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EAN : 9782811218621
384 pages
Milady (18/11/2016)
  Existe en édition audio
3.66/5   70 notes
Résumé :
Paru sous le titre "Touch" , Delpierre Editions, 2015

« Je suis Kepler. Je pourrais être vous. »

Le premier échange est survenu juste avant ma mort.

Alors que la vie s'échappait de mon corps, j'ai tendu la main vers mon assassin. Et tout à coup, je voyais le monde à travers ses yeux, mon corps étendu, brisé et ensanglanté, dans une ruelle sombre.

Plus je passe d'un corps à l'autre, plus l'échange est facile... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
3,66

sur 70 notes
Glisser dangereusement dans la peau d'un autre
*
Une bonne amie (ma chère Céline) qui a toujours bon goût littéraire m'a conseillé cet OVNI de la famille des thrillers. le pitch est assez original et troublant, non?
Un fantôme qui passe d'un corps à l'autre depuis des siècles va devoir se venger de la mort d'une de ses Peaux (qu'elle avait endossé) et enquêter sur les personnes qui s'acharnent à le tuer lui, coûte que coûte.
*
Un brin fantastique, ce livre ne m'a pas lâché jusqu'à la fin. On rentre directement dans le vif du sujet avec le meurtre de Kepler (le narrateur qui est ce fameux fantôme). La traque est lancée à travers toute l'Europe et même jusqu'aux Etats-Unis. Ce Kepler, c'est un pro de l'adaptation. Forcément, il (ou elle) a eu des années pour se former. J'ai trouvé ce personnage parfaitement réussi. Et sympathique.
*
Le récit est à la 1ère personne.Mais laquelle? Oui, tout l'art de la narration est de comprendre (à tout moment) qui vous parle. Cela est déconcertant au début mais on s'y fait. Et c'est délicieusement subtil et addictif !
C'est peut-être un sujet de "déjà vu" (notamment dans les séries TV) mais la psychologie de ce héros est si bien travaillée que la lecture est devenue très plaisante et surtout mystérieuse et angoissante (dans le bon sens hein!).
*
En conclusion, un roman avec un vrai souffle et un univers riche et captivant.
N'hésitez pas, amateurs de thriller psychologique un poil original !
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Tout d'abord merci à Babelio et aux éditions DELPIERRE pour cette découverte. En lisant le résumé , je ne savais pas du tout à quoi m'attendre , mais pourquoi pas!

Dans "Du bout des doigts " (également connu sous le titre de "Touch") , Claire North (alias Catherine Webb ) , nous entraîne à le rencontre de Kepler. Et dès la scène de départ pour le moins rapide et rythmée , le lecteur prend conscience que le héros n'est pas tout à fait ordinaire.

Kepler est un fantôme qui se déplace de corps en corps au gré de ses envies , traversant l'histoire et par la même nous la racontant . Mais traqué par des tueurs bien décidés à l'éliminer, il doit fuir et tenter de découvrir qui souhaite sa disparition avec un tel acharnement. Il se lance alors dans un voyage, visant à remonter les étages d'une conspiration internationale.

Je n'en dévoilerais pas plus de l'histoire, pour ne pas vous gâcher la découverte , mais ne vous y trompez pas, si vous commencez ce livre , vous aurez du mal à le lâcher. L'auteure a construit une histoire effrénée , sans temps mort, qui laisse peu de temps à la respiration. Même si par moment , lorsque Kepler nous raconte une de ces vies passées , on a l'impression que l'histoire va s'essouffler , il n'en est rien . Dès le chapitre suivant, la cavalcade reprend!

Et c'est toute la force de ce roman , car même si l'histoire n'a rien d'ultra-révolutionnaire, j'ai été happée par cette plume fluide et diablement efficace .

L'histoire racontée à la première personne, est découpé en petits chapitres nerveux, qui vous donnent l'impression de regarder un épisode de série télé.

Alors si vous n'avez rien contre les histoires de fantômes, l'action et l'aventure, foncez, ce livre est fait pour vous . En tout cas , il m'a fait passer une excellent moment
Lien : http://livresforfun.overblog..
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Depuis ma découverte de Claire North à travers son excellent titre Les quinze premières vies d'Harry August, paru en 2014 aux éditions Delpierre, je suis fascinée par cette auteure qui écrit sous plusieurs pseudonymes. A l'image de ses personnages aux multiples visages, son vrai nom est Catherine Webb mais elle est également Claire North et Kate Griffin.

