Masse Critique.

Hélas ! Grosse déception....

Zerin, rentier d'une quarantaine d'années, vit seul dans une luxueuse maison en bord de mer.
Dans son désoeuvrement, il s'est passionné pour la Roumanie au point d'y consacrer une pièce entière de sa maison et d'en mémoriser la carte géographique.
L'emménagement d'une famille roumaine dans le quartier le met dans tous ses états et il s'empresse de faire connaissance avec eux.
Il s'arrange très vite pour se rendre indispensable en offrant toutes sortes de cadeaux aux enfants mais aussi, en procurant un emploi au père de famille.
Cette emprise grandissante ne sera pas sans conséquence.... et là, que faut-il dire ??
Conséquence dramatique ? Grotesque ? Absurde ? Sordide ?....

Une famille presque parfaite est le troisième roman de Dimitris Sotakis, écrivain grec réputé passé maître dans l'art de manier l'absurde...
Sauf que je n'ai pas ri une seule fois dans cette sordide histoire de manipulation à la fin stupide.
L'idée de départ n'était pas mauvaise: faire prendre un virage inattendu à une trame classique.
Le problème est que tout ça manque de relief.
Le style est plat, le vocabulaire élémentaire, les redondances innombrables.
Les descriptions sont minimalistes :

"La gare était elle aussi une pure merveille, avec un monde fou, des annonces aux haut-paqrleurs, des voyageurs qui couraient en tout sens sans savoir où et qui rataient leur train."

"Oradea était une ville splendide avec des gens charmants, respirant l'optimisme, il y avait de nombreux musées, des églises, d'anciens palais et un théâtre imposant"

Un peu court, non ? Et d'une banalité !
Ou cette comparaison d'une grande finesse :

"....son amour pour Zerin lui paraissait tout à fait naturel, aussi naturel que de boire un verre d'eau ou d'aller aux toilettes...."

J'aurais pu comprendre si l'auteur avait opté pour l'absurde dans la construction du texte, un peu comme Boris Vian, mais il n'en n'est rien. le texte est construit dans le style le plus élémentaire.
L'absurde n'est présent que dans la mise en situation finale.
Je me suis de temps en temps demandé si je ne lisais pas de la littérature-jeunesse, mais non, parce que les quelques scènes de sexe sont tout aussi bêtement et vulgairement décrites.

Je suis très dure mais, honnêtement, je n'ai rien retiré de cette lecture..
Lecteurs exigeants, passez votre chemin !
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Un grand merci à Babelio et aux Éditions Intervalles de m'avoir permis de gagner ce livre lors de ma première participation à Masse critique.
J'aime les ouvrages traitant de la famille, c'est pourquoi mon choix s'était porté sur ce roman.

Je mentirais en disant que j'ai été bien inspirée ce jour-là.
Je pense que rien ne m'a plu dans ce roman. Dès le début, le style m'a paru lourd et sans relief. Il est toujours difficile de juger de l'impact de la traduction sur un livre qu'on ne lit pas dans sa version originale, j'ai donc essayé de passer outre.
Mais les personnages sont tout sauf attachants, tous autant qu'ils sont. Leur psychologie n'est pas crédible.

Enfin, je n'avais pas lu la quatrième de couverture et ignorait que l'auteur était "passé maître dans l'art de manier l'absurde comme le tragi-comique." Peut-être aurais-je été plus circonspecte. Mais je n'ai absolument pas senti qu'il "jouait avec le lecteur" et je ne qualifierais pas son genre d'humour noir.
Noir, c'est sûr mais sans une trace d'humour.

Je me demandais vraiment où allait nous mener cette histoire et comment allait évoluer la relation entre Zerin et la famille roumaine. Ma déception a crû au fur et à mesure que j'avançais dans ma lecture. Je n'ai pas compris les passages liés aux rêves des personnages. Et la fin m'a procurée dégoût et perplexité.
Bref, je suis passée à coté. Heureusement qu'il était court et à été rapide à lire.
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Une famille presque parfaite : un père, une mère, et deux enfants, une fille et un garçon. Que demander de plus ? Un travail bien sûr, pour pouvoir subvenir aux besoins quotidiens de la famille. C'est ce que souhaite obtenir Flaviu, le père de cette famille roumaine, fraichement débarquée dans une nouvelle ville.
Dans cette ville, vit Zerin : aucun problème d'argent pour lui qui est rentier et vit dans un grand manoir. Sa vie est rythmée par une succession d'occupations insignifiantes. Sa seule passion : la Roumanie, passion inexpliquée et envahissante.
Lorsqu'il apprendra l'arrivée de cette famille de Roumains, il n'aura plus qu'un seul but : entrer en contact avec eux de n'importe quelle façon. Il se rendra rapidement indispensable et va en quelque sorte les acheter... Je n'en dirais pas plus pour ne pas en dévoiler plus.
Le style n'est pas très recherché. Certains paragraphes ne sont qu'une suite de choses plus anodines les unes que les autres. Mais, j'ai lu ce livre comme une fable absurde et cela ne m'a pas dérangé, car j'ai considéré que c'était un choix volontaire de l'auteur.
Au final, une fable absurde et machiavélique, agréable à lire et qui m'a bien plu... Je ne me pose qu'une seule question en refermant ce livre : tout était-il prémédité dès le départ ?
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croquemiette
croquemiette 28 février 2019

Quel étrange court roman ! C'est l'histoire de Zerin, riche rentier vivant en Grèce et ayant une passion dévorante pour la Roumanie, sans y être jamais allé. Une famille de Roumains s'installe dans sa petite ville balnéaire, ce qui va bouleverser sa vie. Il s'immisce dans cette famille, se dévoue corps et âmes et les entretient financièrement. Pour cette famille, après un court moment de méfiance, il devient un sauveur, une bénédiction. le riche Grec tombe amoureux de la jeune femme roumaine et ils deviennent amants, passant la majeure partie de leur temps ensemble avec les enfants, alors que Flaviu, le mari, est au travail. J'ai apprécié la lecture de ce roman. Il y a une réelle tension, on se demande jusqu'où cette histoire va aller et sur quel drame elle va aboutir. Et voilà le problème ! Ça va beaucoup trop loin et le roman devient une grande farce, à laquelle on ne peut croire. L'histoire perd tout son réalisme, les personnages ne sont plus du tout crédibles. Ou alors, c'est moi. Mais vraiment, j'ai été extrêmement déçue par la fin. C'est glauque à souhait, c'est très dérangeant et en quelques pages, c'est réglé. Bref, je ne peux pas le conseiller, malgré le plaisir que j'ai pris à le lire.
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Ou comment une traduction exécrable peut tuer une oeuvre d'art !
Quelle catastrophe ! J'ai lu ce livre dans sa langue originale et je l'ai adoré comme tous les livres de Dimitris Sotakis qui est un auteur grec à découvrir tant pour la modernité de son style que pour l'absurde qu'il manie à la perfection pour nous entraîner dans des réflexions existentialistes pertinentes. Les personnages sont attachants, le rythme est soutenu, les événements s'enchaînent de façon très fluide pour arriver à un dénouement incroyable qui nous fait réfléchir sur le sacrifice de soi et les limites que chacun est prêt à dépasser pour le bonheur de ceux qu'il aime.
RIEN de tout ça dans le texte "traduit" en français, où les phrases sont longues, les personnages plats, le rythme "google translate", sans parler des fautes d'orthographes.
C'est à pleurer !
J'espère que l'éditeur aura le courage de retirer ce texte et de le faire retraduire de façon convenable.
Monsieur Sotakis, je pleure avec vous !
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