Dandadan, tome 2

Ma chronique est pour les deux premiers volumes.

Sûrement l'une des plus belles nouveautés de ce dernier trimestre 2022.
Dan DaDan est à mon sens un des meilleurs Shonen à découvrir absolument ! Mais pas forcément à mettre dans toutes les mains !
Au Japon cette série compte déjà 7 volumes, les 2 premiers tomes sont édités en France par Crunchyroll au prix de 7,29 euros.

Au scénario et aux dessins Tatsu Ukinobu, qui après avoir été collaborateur en 2010 et 2013 sur d'autres séries, se lance en solo en 2021 avec DAN DADAN.
A lire, si vous voulez en connaître plus sur l'auteur, l'excellent entretien dans le dernier numéro de la revue ATOM, qui vient de paraître et dont DAN DADAN fait la couverture.

DAN DADAN, pour qui ?

Il y'a tout du Shonen dans cette nouvelle série, deux ados Ayase qui croit aux fantômes et qui vit seule avec sa grand-mère et Okarun qui, lui, croit aux aliens. le mystique et le fantastique se réunissent pour notre plus grande joie.
DAN DADAN peut se lire au premier degré et cette série plaira au plus grand nombre.
Cependant il y a plus encore ! Et tout va dépendre du lecteur et de son âge. DAN DADAN est un manga subtile et profond. Les messages laissés par l'auteur se révèlent au fur et à mesure de la lecture.
Dans un premier temps c'est le ton utilisé qui m'a surpris. Je pensais que j'allais lire un manga pour des ados et c'est tout le contraire que j'ai ressentis.
DAN DADAN, est sans conteste un Shonen pour adultes, la répartie des dialogues entre les deux personnages principaux est tout simplement délicieuse.
Tatsu Ukinobu prend le lecteur à contrepied dans les attitudes et les actions des personnages. Alors que la jeunesse évidente des deux ados devrait s'accompagner d'un langage adapté, Tatsu Ukinobu crée des dialogues d'adultes dans des corps d'enfants. La lecture de l'histoire prend alors un tout autre sens ! Les deux héros s'expriment dans un langage vulgaire commun. Ce qui rend encore plus jouissif la continuité du récit. Les situations de séduction entre garçon et fille permettent à Tatsu Ukinobu de placer des effets comiques intéressants.

Le récit est, ensuite, sur un rythme effréné. Dès la deuxième page le ton est donné et il le restera jusqu'à la dernière page du second volume.
Tatsu Ukinobu impose au lecteur soit des dialogues (importants) soit se sont les dessins dynamiques qui gardent un rythme soutenu. le travail dans le découpage est posé et réfléchi. Dans l'entretien donné par Tatsu Ukinobu présent dans le dernier numéro de la revue ATOM, l'auteur s'attarde justement sur le placement des cases et de la dynamique entre le dessin et le texte.
Lire l'article dans un premier temps et se plonger dans le manga ensuite donne une autre lecture au récit.

DAN DADAN, je te hais ! Mais pas que...

DAN DADAN est aussi un récit qui traite des liens familiaux et intergénérationnels. Mais sans filtre, c'est là, pour Tatsu Ukinobu, toute la liberté de l'artiste.
Franchement que c'est bon de lire lorsque la grand-mère de Ayase dit tout simplement, tout naturellement à Orakun : 

« Ton manche ! T'as pas peur des mots toi ! Dans ton cas c'est plutôt une brindille ».

Là, encore, Tatsu Ukinobu prends le lecteur à contrepied, il nous présente la grand-mère d'Ayase fumant comme un pompier, se baladant en juste corps à la Veronique & Davina en portant des bas, les cuisses souvent écartées lorsqu'elle est assise.
Tatsu Ukinobu fait de la grand grand-mère une badass sexy.
Les liens intra familiaux sont comme le fil d'Ariane tout du long du récit. La relation entre Ayase et sa grand-mère en devient touchante malgré les envolées virulentes et les postures de cette dernière.
Au travers des deux premiers volumes, Tatsu Ukinobu nous donne une vision de la vie d'une femme (fille, femme, mère et grand-mère).

DAN DADAN, Sexe & Érotisme !

La dimension érotique est très présente dans ce début de série. Tatsu Ukinobu joue habilement avec cette notion ! Lorsque ses personnages évoluent dans leur monde « normal » (celui du collège) il nous donne une représentation de la jeunesse où la seule préoccupation est la séduction et l'envie de conclure. Tout en gardant des dialogues directs entre ados !

« Et alors tu te l'es tapé ? »

Lorsque l'intrigue penche vers le mystique et le fantastique Tatsu Ukinobu est plus explicite dans ses dessins et dans ses dialogues !

