Dossier Evan Cartier, tome 1 : Héritage crypté

Evan est orphelin, ce qui est tout sauf facile à vivre. Il a cependant eu de la chance – un peu – puisque sa grand-mère a pu s'occuper de lui après la disparition de ses parents. Evan est lucide, elle souffre de la mort de son fils, il n'est cependant pas question pour elle d'ajouter sa douleur à la douleur de son petit-fils. Surtout, Evan était très lié avec son père, il partageait avec lui la passion de l'informatique en général, et ses capacités à hacker en particulier. Attention ! Il s'agit avant tout de s'occuper de ce qui peut nuire sur le net, non de nuire via le net.
Et un jour, alors que sa vie n'était pas vraiment un long fleuve tranquille, débarque dans son existence des personnes qui vont lui rappeler le souvenir de son père, et surtout, le lancer à la poursuite d'un artefact essentiel pour eux – Evan, lui, en avait ignoré l'existence, tout comme il avait méconnu les véritables activités de ses parents. le lecteur se retrouve face à des « espions » des temps modernes, entre hackers et archéologue.
Les aventures qu'il va vivre s'enchaînent sans temps mort, et pourtant, j'ai envie de m'attarder sur deux scènes – celles de torture. Je sais très bien qu'en découvrant ces scènes, des adultes bien intentionnés refuseront que leurs enfants, leurs élèves lisent ce livre et qu'il rejoindra ainsi la logue liste des oeuvres « non lisibles » avant… Avant quoi ? Avant sa majorité ? Avant qu'ils disent « je lis ce que je veux ? » A mes yeux, ces scènes sont importantes, à une époque où, dans les séries télévisées de toute sorte, elles sont banalisées, à une époque où des jeunes se disent pour la torture, si elle peut servir à quelque chose, ils sont pour. Alors lisons ces scènes, et voyons si c'est « tolérable ». La réponse est simple : non.
Mais revenons à l'intrigue, aux personnages, qui doivent faire des choix, pas toujours les meilleurs, pas forcément les pires, il s'agit de choisir pour Evan et pour ceux qui l'aident, et choisir, c'est agir – ils ne se laissent pas porter par les événements. Mention spéciale pour Léa, attachante et hors-norme.
Un roman d'aventures à partager.

J'ai découvert Déborah J. Marrazzu il y a quelques années maintenant, après l'avoir suivie dans une petite maison d'édition avec ses premiers romans que j'avais adoré, j'avais hâte de la retrouver chez Hachette, me disant qu'elle le méritait tellement, c'est donc tout naturellement que je me suis lancée dans cette nouvelle série jeunesse aux côtés d'Evan Cartier. Même si je n'ai pas eu le coup de coeur comme pour les précédents j'ai passé un super moment.
Déjà c'est cool d'avoir un personne principal masculin, ça me change et Evan est sympa . Jeune hacker à notre époque où être geek c'est quand même la classe. En plus il a des principes, il ne se sert de ses talents que pour les causes "justes". Petite vie de collégiens normales avec sa grand mère et sa meilleure amie donc. de base j'étais plutôt contente d'être embarquée avec lui mais voilà qu' après ça se complique un peu il se retrouve mêler de près à des affaires qui le dépassent totalement et qui nous dépassent aussi. Tout ce qu'il croyait sur ses parents s'avère faux et dangereux. Entre mystères, quêtes, énigmes, danger, courses poursuites, artefacts et voyages, il n'y pas de temps ni pour respirer, ni pour réfléchir. D'ailleurs heureusement qu'il ne comptait pas sur moi car souvent j'ai du relire deux fois pour comprendre la réponse, si on était dans un livre dont vous êtes le héros, je serai morte dès le début. On rencontre une panoplie de personnages du côté des gentils comme des méchants, et j'ai eu ma petite préférence pour Léa, cette petite m'a autant faite rire qu'émue. Ils sont tous complémentaires et forment une bonne équipe, puis personne n'est épargné, et j'ai trouvé ça bien plus réaliste même si par moment ça brise le coeur quand même.
Je l'ai vite lu, je regrette quelques longueurs et répetitions de situations, mais j'étais tellement dans l'intrigue que finalement je n'ai pas décroché pour autant.
Je serai ravie de lire la suite qui de toute façon arrive bientôt dans ma boite aux lettres donc je ne vais pas laisser Evan attendre trop longtemps.

