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EAN : 9782845742741
416 pages
Le Verger (05/01/2018)
3.73/5   11 notes
Résumé :
« Alison, » dit son père, « sera élevée comme un garçon. »
Mais cette fille non désirée a un caractère bien trempé ; elle devient une femme pleine de passion, qui défie toute autorité masculine et connaîtra de nombreux mariages.
Alison est un pur produit du XIVe siècle, une époque tourmentée par des guerres interminables, la peste noire et une impitoyable chasse aux hérétiques.

Et pourtant, il y a quelque chose d’... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Merci aux Editions Calleva qui, dans le cadre d'un partenariat avec notre forum, nous ont permis de découvrir à titre gracieux ce titre de Gloria Cigman.

Séduite et intriguée par le personnage de l'une des pèlerines mises en scène par Chaucer dans ses "Contes de Canterbury", Gloria Cigman avait formé le projet de retracer le destin d'un personnage qui, à ses yeux, était d'exception, surtout dans le contexte d'un Moyen-Age où la femme demeure le plus souvent soumise à l'homme, qu'il s'agisse du père, du frère, de l'oncle, du tuteur ou du mari.

N'ayant pas (encore) lu l'oeuvre de Chaucer, je ne saurais dire si j'aurais moi-même succombé au charisme de dame Alison. Mais, en toute franchise, le caractère qu'elle nous révèle dans "Il Etait Une Femme" est loin de m'avoir séduite. Dès l'enfance en effet, elle est narcissique à outrance, trait de caractère qui peut avoir son charme dans certains cas (on pense à la Scarlett O'Hara de Margaret Mitchell) mais qui, s'il n'est pas maîtrisé ou canalisé par l'action du livre ou son contexte historique, devient vite insupportable.

Si l'on compatit à bon droit au destin de pion que lui impose très tôt sa condition féminine - son père la veut aussi instruite qu'un garçon mais elle doit se travestir pour suivre les cours du collège, puis, afin d'éviter la faillite familiale, on la marie à douze ans à la fortune d'un vieillard, elle prend un jour un jeune amant dont elle a une fille qu'elle se voit évidemment contrainte d'abandonner, etc, etc ... - on est choqué par la constance avec laquelle Alison se concentre sur elle, et sur elle seule. Certes, nous sommes en présence d'une riche nature et, eût-elle un peu plus de jugeote, qu'on pourrait voir en elle une ancêtre des féministes. le problème est qu'Alison n'a aucune vision sociale ou politique de son rôle dans la société qui est la sienne (sauf quelques éclairs, très brefs et très frustrants, çà et là) et qu'elle est en outre incapable de se projeter dans l'avenir. Quant à lui demander de réfléchir pleinement sur la condition féminine tout entière, cela relève de la fantasmagorie pure et simple. le moment présent, ce qu'il y a eu d'heureux dans le passé, cela lui suffit - et elle ne s'en cache pas.

Si encore son narcissisme la protégeait de la notion de culpabilité sur laquelle se fonde la religion judéo-chrétienne ! Mais non, on est tenté d'écrire que cette chape de plomb, ces mea culpa continuels, agrémentés de je ne sais plus combien de pèlerinages (elle se rend même à Jérusalem), cette foi propre au Moyen-Age, lui permettent au contraire de recentrer son narcissisme autour de sa petite personne. Depuis la naissance adultérine de sa fille, Alison se sait pécheresse et tient à tous prix à obtenir le pardon divin. D'où sa manie ambulatoire vers les lieux de pélerinage traditionnels de l'époque - et son apparition chez Chaucer. Son repentir est probablement sincère mais la jouissance qu'elle goûte à tous ces déplacements, à toutes ces prières, a quelque chose de fort peu catholique ...

Bien entendu, Gloria Cigman utilise tous les ressorts de son intrigue pour nous faire découvrir le Moyen-Age au quotidien, à l'époque où sévissait encore la guerre entre les Anglais et les Français, où les estropiés et les malades prenaient la route pour se faire guérir à Compostelle ou à Rome et où les riches marchands drapiers des Flandres introduisaient leur art en Grande-Bretagne. Tout cela est fort intéressant mais l'héroïne et ses affaires personnelles sont si envahissantes que c'est à peine si on a le temps de jeter un coup d'oeil au contexte historique ou social.

