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Inspecteur David Arnarson tome 2 sur 2
EAN : 9782258110434
320 pages
Presses de la Cité (20/10/2016)
3.45/5   11 notes
Résumé :
Alors qu'il s'apprête à prendre des vacances, l'inspecteur islandais David Arnarson reçoit un curieux message : un certain Thorri le supplie de lui venir en aide à Cambridge.
Le lendemain, convoqué de toute urgence au commissariat central, il apprend qu'un compatriote a été retrouvé mort sur le campus de la célèbre université britannique.
La victime se prénomme Thorri.
Sans hésiter, David embarque pour l'Angleterre afin de participer à l'enquêt... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Alors qu'il s'apprête à prendre des vacances , l'inspecteur islandais David Armarson reçoit un curieux message : un certain Thorri le supplie de lui venir en aide à Cambridge. le lendemain, convoqué d'urgence au commissariat central. Il apprend qu'un compatriote a été retrouvé mort sur le campus de la célèbre université britannique.
La victime s'appelle Thorri.
Sans hésité , David embarque pour l'Angleterre afin de participer à l'enquête. Fidèle à lui-même , il se désolidarise rapidement de la police locale , peu encline à la laisser marcher sur ses plates-bandes , et infiltre le groupe d'amis de Thorri. Si David découvre très vite un trafic de drogue bien implanté sur le campus , il a toutefois un pressentiment : ne serait-ce pas là que la partie émergée de l'iceberg ? Pourquoi a-t-il l'impression déplaisante que quelqu'un les suit , lui et son groupe d'étudiants , et qu'il ne s'agit pas de la police ? Et surtout , pourquoi Tthorri s'est=il adressé à lui ?
Résumé du livre. Très bon roman , j'ai adoré.
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Alors qu'il s'apprête à débuter ses vacances imposées par son chef, l'inspecteur Arnarson reçoit un SMS d'un certain Thorri l'appelant à l'aide d'Angleterre. Mais il ne connaît personne se prénommant Thorri.
Le lendemain matin son chef lui demande de se présenter à une réunion. A Cambridge un étudiant islandais a été assassiné par balles dans sa chambre du campus et la police anglaise demande une collaboration. Lorsque le nom de la victime est annoncé : Thorri Konradsson, Arnarson se porte volontaire pour se rendre à Cambridge.

Avec les moyens importants mis en oeuvre par la MET les commanditaires du meurtre, des trafiquants de drogue, sont vite identifiés. Mais l'enquête se poursuit lorsque les services secrets et les terroristes afghans entrent en scène.
Apartir de ce moment là on passe d'un récit policier à un roman d'espionnage action, et l'intérêt du lecteur s'en trouve nettement amoindri.

On a également beaucoup de mal avec la transition du personnage central qui se transforme passant de simple inspecteur islandais à une sorte d'agent secret.

Malgré une très bonne dynamique de lecture on ne parvient pas à accrocher au récit.
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Les auteurs islandais ne courent pas les rayonnages de nos librairies, mais à l'échelle de ce petit pays et de ses 337 610 habitants au recensement de 2016, on compte un nombre important d'auteurs dont le succès dépasse les frontières de cette île. Il suffit de se rendre dans les polars dans sa librairie pour voir apparaître des noms aux consonances typiques, comme Arnaldur Indridasson, Audur Ava Olafsdottir, Ragnar Jonasson, Yrsa Sigurdardottir… et Jon Ottar Olafsson.

Titulaire d'un doctorat en sciences criminelles, et ayant travaillé plusieurs années au sein des forces de l'ordre avant d'intégrer un bureau d'enquête spécialisé dans les crimes liés à crise économise de 2008, l'auteur signe avec « En pleine turbulence » son second roman après avoir publié en 2014 « Une ville sur écoute » , déjà aux Presses de la cité.

Nous retrouvons dans ce roman l'inspecteur David Arnarson de la police criminelle, qui se retrouve détaché comme officier de liaison avec la police britannique après qu'un jeune islandais, doctorant à Cambridge, ait été retrouvé mort dans sa chambre, criblé de balles. Quelques heures plus tôt, l'inspecteur avait reçu un étrange message lui demandant de venir l'aider à Cambridge, signé par l'étudiant assassiné, dont il n'avait jusque là pas entendu parler.