Ayant lu la trilogie des Gardiens de Lumière de l'autrice et ayant encore dans ma PAL, Omega, c'est naturellement que j'ai voulu lire son tout dernier roman. En plus, quand elle a parlé d'aventure, de code secret, de mystère, et de reliques et artefacts, je n'ai pas cherché à comprendre. C'est vraiment des mots qui me font fondre et évidemment je n'ai pas hésité.

Le roman commence classiquement. Nous avons une course poursuite dans la nuit, une personne cherchant à survivre. Puis, Evan venant de perdre son père, habitant avec sa grand-mère, qui va recevoir de ce dernier une enveloppe contenant une clé USB et un petit mot. le jeune hackeur se pose des questions, alors qu'il vient de perdre ses repères. C'est alors, qu'il se sent surveillé, épié. Une course contre la montre et envers les informations débute.

Ça m'a rappelé les films et les séries. Ce début ressemble énormément à beaucoup d'autres. C'est facile à prévoir et je déplore un peu ce manque d'originalité. Néanmoins, une fois que les bases (petites) sont mises, on n'a plus de temps à perdre. L'autrice nous fait démarrer avec notre héros au quart de tour. Elle accentue très bien sa psychologie, son état actuel. Même si les réponses de son prof et puis l'injection m'ont révolté.

Ce premier tome nous fait découvrir l'univers en posant les bases qu'il faut pour être dedans. Comme le titre, nous découvrons avec Evan l'héritage qu'il a et tout ce qu'il apprend sur son père et sur ce qui se cache aux communs mortels. D'énigmes en énigmes, de courses poursuites en courses poursuites, nous nous demandons jusqu'où ça nous mène. Des indices sont laissés, on se questionne en même temps que nos personnages. Les informations arrivent aux compte-gouttes mêlant informatique, légende et histoire. Et quelle surprise de cette violence. Je ne m'y attendais absolument pas.

Malheureusement après ce début très prometteur, je ne me suis pas attachée aux personnes, je m'en suis détachée d'ailleurs. Evan et ses petites crises m'ont énervé. Edge à la fin m'a déçu. le grand méchant loup je l'ai trouvé ridicule. Évidemment il y a d'autres personnages que vous découvrirez quand vous lirez le roman.
Je ne me suis pas emballée pour les personnages et pour l'histoire. Certes nous sommes dans une courte poursuite pour empêcher la fin du monde mais rien. de pistes en pistes, nous suivons nos personnages, les casses têtes mais il me manquait cette part d'aventure, d'adrénaline. À part lire, une bonne partie du roman m'a laissé « indifférente », j'en avais marre d'Evan et de ses petites crises internes (un moment ça se calme un peu ALLELUIA), du questionnement de filiation familiale, de voir des énigmes qui font certes avancer l'histoire mais qui m'ont fait stagner personnellement. de l'humour ponctue le récit et des petits sourires en coin quand l'Histoire s'entrelace. Enfin bref, j'attendais la fin et voir si ça allait changer quelque chose.

Je ne sais pas si c'est moi ou le roman la cause. xD En tout cas, je suis un peu mitigée. Peut-être que j'en attendais trop, que j'imaginais autre chose… le début est quasi top et la fin est quasi top. Entre les deux, le développement, m'a moins convaincue et j'avais l'impression de tourner en rond même si on apprenait plein de choses.