« Je te laisserai lécher mes nibards, si tu me laisses te pomper le dard ! »

Tatsu Ukinobu nous fait suivre Ayase et Okarun dans ces deux dimensions de façons alternatives tout en restant eux même. Ce qui permet à l'auteur de créer des situations cocasses et jubilatoires pour certaines et dérangeantes pour d'autres.
Le monde mystique et fantastique étant représenté seulement par des adultes !
On peut, alors, se poser la question sur l'âge du lecteur de DAN DADAN !
Cependant Tatsu Ukinobu vient chambouler les codes habituels souvent représentés dans le manga (les femmes avec des seins imposants, les hommes souvent dominateurs). Ici l'auteur renverse la table notamment avec le personnage de « Mémé Turbo »(encore une grand-mère). Cette dernière assume ses envies et ses pulsions. Toujours sous le ton de l'humour, les situations entre Ayase, Okarun et Mémé Turbo sont jubilatoires.

DAN DADAN est un manga résolument féministe, en dehors d'Okarun, l'ensemble des autres personnages importants sont féminins. Et lorsque l'auteur met dans l'action des personnages masculins comme ceux des extra-terrestres, ces derniers sont très féminisés dans le dessin.
Pied de nez à la société patriarcale, DAN DADAN proclame haut et fort la liberté féminine.
Assumez vos envies et vos pulsions
Jeunes ou vieilles
Soyez femmes, soyez libres !

Il faut lire DAN DADAN autant pour les textes que pour les dessins.
La surprise est au rendez-vous.

Bonne lecture.

Dandadan, l'un des nouveaux phénomènes-manga du Japon, débarque dans nos contrées par le biais de Crunchyroll (anciennement Kaze) qui signe là son premier titre éditorial.

Sans surprises étant donné sa réputation et tout le travail promotionnel autour, le premier tome s'est avéré des plus divertissant. Cette série de Yukinobu Tatsu annonce une charismatique comédie horrifique parfaitement assorti avec son duo de héros rattaché à l'occulte, deux lycéens un peu paumés qui vont nouer une relation déjanté et pleine de surprises entre quelques rencontres bien barrés avec des aliens et des esprits aussi sinistres que pervers.

Ce qui se démarque un peu de Dandadan , c'est son ton légèrement irréveréncieux, son humour un peu trash animé par des dialogues cru mais poilants. Fort heureusement, Dandadan ce n'est pas seulement des aliens castrateurs ou des fantomes de mamies perverses, c'est aussi le portrait d'un duo attachant dont la relation va évoluer dans quelques moments de légères tendresses comme le montre ce deuxième tome qui apporter une bonne touche de tranche-de-vie made in lycée.

Mais d'abord place d'abord à l'action avec une course-poursuite haletante entre nos deux héros et les puissants esprits que sont Mémé-Turbo et sa terrible malédiction lancée sur le pauvre Okarun et surtout le jikaburei, un crabe d'eau douce gigantesque, amalgame d'âmes errantes. Avec un bon sens délurée de la mise en scène ( plans de haute volitge, irruption d'ennemi titanesque, décor urbain nocturne, foules d'esprits ) , le mangaka Yukinobu Tatsu nous régale avec cette course-poursuite haletante qui signe et clôture l'introduction spectaculaire de la série.

Dandadan fait d'ailleurs preuve d'une certaine originalité dans ces confrontations qui ne mise pas du tout sur des combats ou des sorts tout puissants mais plutôt sur de l'ingéniosité comme le fait d'attirer un esprit hors de sa zone de hantise ou d'essayer de le piéger de l'intérieur. Cependant, suite à leur rencontre avec le paranormal, notre duo se verra attribuer des aptitudes qui leur seront encore utiles dans les confrontations à venir comme le pouvoi psi de Momo.

Mais en dehors de l'action, ce tome 2 étoffe davantage la relation entre Momo et Okarun dans le cadre du lycée. Alors que leur rencontre a débuté par un simple pari (qui s'est avéré fracassant) autour du paranormal, les voici réunis dans un cadre plus calme.qui permet de voir l'évolution de leur relation, notamment autour d'un amusant jeu du chat et de la souris, preuve que le mangaka sait aussi mettre en valeur ses personnages et distille même un peu de coeur dans cette relation toujours écrite sous le credo de l'humour, de la tolérance et de la complicité. Au passage, on notera le dessin des personnages toujours aussi stylé et varié de la part de Yukinobu Tatsu qui donne un côté vraiment cool aux personnages féminins comme Momo, juste parfaite, en lycéenne faussement négligé ou encore la pulpeuse grand-mère de cette dernière, figure classique de la mature sexy en mode Tsunade mais plutôt charismatique. de plus, ce tome 2 est toujours aussi bien servi par des dialogues naturels et accrocheurs qui nous immerge parmi les lycéens.

Après cette partie tranche-de-vie, les ennuis recommencent avec un Okarun qui a remarqué que tout son contenu génital n'était pas réapparu. Alors, l'humble auteur de ces lignes espère secrétement que l'humour et les enjeux de Dandadan ne vont pas se limiter à la quête des boules perdues du pauvre nerd même si c'est un humour qui contribue à l'ambiance déjanté du titre. Un nouvel allié assez innatendu rejoint l'équipe tandis qu'un nouvel esprit tourmenté fait brutalement son apparition.