Je sors donc de cette lecture assez déçue. Mais ce n'est là qu'une opinion personnelle et qui tient essentiellement au peu d'empathie que j'éprouve envers les personnages narcissiques, qui me lassent très, très vite et, qui pis est, finissent par m'exaspérer. Tant que l'action garde le pas sur eux, ça peut aller mais si elle n'y parvient pas ...
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La guerre de 100 ans fait rage, bien que la plupart des gens ne savent même plus pourquoi le conflit a éclaté... les hommes jeunes sont partis pour la France, certains sont morts, d'autres n'ont pas eu envie de revenir auprès de femmes acariâtres... qui restent seules, sans savoir si elles sont veuves ou abandonnées et sans pouvoir se remarier. Et comme si cela ne suffisait pas, la peste et la misère sont accompagnent le conflit.

La famille d'Alison, compte 17 enfants, de tous ses frères seul reste vivant Ben, un enfant attardé, et ses soeurs. C'est pourquoi leur père décide d'élever Alison comme un garçon afin de prendre sa succession dans le métier de tisserande, et très tôt elle le suivra dans ses voyages pour son négoce.

Mais l'époque est difficile pour une femme. Peux de voies lui sont offertes, la religion ou le mariage ; quant au choix d'un prétendant, il ne faut même pas y songer... Alison sera contrainte d'épouser un vieillard de l'âge de son père.

En fait, elle se mariera 7 fois et ne pourra choisir ses époux que lorsqu'elle sera devenue une riche veuve. Mais Alison a des états d'âmes en ce siècle ou la religion intervient a tout moment de la vie... la tentation de la chair lui fait adorer Marie-Madeleine... et l'emmènera en longs et épuisants pèlerinages, mais ne parviendra jamais a se guérir de la crainte de l'enfer.

Craintes d'autant plus terrible qu'elle est coupable du péché d'adultère ... ayant abandonné en un couvent une fille issue de ses amours coupables, et plus tard a eu recourt a un avortement pour l'enfant incestueux qu'elle a eu avec son frère.

Trois voix se font entendre dans ce roman :
- Celle d'Alison,
- Celle de Marthe, son amie d'enfance devenue religieuse, qui n'aura de cesse de retrouver Lys, la fille d'Alison, et de réconcilier la mère et la fille,
- et celle de Lollius, l'ami, l'amant, le père de sa fille et finalement son dernier époux.

mon avis : agréablement surprise par ce livre... l'histoire d'Alison est pittoresque et même picaresque... bien que le personnage soit assez antipathique à force d'égoïsme... mais pour survivre a ces temps troublés, il fallait une femme au caractère bien trempé et non une gente dame. Ayant été élevée pratiquement comme un garçon, il était fatal qu'Alison se sente troublée et agisse comme un homme plus que comme une femme. Et que l'auteur en ai fait un personnage de Chaucer n'est guère étonnant. le pèlerinage d'Alison à Canterbury est tout à fait dans le ton des "contes de Canterbury.

J'ai eu le plaisir de lire ce livre en partenariat avec
bene">http://notabene.forumactif.com/forum.htm
Calleva">et http://www.calleva.fr/Gloria-Cigman-Un-pont-entre-les
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Bien que l'écriture de ce gros roman de 416 pages soit résolument moderne, il n'en reste pas moins qu'elle colle à l'histoire et qu'elle est très agréable. C'est bien simple, j'ai mis mon nez dans ce roman et je l'ai dévoré en un temps record. Nous suivons la vie d'Alison de bout en bout, toutes les péripéties qui l'ont aidée à se construire. Nous apprenons tous les détails à travers plusieurs narrateurs: Alison, sa grand-mère (Banmaman), Matilda (son amie), Lys (sa fille) ou Lollius qui deviendra, à force de ténacité, l'ultime époux. Je dis ultime car Alison n'a rien du caractère dévoué de la jeune fille que l'on peut trouver dans les romans médiévaux ou d'inspiration médiévale. Non, Alison n'est pas le cliché de la femme servant son mari jusqu'à la fin de ses jours. Alison est une fille tourmentée. Élevée comme un garçon, sa personnalité devient complexe. Elle est résolument attirée par le péché de chair tout en combattant ce dernier. Elle est tiraillée entre le sexe et la spiritualité. Elle le restera jusqu'à la fin, se prenant même pour Marie-Madeleine lorsque la mort approcha. Alison aura une multitude d'amants, pas moins de sept époux, une relation incestueuse avec son frère Ben, l'attardé. Elle abandonnera sa fille, Lys, fruit de ses amours coupables. Lys, dernière narratrice, Lys à qui la mère avait raconté qu'elle était le fruit d'un viol. Lys qui n'apprendra que tardivement la vérité et qui finira dans un couvent. Elle cherchera qui est son père ; pauvre fille dont la vie fut happée par celle de sa mère. On a pitié de ce triste destin.