En Angleterre, les choses se compliqueront pour notre inspecteur, car cet homicide en apparence simple, que la police locale pense lié à un trafic de drogues auprès de riches étudiants, cache en réalité un complot terroriste d'envergure internationale. Intégrant temporairement le célèbre MI5, service de sécurité intérieur britannique, il sera pourvu de quelques gadgets bien utiles, surtout lorsqu'il devra sauver sa peau après qu'un groupe de tueur essaie de se débarrasser de lui.

J'ai dévoré ce roman finalement assez vite lu, à l'écriture très fluide et au récit plein de rebondissements. Il n'en fallait pas beaucoup plus au fan de James Bond que je suis que de voir débarquer le MI5 pour ne plus pouvoir reposer ce bouquin ! Je n'ai finalement été déçu que par la fin de l'histoire, un peu bâclée en quelques pages, mais les perspectives ouvertes lors des toutes dernières pages donnent clairement envie de surveiller la publication des prochaines aventures de l'inspecteur islandais !
Lien : https://www.hql.fr/en-pleine..
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
J'ai pris une décision quand à la prochaine étape , reprit Stuart. Une décision que certains désapprouveront , j'en suis sûr. Voici ici un policier islandais , David , qui a établi un contact avec le groupe d'étudiants que nous surveillons. Nous n'avons pas pour habitude de faire appel à une aide extérieur , mais nécessité fait loi. C'est aussi simple que ça Je n'accepterai aucune protestation et ne tolérai aucun ralentissement de cadence.
P 125
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Le message qu’il avait reçu cette nuit avait été envoyé depuis le portable islandais. Quelques heures avant que Thorri se fasse tuer. Confus, David s’appuya contre le dossier de son fauteuil. La seule chose à faire, c’était d’en informer l’Adjoint. Lorsque l’opérateur téléphonique aurait fait parvenir les relevés à Hallgrímur, celui-ci découvrirait rapidement que le numéro de David y figurait. Garder le silence sur ce genre d’élément n’était jamais une bonne idée. Pourtant, David était réticent. Il n’avait pas envie d’être mêlé à l’affaire, et surtout, un temps précieux serait perdu à enquêter sur des liens qu’il savait inexistants entre la victime et lui.
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Lorsque David vit le coude, c’était déjà trop tard.

Il réussit tout juste à lever le bras et à faire dévier le coup dirigé sur sa tempe. Il vacilla néanmoins en arrière, faisant tomber l’ordinateur du bureau avant de suivre le même chemin et de s’écraser au sol. Se retournant, il constata que le Russe avait quitté la cellule ; la porte était en train de se refermer derrière lui. David se redressa d’un bond, tira la matraque du fourreau sous son bras et la glissa juste à temps dans l’entrebâillement, mais le Russe continuait de pousser la porte, empêchant toute ouverture.

David avait eu un instant d’inattention. Un instant de trop. Le prisonnier en avait profité pour lui sauter dessus alors qu’ils s’apprêtaient à sortir de la cellule. Mais dans quel but ? Savait-il où se trouvait Vitali ? Certes, David avait reçu des menaces ces dernières semaines, mais il ne les pensait pas capables de s’attaquer à l’indic entre les murs de la prison.
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Cambridge, Angleterre
Vendredi 4 juin 2010, 23 h 04

La gare centrale était presque déserte. Sur le quai no 6, un homme de taille moyenne et sobrement vêtu d’un costume gris attendait le train en provenance de Londres. Le soleil avait brillé toute la journée, l’air était encore lourd. Ses collègues étaient à leur poste. Prêts à intervenir. L’homme sortit son téléphone, jeta un coup d’œil à la photo et lut pour la quatrième fois le message qui l’accompagnait : environ 1 m 90, mince, cheveux blancs en brosse, jean et veste de couleur claire. Sur la photo, l’individu portait un sac à dos à l’épaule droite – le cliché avait été pris à sa montée dans le train. Aucune chance de le manquer. Il ne faisait aucun doute qu’il s’agissait d’un flic, mais cela ne lui faisait pas peur. Ce n’était pas un malheureux policier islandais qui allait impressionner un homme de sa trempe.
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Ma sœur s’est mise à voyager à la mort de son mari. C’était sa manière à elle de faire le deuil. Elle ne s’arrêtait plus, ne voulait plus penser à celui qu’elle avait perdu. Mais quelque part, ce faisant, elle a un peu coupé les ponts avec Thorri. Leur relation s’est délitée. Et ça, elle ne se l’est pas pardonné. À l’époque, je l’ai mise en garde, mais elle disait ne pas pouvoir rester ici. Konrád était tout pour elle. Elle ne s’est pas remariée depuis, d’ailleurs.
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