Ce tome 2 de Dandadan ne marque aucun temps morts et permet d'enrichir en profondeur ce début de série qui pose des bases déjantés avec un duo de personnages attendrissant.

Un tome 2 plus consacré à la relation entre nos deux fanas d'occultes et qui permet de "reprendre ses esprits" suite à l'introduction et le premier combat épique de la série. Mais le repos est de courte durée tandis qu'un nouvel adversaire frappe directement le lycée. Humour plus ou moins cru, antagoniste flippant, un style cool et horrifique, ces premiers tomes de Dandadan signe le début d'une relation phénoménale que ce soit entre nos deux héros ou entre le manga et son lectorat.

Okarun et Momo parviennent à échapper à MéméTurbo enfin… il y a quand un petit couac. Il manque un petit quelque chose à Okarun… et même deux.
Toujours aussi drôle cette histoire de course-poursuite /batailles avec des esprits et extraterrestres. Surtout quand on ajoute d'autres lycéens. Des allusions aux parties sexuelles avec beaucoup d'humour, deux lycéens avec un répondant féroce, on s'amuse bien (si on aime avoir (un peu) peur.

Encore un tome complètement déjanté que j'ai adoré lire ! Et qui m'a bien fait rire à certains moments... Très honnêtement, je ne sais pas pour quelle tranche d'âge correspond ce manga. Si le tome 1 était clairement pour adultes selon moi (et ma médiathèque pour le coup), ce deuxième opus me semble plus accessible, tout en restant pour les plus grands. À voir le reste de la saga. (Dans le doute mon côté maman persiste à penser que c'est axé +18).

• Ce deuxième est la suite direct du tome 1 et je ne m'attendais pas à ce retournement de situation complètement barré (oui c'est du grand n'importe quoi, je vous aurais prévenu haha!). Un nouveau personnage humain fera son apparition et il fallait s'en douter au vu des prochaines couvertures. Même si je trouve que la jeune Momo Ayase contrôle (trop) rapidement ses pouvoirs, sans parler du personnage principal masculin, cela reste pour moi une lecture sympa que j'ai très envie de continuer. Les illustrations sont superbes et certaines doubles pages absolument dingues ! Pourvu que ma médiathèque possède la suite !!

Après avoir dévoré le premier tome, je me suis de suite jetée sur la suite. Je ne pouvais pas restée sans le découvrir. Et puis j'avais tant aimé ma lecture que je ne pouvais pas le laisser traîner. Tout comme le premier tome, j'ai adoré découvrir la suite des aventures de Momo et Ken. Qu'est ce que j'ai pu rire pendant cette lecture! Vraiment ce manga, je l'attendais avec tellement d'impatience et je ne suis vraiment pas déçue pour le coup. Je sens que plus on va avancer et plus la saga va être géniale!

Dans ce second tome, on retrouve Momo et Ken, désormais rebaptisé Okarun par Momo. Ces deux là forment un duo complètement improbable. Pour l'instant ils ont un objectif plus que clair : dégommer Mémé Turbo, l'esprit à l'origine de la malédiction qui frappe Ken. Sur le papier, leur plan était simple, il suffisait de la défier à la course, l'éloigner de son repaire pour l'affaiblir puis l'éliminer! Mais au moment d'atteindre leur but, un ennemi de taille fait son apparition : le jibakurei, un crabe gigantesque qui s'élance à leurs trousses!

Ce second tome était clairement à la hauteur du premier, si ce n'est pas meilleur! Clairement, je suis encore plus fan du manga après avoir lu le second tome. le duo Ken/Momo est un duo qui fonctionne parfaitement bien, ces deux là sont vraiment différent mais au final leur duo est vraiment excellent. Momo a un peu merdé à un moment donné je trouve, ça m'a vraiment beaucoup de peine pour Ken.. Heureusement elle a fini par se rattraper! Leur amitié va grandement avancer par la suite et ça va même amené une histoire d'amour allez savoir! Par contre, j'aime trop la grand-mère de Momo, elle me tue celle là elle est tout simplement géniale! J'ai encore une fois beaucoup ris pendant ma lecture! Pouvoir s'évader comme ça en lisant c'est un tel sentiment de bonheur! Et puis ce second tome se termine d'une telle façon qu'on ne peut qu'attendre le prochain tome avec graaaaaande impatience! J'ai vraiment hâte!

Clairement carton plein pour moi. Une nouvelle sortie que j'attendais avec grande hâte et c'est clairement à la hauteur de mes espérances, je suis complètement fan de ce manga. Je l'ai déjà dit dans ma chronique du premier tome mais l'ambiance, l'humour, les personnages, l'intrigue en elle même, clairement tout est génial. Je n'ai qu'une hâte maintenant c'est d'avoir le troisième tome entre les mains. Je n'attends que ça et j'espère que l'attente ne sera pas très longue!
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