A travers ce personnage d'Alison, qui, il faut bien le dire, finit par agacer (bien qu'attachante au départ), se dessine une période ponctuée par la guerre et la maladie. Ceci dit, tout n'est pas noir dans ce roman. Il ne faut pas oublier le message ultime: il faut donner de l'amour.

Un grand merci aux Editions Calleva pour ce partenariat avec le forum Nota Bene.
Lien : http://livresetmanuscrits.e-..
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Roman historique de Gloria Cigman.

1337, en Angleterre. Alison est la dix-septième enfant de la maison. Aucun de ses frères n'a atteint l'âge adulte, sauf un, Benjamin, qui est né idiot. Pour son père, cette nouvelle fille pourrait être un fardeau supplémentaire. Mais il décide que l'enfant sera élevée comme un homme, qu'elle apprendra le métier de tisserand et de négociant en laine. Alison porte sur ses jeunes épaules l'espoir de son père et le salut de sa famille ruinée. Son enfance n'en est pas vraiment une. Très tôt, elle suit son père dans ses voyages et l'observe dans son négoce. Mariée à 12 ans à un homme de l'âge de son père, elle sait que cette union sauve les siens de la misère et de la faim. Alison résiste avec peine aux tentations de la chair. Mariée 7 fois et veuve 6 fois, elle expie ses péchés et sa honte dans de longs et douloureux pèlerinages à Walsingham, Vézelay en Bourgogne, Cologne, Jérusalem ou Compostelle.

Alison éprouve une grande vénération pour Marie-Madeleine, "la femme toute ordinaire qui devint une grande sainte en dépit de sa faiblesse humaine." (p. 239) Taraudée de désir et d'appêtit charnel, Alison succombe plusieurs fois mais garde au fond d'elle une envie sincère de repentir et d'humilité. "Je n'arrive toujours pas à comprendre pourquoi les consolations de la chair que Dieu a créée devraient être l'apanage du Diable et de lui seul." (p. 218) Il lui faut toute une vie pour parvenir à un état de quiétude, libérée de ses souvenirs et de ses craintes d'Enfer. En dépit d'une activité religieuse intense, Alison se pose beaucoup de questions sur Dieu et l'Église. "J'avais appris que ce qui est convenable n'est pas ce qu'il y a de mieux." (p. 191) Les certitudes et les évidences que son amie Matilda, religieuse, lui opposent ne lui suffisent pas.

Ce roman présente avec finesse une période marquée par la guerre contre la France, les épidémies de peste et les pèlerinages. Les processions, longues et nombreuses, se rendaient dans les lieux saints de la chrétienté, sur les autels où des reliques étaient conservées ou sur les lieux des apparitions.

Le récit est un assemblage de discours a posteriori. Les narrateurs sont nombreux et reprennent des épisodes déjà décrits par d'autres. Alison, à la fin de sa vie, confie à un scribe le récit de son existence. Sa grand-mère Banmaman, son amie Matilda ou Lollius l'éternel amoureux prennent parfois la parole pendant quelques pages. le tout donne forme à un discours qui ressemble moins à une confession qu'un bilan. Alison ne regrette rien, assume ses choix et ses erreurs. Elle s'impose comme un personnage légendaire, tirée de l'oubli de la longue file des pénitents.

Le roman de Gloria Cigman se lit rapidement, mais je n'ai pas éprouvé beaucoup de sympathie pour Alison. Cette femme, capricieuse et habituée à un confort exagéré, dépravée à ses heures et orgueilleusement repentante, est une épouse odieuse et une mère indigne. L'histoire est très bien écrite, mais la femme n'a pas gagné ma compassion.
Lien : http://lililectrice.canalblo..
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COUP DE COEUR

Transportons nous en Angleterre au milieu du 14ème siècle sur les traces d'Alison de sa petite enfance jusqu'à son décès en 1415.

Quand la petite fille arrive au monde, elle est la dernière après 17 grossesses qui ont vidé sa mère de toute énergie vitale. C'est la grand-mère BANMAMAN qui prendra soin de la petite, cette dernière mettra des années avant de comprendre que la femme assise sur sa chaise toute la journée, sans même prononcer une parole, est en fait sa mère.