Dès les première lignes de Touch, l'auteure nous impose un rythme rapide qui se lit à travers de courts chapitres, fragments de la vie de Kepler. Nous découvrons que ce personnage n'est pas comme les autres, il a la capacité de transférer son âme dans un autre corps, simplement en le touchant. La personne qui subit ce transfert vit cette expérience comme une perte de mémoire qui peut prendre des heures, des mois ou des années, selon la durée de l'emprunt de Kepler du corps. Entre passé et présent, nous découvrons que ce personnage a traversé les siècles en « sautant » d'un corps à l'autre, il a vécu un millier de vies.

Claire North joue avec beaucoup de précision et d'imagination avec le mythe de l'immortalité, le rêve de la vie éternelle que nourrit l'Homme depuis l'aube des temps. Sa plume est incisive et entourée de mystère, l'histoire est à construire comme un puzzle, nous découvrons même beaucoup d'éléments en même temps que le personnage. Ce qui fait la force de ce roman est que nous ne pouvons pas douter ou anticiper ses événement, Claire North, mène d'une main de maître l'orchestre de son récit. Elle arrive à nous étonner, nous surprendre et nous subjuguer.

Kepler est un personnage solitaire qui ne semble pas avoir d'attaches, c'est à travers ses réminiscences que l'on découvre la personne qui se cache derrière ces corps empruntés. J'ai beaucoup aimé les parties où le personnage nous raconte des épisodes de ses vies et ses nombreuses rencontres.

Dans son passé comme dans son présent Kepler doit fuir, on ne sait qui ni quoi mais une chose est sûre, des personnes connaissent son secret et celui de ses semblables. Ils le traquent pour le tuer, mais pouvons-nous réellement le tuer ? Qui sont ces gens qui le poursuivent ? Quel est leur but ? Mais surtout, arriverons-nous à comporendre le mystère du pouvoir de Kepler ? Tant de questions qui nous tiennent en haleine jusqu'à la dernière ligne du récit.

Avec Touch Claire North devient assurément l'une de mes auteurs préférés, elle m'offre encore une fois, un beau coup de coeur que je vous recommande si vous êtes amateurs de romans offrant une expérience de lecture atypique, mêlant thriller fantastique et psychologique. Une auteure à découvrir car elle a un univers extraordinaire.

Touch est un récit éclaté, empreint d'une atmosphère angoissante et pleine de mystère. Un univers unique et un puzzle que notre lecture reconstruit, avec un final dont l'auteure a le secret. Touch est intrigant et fascinant.

Claire North est une auteure au talent fou qui m'a offert un magnifique coup de coeur.
Lien : http://lesinstantsvolesalavi..
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Un thriller de science fiction qui a vraiment su me convaincre.

Vraiment hyper sympa ce petit thriller, il n'avait pas les éléments que je n'aime pas dans les thrillers c'est à dire surtout la peur excessive pour le personnage principal, non la c'est plus une enquête, toujours en mouvement, toujours active. le personnage principal arrive plus ou moins à toujours garder une longueur d'avance sur ses adversaire. En fait c'est la traque des traqueurs. Il réussi à renverser la vapeur, de victime et pris en chasse il devient le chasseur, et attention, il a des années d'expérience derrière lui.

En fait notre héros (on ne connait pas son nom, ses ennemis l'appellent Kepler) est ce qu'on appelle un fantôme. Il passe de corps en corps, prenant la vie des gens pour lui pendant un instant, les libérant ensuite. Ce n'est pas un nouvel arrivant sur la scène, il a des siècles d'existence, il a vécu des centaines de vies, il est polyglotte et surtout un point que j'adore avec lui, il est totalement androgyne. En gros quand il est dans le corps d'un homme il parle au masculin et quand il est dans une femme au féminin. (on ne sait pas d'ailleurs ce qu'il était à l'origine), il ne favorise aucun des deux sexes et est parfaitement à l'aise dans toutes les situations.
C'est vraiment un pro de l'adaptation, il est capable de passer pour n'importe qui en un instant, un acteur fini. Il ne "vole" pas de corps quand il le peut, en général il passe des contrats avec ses "peaux" (comme ils les appellent) pour un temps donné il prend leur place en échange d'argent, d'une nouvelle identité ou d'une nouvelle vie.

Un jour alors qu'il vit tranquillement les derniers jours dans une de ses peaux préférées il est attaqué dans une station de métro. Par une personne qui connait son secret vu qu'il le cherche dans la foule, mais aussi qui se permet d'achever son hôte, alors que le fantôme ne l'habitait plus.
S'en est trop pour notre héros, qu'on le traque lui, passe encore, il a passé sa vie à fuir ce genre d'individu, mais qu'on tue volontairement un hôte innocent, il ne le supporte pas et il décide donc de commencer à traquer le tueur ....