Cette fin alors ? Une tension palpable doucement mais sûrement à l'approche de la fin venant par à coup, pour nous plonger dans le chapitre suivant. Cette fin d'ailleurs est ce qui m'a le plus intrigué dans le roman. Je ne parle pas de l'épilogue mais le questionnement d'Evan. =D

J'ai eu un problème sur ma liseuse pour lire les dessins et les énigmes. =( Évidemment, c'est à la fin quand je regarde pour faire mon avis que la mise en page est parfaite.
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Evan Cartier a quatorze ans, il a perdu sa mère quand il avait quatre ans et maintenant, il vient de perdre son père, un analyste financier. Sa grand-mère paternelle est venue s'installer à la maison et il peut continuer à aller au collège où il retrouve sa meilleure amie Louise.

Il est doué en informatique et il travaille souvent pour des amis à du hacking. Mais lorsqu'il reçoit une clé USB de son père, sa vie change brutalement, il est poursuivi par des hommes dangereux et il découvre que son père Richard avait fondé une agence secrète Vigilance pour protéger le monde.

Cette organisation est à la recherche de l'artefact à l'origine du nombre d'or disparu en avril 1945 car Adolf Hitler le possédait. Elle lutte contre une organisation tentaculaire appelée La Légion de l'oeil d'Horus.

Déborah J. Marrazzu est l'auteure de la série Les gardiens de lumière et du one-shot Omega. Elle se présente comme une jeune romancière spécialisée dans les littératures de l'imaginaire.

Ce roman d'aventures enchaîne des énigmes à résoudre lors de la quête d'un objet magique ; il y a l'influence du Da Vinci code, de Mission impossible ou d'Indiana Jones. Les allusions ne sont même pas subtilement amenées. L'ensemble du texte est extrêmement pauvre à la fois dans la construction des phrases, du choix du vocabulaire et surtout des dialogues où les caractères des personnages sont au-delà de la caricature. Les enchaînements des épisodes ne sont pas travaillés et le subterfuge d'organisations secrètes toutes-puissantes permet commodément de trouver des solutions à des aventures ubuesques et improbables.

Je vais être honnête avec vous : je connaissais cette histoire (du moins ce premier tome) bien avant qu'il ne soit envoyé aux maisons d'édition et accepté chez hachette. J'ai eu la chance de pouvoir lire les prémices de cette histoire, et je peux vous dire que si le fond était plus ou moins le même, les personnages, non! Et voir cette nouvelle version m'a confortée dans le fait que j'ai aimé la découvrir.

Je suis Déborah depuis ses débuts, alors quand elle a annoncé que cette série allait être éditée, et encore plus chez hachette, j'étais super contente pour elle ! D'autant plus que cette série a vraiment du potentiel et que malgré le fait que je connaissais l'intrigue, ça été un plaisir de la relire.

Evan est un personnage pour lequel on se prend vite d'affection. Son père mort, il vit dans la tristesse permanente de ne pas avoir pu lui dire au revoir. Mais voilà que sa vie change du tout au tout, quand il se retrouve poursuivi par des gens qu'il ne connaît pas, mais qui semblent lui vouloir du mal.

Son entrée dans le monde des hackers se fait un peu à la va-vite, et c'est ce que j'ai aimé : parce que nous sommes comme lui, aussi perdus. On ne sait pas dans quoi il a embarqué et nous découvrons cet univers en même temps que lui. Ça apporte une autre dimension au récit. Ça change des romans où le personnage est déjà bien ancré dans un univers déjà existant, qu'il connaît bien. Ici, bien sûr, Evan connaît quelques codes informatiques, mais ce qu'il va apprendre et vivre ira au-delà de ses connaissances et de ses attentes.

Ce roman a beau être destiné aux adolescents, il n'en est pas moins qu'il a ce petit côté adulte qui fait aussi du bien. L'auteure ne rend pas le lecteur abruti, elle explique les choses, sans pour autant infantiliser. Les personnages secondaires ont aussi des rôles importants et ont chacun une personnalité qui les rendent plus ou moins attachants. Ou devrais-je dire attachiants ! ​

​Ce premier tome permet une immersion dans un univers geek, mais qui promet tout de même un peu d'action, de suspense et de retournements de situations finaux assez inattendus. Une série jeunesse prometteuse, avec des personnages intéressants et un univers seulement survolé. La suite promet de belles aventures !
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