Curiosity shop, Tome 1 : 1914 - Le réveil

Cette BD portant le titre d'un roman de Dickens a piqué ma curiosité.

A la lecture, je me suis laissé envoûter par les dessins qui sont de grande qualité. Je n'étais pas tellement habitué aux BD dans les tons gris-brun, mais je m'y suis vité habitué. Les codes couleurs sont utilisés comme principe narratif avec sur la même page un mélange de scènes au présent dans une teinte et des scènes de flash back d'une autre couleur. La succession des scènes et le rythme de la narration au travers du dessin démontre une grande habilité et atteste du passé de la dessinatrice sur les films d'animation.

Les décors et les costumes sont très bien rendus. L'action, se situe au début du XXème siècle et les auteurs se sont visiblement très bien docuementés sur la vie intellectuelle de l'époque, ainsi que sur la trame historique.

J'ai particulièrement apprécié le fait que l'ensemble des personnages parvienne assez rapidement à acquérir une profondeur psychologique indéniable : certains sont vénéneux à souhait quand d'autres, à l'image de Curiosity cultivent une spontanéité et une authenticité frappante. Même le père quasiment absent acquiert une forme de densité au travers du mystère tissé autour de son passé, de sa personnalité et de sa mort.

L'intrigue est très très riche et pleine de rebondissements. On ne s'ennuie pas un instant. Pour autant, le rythme est mâîtrisé : on ne se sent pas non plus à bout de souffle ou en présence de scènes baclées.

Bref, vous l'aurez compris, le tome 2 fera partie des incontournables de mes prochains achats.

Malgré un graphisme plutôt réussi, cette série n'a pas su me séduire. On va très vite se perdre dans une intrigue qui mêlent différents personnages à la recherche d'une étrange machine capable de traduire un langage secret vieux de 1500 ans convoité par différents pays à l'aube de la Première Guerre Mondiale. Voilà pour le contexte historique. Il est question également des prémices de la création de l'Etat d'Israël.

Cela avait l'air très alléchant mais la démonstration sur le papier va vite révélée des faiblesses non pas que cela manque de rythme mais on est trop vite embarqué d'une scène à l'autre sans comprendre les liens qui se tissent. Au final, on a droit à une histoire d'espionnage internationale dont les rebondissements pourront paraître ennuyeux. L'héroïne a beaucoup de charme mais surtout l'histoire qui en manque. La multiplication des sous-intrigues et des personnages ne fait pas toujours bon ménage.

Le lecteur va suivre les aventures de la jeune Maxima Prado. Son père étant décédé dans des circonstances étranges, elle va devoir rentrer en Espagne pour assister à son enterrement. N'ayant été que très peu présent, son père lui a laissé quelques indices dans la maison familiale : un roman de Dickens, une clé ainsi qu'une lettre écrite depuis Madrid. Maxima va rapidement se rendre compte que les enjeux sont bien plus importants que ce qu'il ne paraît… Curiosity Shop est une histoire aux rebondissements multiples. L'intrigue imaginée par Teresa Valero (Cantropasso) est prenante. le tout est raconté sur fond historique. le récit se passe en 1914 à l'aube de la première guerre mondiale. C'est donc très bien documenté pour coller à l'époque évoquée. Visuellement, il est facile de voir et comprendre les flash-back grâce à des codes couleurs utilisés au bon moment. Les dessins de Montse Martin (Elana - la quête d'Ewilan) sont soignés, notamment dans les décors dans lesquels il ne manque aucun détail. Ce premier tome de Curiosity Shop est une bonne découverte. Il me tarde de découvrir la deuxième partie.

Lu et commenté sur izneo

Je remercie Babelio et les éditions Glénat qui m'ont permis de continuer mon initiation à la bande-dessinée !

Et pourquoi ce choix ? Tout d'abord le titre, assez curieux et énigmatique. Ensuite la couverture, vraiment magnifique où l'on voit cette jeune femme pure avec un regard transperçant. Et pour finir, le résumé qui a fini par me convaincre !



Tout était donc réuni pour que je passe un bon moment… et ce fut le cas !

Nous suivons donc Maxima, cette toute jeune femme sortie de son couvent et confrontée à la dure réalité de la vie. Sa quête de la vérité est parsemée d'embûches mais rien n'arrêtera Maxima. C'est une jeune fille forte et espiègle avec qui on prend plaisir à suivre ses aventures. Bien qu'entourée, elle ne pourra finalement faire confiance qu'à elle seule malgré les rencontre qu'elle va faire.



Aucun temps mort, tout s'enchaine très vite, trop vite ? Beaucoup de fois, j'ai du revenir en arrière pour comprendre certains passages et remettre un nom sur l'un des nombreux visages qui apparaissent tout au long de l'histoire.



Pour finir, un mot pour définir les illustrations : magnifiques ! Les dessins sont vraiment soignés et parfaits. le décor est dessiné dans les moindres détails et les expressions des personnages sont très réussies.
En conclusion:
Un BD d'aventures sur fond historique, avec une héroïne attachante et de caractère. Des dessins somptueux. Bref un cocktail parfait à découvrir !

La jeune Maxima rentre chez elle après trois ans passés en pension chez les soeurs, heureuse à l'idée de retrouver enfin son père. Toutefois, une fois arrivée, c'est le drame: elle découvre que son père s'est suicidé. Refusant l'idée que son père se soit ôté la vie, Maxima va enquêter sur son passé et découvrir que cet homme, qu'elle pensait si bien connaître, cachait en fait une double vie: contrebandier d'antiquités à Madrid. Sa mort serait liée à une étrange machine capable de traduire un langage secret vieux de 1500 ans et évidemment convoité par les divers services secrets européens. Maxima décide donc de se rendre à Madrid au Curiosity Shop, lieu qui servait de repère à son père afin d'en apprendre plus.

Maxima est une adolescente rebelle, têtue et forte tête qui ne se laisse pas marcher sur les pieds: chez les soeurs, elle enchaîne les punitions pour refus d'autorité, après la mort de son père, elle s'enfuit pour échapper à tyrannie de son tuteur. Seule dans une ville inconnue, elle n'hésite pas à s'infiltrer dans les groupuscules de Madrid et à se mettre du sang sur les mains pour arriver à ses fins. L'intrigue repose entièrement sur ses épaules et c'est grâce à ses découvertes que le lecteur découvre ce qu'est la mystérieuse machine. Néanmoins charmante et vulnérable, c'est une héroïne attachante qui apporte une certaine légèreté à l'histoire.

L'intrigue imaginée par Teresa Valero est intéressante et originale, mais toutefois parfois un peu confuse : les évènements se succèdent vraiment très vite, trop vite parfois à tel point que j'ai parfois eu du mal à mettre un nom sur certains protagonistes. Les dessins de Montse Martin sont quant à eux magnifiques. J'avais déjà eu l'occasion de les admirer dans la série Talisman et j'ai été donc contente de les retrouver ici.

J'ai toutefois un bilan un peu mitigé de cette lecture: j'aime énormément la couverture que je trouve magnifique (c'est la couverture qui m'a attirée en fait ;)), j'ai aimé les réactions de l'héroïne au caractère bien trempé, j'ai aimé l'atmosphère très particulière due à l'époque et au contexte choisi: l'Espagne, à l'aube de 1914 et la façon dont l'Histoire a été mêlé à l'intrigue. J'ai toutefois trouvé que le déroulement de l'histoire était parfois un peu fouillis et rapide… Dommage, car il y a vraiment de très bonnes choses dans ce premier tome !
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