L'histoire peut paraitre simple au premier abord, c'est un sujet déjà très vu cette quête de vengeance. Mais ce qui fait vraiment l'intérêt ici, c'est le fait que petit à petit le personnage principal se dévoile et on apprend à le connaitre et surtout à connaitre son implication dans l'histoire.
Mais vraiment ce qui change tout, l'élément capital pour moi sur ce livre c'est qu'a chaque corps qu'il habite, Kepler "devient" le personnage, c'est comme si il s'enrichissait d'une nouvelle partie de sa personnalité.
Il a cette capacité de se fondre dans le corps et instinctivement prendre ses poses favorites, sa façon de marcher, de parler. Il les aime ces corps, ce n'est pas un simple parasite.

D'un autre coté c'est vrai que ce manque de personnalité propre au fantôme peut déconcerter sur le début du livre et donner l'impression qu'on a du mal à comprendre Kepler mais pour moi ça a totalement fonctionné, j'ai adoré ce personnage multiple.
C'est la que le fait d'avoir un vieux briscard comme personnage prend tout son intérêt, on est loin du jeune qui découvre ici, non, on a affaire à un personnage qui a des siècles d'existences multiples.

Bref, j'ai dévoré ce livre, une totale réussite !

18/20
Lien : http://delivreenlivres.blogs..
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Merci à Babelio et aux éditions Delpierre pour ce livre.

Je voudrais d'abord revenir sur la couverture et le titre. Je n'ai pas reçu la même que celle représentée sur ce site et je dois dire que je préfère cent fois ma version en noir et blanc avec comme titre "Touch". Je n'aime pas du tout l'autre et franchement je ne l'aurait même pas regardé en magasin.

En ce qui concerne le contenu, j'ai beaucoup aimé l'histoire. Elle est originale, elle pourrait être vraie (ce qui expliquerait l'alzheimer) et le personnage principal est attachant.
J'avais peur de me perdre dans toutes les histoires qu'il raconte sur ses différentes vies et les différents personnages qu'il a rencontré mais non, ça reste simple, compréhensible et je m'y suis retrouvée dans tout ça assez facilement (et pourtant je ne l'ai pas lu d'une traite). J'aurais même apprécié quelques fois que les histoires sur ses vies précédentes soient un peu plus approfondies tellement elles sont intéressantes. Certains passages sont marrants comme par exemple celui de l'occupation de Marylin Monroe.

Au final, je ne dirais pas que c'est un livre qui se dévore mais on a hâte tout au long de l'histoire de connaître la fin, de savoir où l'auteur veut en venir. Et comme je l'ai dit précédemment, le personnage principal est attachant, ni bon ni mauvais, il est juste lui autant qu'il peut l'être.

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Citations et extraits (31) Voir plus Ajouter une citation
Sous le régime communiste, on avait une conception très simple de la santé mentale. La dépression, la schizophrénie, les désordres bipolaires et, pire encore, toute opinion contraire à celles professées par l’État, n’étaient que l’expression d’un esprit dérangé qu’il convenait d’isoler du corps politique. Être malade, c’était être en faute. Vous qui pleurez en contemplant les rudes vérités de ce monde, vous qui voyez clairement les mensonges que l’on vous raconte, vous vous êtes infligé ça tout seuls, disait l’État. Soyez donc reconnaissants de la miséricorde, si infime soit-elle, que la nation daigne vous témoigner.
Nous appelons ça une maladie, m’a chuchoté un jour un docteur dans les bas-fonds de Vienne, mais une maladie, c’est beaucoup plus difficile à blâmer que des gens.
Depuis, le communisme a chu, mais les idées mettent plus longtemps à tomber que les hommes.
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Des corps.
Nul ne peut pister un fantôme pendant l’heure de pointe.
Un train bondé. Une station grouillante de monde. Des gens qui se tiennent épaule contre épaule, des peaux qui se frôlent, des souffles qui se mélangent. Nous respirons la transpiration des aisselles du grand type à côté de nous et écrasons les pieds de la vieille dame avec nos bottes.
Je
(qui que soit « je »)
pris le métro d’ici jusque là-bas, surfant sur le pouls de parfaits inconnus.
[...]
Je me glissai de peau en peau, une secousse, un frisson, un ralentissement, une accélération, le train qui tangue, un pied qui marche sur celui de quelqu’un d’autre, je suis
un enfant en uniforme scolaire,
un vieil homme plié en deux sur sa canne.
Je saigne dans le corps d’une femme au premier jour de ses règles,
j’ai affreusement mal à la plante de mes pieds de maçon fatigué.
J’ai soif d’alcool, alors même que mon nez est rouge et boursouflé d’en avoir déjà trop abusé.
Les portes s’ouvrent, et je suis de nouveau jeune et belle, vêtue d’une robe d’été trop légère pour la saison, et j’espère que ma chair de poule ne gâchera pas l’image glamour que je tente de créer.
J’ai faim
maintenant je suis rassasiée,
assis près de la fenêtre, j’ai désespérément besoin de faire pipi
sur un strapontin près de la porte, je mange des chips.
Je porte de la soie.
Je porte du synthétique.
Je desserre ma cravate.
Mes chaussures en cuir me font mal aux pieds.
Mon mouvement est constant, mes peaux sont stationnaires. Il suffit du contact d’une main dans ce train à l’heure de pointe et
je suis tout le monde.
Je ne suis personne.
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C’était la voiture louée par l’homme qui avait tenté de m’assassiner.

J’ouvris le coffre avec la clé trouvée dans sa

ma

poche, et regardai à l’intérieur.

Deux sacs de sport noir, l’un plus grand que l’autre.

Le plus petit contenait une chemise blanche, un pantalon noir, un imperméable, un caleçon propre, deux paires de chaussettes grises et un sac en éponge. Sous son double fond en plastique amovible, je découvris deux mille euros, mille lires turques, mille dollars américains et quatre passeports de nationalités allemande, britannique, canadienne et turque. Le nom changeait chaque fois, mais le visage sur la photo était toujours le mien.

Le second sac, beaucoup plus grand, recelait un kit de meurtre soigneusement emballé : un jeu de petits couteaux et de lames de combat vicieuses, de la corde, du rouleau adhésif et des bandages de coton blanc amidonné, deux paires de menottes, un Beretta 9 mm et trois chargeurs de rechange, plus une trousse médicale verte contenant divers produits chimiques qui allaient du poison au simple sédatif. Je ne sus que penser de la présence d’une combinaison intégrale en Lycra, d’épais gants en caoutchouc et d’un casque de protection contre les matériaux dangereux.
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Elle jeta un bref coup d’œil à l’argent posé par terre, puis me tendit ses bras. J’examinai le bleu au creux de son coude, palpai sa peau si fine que je fus surpris que mes doigts n’y laissent aucune marque, et ne vis pas d’autre trace d’injections abusives.
– Je suis clean, murmura-t-elle, ses yeux plantés dans les miens. Je suis clean.
Je lui lâchai les mains, elle s’enveloppa la poitrine de ses bras.
– Je ne fais pas de singeries.
– Quel genre de singeries ?
– Je ne bavarde pas avec les clients. Vous êtes là pour affaires, je suis là pour affaires. Alors, faisons affaire.
– Très bien. Je veux ton corps.
Haussement d’épaules. Ce n’était pas nouveau pour elle.
– Pour trois cents billets, je peux rester toute la nuit, mais je dois prévenir mes macs.
– Non, pas juste pour cette nuit.
– Combien de temps, alors ? Je ne fais pas dans le long terme.
– Trois mois.
Elle eut un petit rire pareil au grognement d’un cochon, comme si elle avait oublié de quelle façon l’humour était censé résonner.
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– Et qui aimez-vous, Josef ? demanda doucement le grand-duc. Qui aimez-vous vraiment ?
Je me redressai, voulus croiser les bras sur ma poitrine, me rappelai de la position sociale de mon corps et, au lieu de ça, posai mes mains sur mes cuisses.
– Si je suis une épouse, j’aime mon mari. Si je suis une sœur, j’aime mon frère. Si je suis un officier, j’aime mes hommes. En d’autres termes, mon privilège, c’est de pouvoir accéder à toute vie de mon choix. Pourquoi serais-je le maître d’un foyer sans chaleur ? Une mère qui n’adore pas ses enfants ? J’aime mes hôtes, sans quoi, je ne les garderais pas. J’aime tous les gens que je suis, sans quoi, je ne serais pas eux.
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Dans la série The Leftovers, 2% de la population disparait brusquement le 14 Octobre 2011 laissant les survivant·e·s à la merci de mouvements sectaires. Pendant la pandémie covid, nombreux·ses sont celles et ceux qui ont profité du chaos. Comment transmettre la parole scientifique quand les escrocs, avec ou sans blouse blanche, occupent le terrain médiatique ?
Moderateur : Olivier Cotte Intervenants : Christian Lehmann, Nicolas Martin, Claire North, Stéphanie Simon
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