Alison grandira entre une soeur aînée qui la déteste et son frère Ben dont on dirait aujourd'hui qu'il souffre d'autisme. Son père est négociant en laine et en drap, ses affaires le mènent régulièrement en Europe. Conscient que son fils Ben ne pourra jamais lui succéder, il décide d'élever Alison comme un garçon et lui fait donner de l'instruction, n'hésitant pas à l'habiller en garçon pour qu'elle puisse aller à l'école quelque temps.

Alison vivra aussi pendant une année à Gand, à l'âge de 9 ans, dans la famille d'un négociant associé de son père où elle apprendra le tissage.

Mais la peste sévit en Europe, débarque en Angleterre et la famille d'Alison est menacée de la ruine. le père ne trouvera pas d'autre solution que de donner la main d'Alison, alors âgée de 12 ans, avec un vieil homme dont la fortune va leur permettre de survivre.

Vous l'aurez compris, Alison n'a pas une enfance particulièrement choyée mais elle n'est pas malheureuse non plus. Elle a surtout une grande force de caractère, un appétit de vivre qu'elle gardera jusqu'à son dernier souffle.

C'est une femme particulièrement moderne, libre malgré 7 mariages mais n'oublions pas que nous sommes au Moyen-Age et que le poids de la morale religieuse est très fort. Ayant commis de « nombreux péchés », Alison effectuera tout au long de sa vie des pélerinages afin de sauver son âme des feux de l'enfer.

J'ai particulièrement aimé le personnage d'Alison, inspiré à l'auteure d'une des toutes premières grandes oeuvres de la littérature anglaise (Les contes de Canterburry).

La suivre dans ses évolutions, ses épreuves tout au long de sa vie de femme, ses joies aussi était un régal de lecture. Les dernières pages sur sa fin de vie m'a fait penser à la chanson de Louis Chedid « Ainsi soit-il ».

Je vous invite à découvrir ce roman au plus vite.

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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Lollius 1404-1412

[...] De nombreuses questions me torturaient l'esprit. Qui était le père de Lys ? Pourquoi la rencontre entre mère et fille fut-elle un tel choc pour toutes deux ? Qu'est-ce qui les avait séparées et quand ? Matilda ne me dit rien. Peut-être n'a-t-elle pas les réponses elle-même.

Mes pensées se tournèrent vers Lys même, seule quelque part dans la maison, mangeant ce que les domestiques déposaient devant sa porte, buvant de l'eau et un peu de vin, mais ne parlant à personne. La solitude, me dit Matilda, est ce qui convient à beaucoup de religieuses. Lys suivrait le chemin que Dieu avait choisi pour elle, quel qu'il soit. Elle parlait avec la conviction de la foi, mais elle en dit trop peu pour moi. Il me fallait en savoir plus.

La porte de la petite chambre en haut de l'escalier était entrebaîllée. Lys était assise près d'une fenêtre, les mains sur les genoux. Alors que je me tenais dans l'embrasure de la porte, elle se retourna et me regarda sans montrer de mécontentement ni de surprise. Je m'en allai sans un mot. Chaque jour, après cela, je rentrais dans la pièce et m'asseyais près d'elle sans parler. Jamais longtemps, et seulement quand Alison était endormie dans son fauteuil.

J'attendais. Enfin, Lys parla. Elle me questionna sur moi-même, de manière directe et enfantine: quel était mon nom et depuis quand avais-je épousé sa mère ; ce que j'avais fait dans la vie avant de vivre ici. Je dus sourire quand elle me demanda si j'avais été aussi gentil avant d'être un vieil homme. Son attitude était toujours pleine de respect. Elle écoutait pensivement chacune de mes réponses.

Je n'essayais pas de la persuader de quitter sa chambre. Matilda m'avait fait comprendre que Lys avait besoin d'un espace à elle où elle pourrait réfléchir à ce qui la troublait. Un jour vint où, d'elle-même, elle me suivit pour descendre l'escalier étroit.

Elle montre quelque intérêt pour sa mère telle qu'elle est maintenant, mais ne s'intéresse pas à sa vie passée. Elle sait qu'elle n'existe nulle part dans la mémoire d'Alison, mais se demande si elle a pu y avoir une place, aussi petite, aussi vague soit-elle.
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[...] ... Désormais veuf aisé et sans famille, le Vieux John avait fait une offre généreuse à mon père, une offre qui sauverait notre famille : une forte somme d'argent et la moitié de ses propres actifs commerçiaux. Avec cela, non seulement nous pourrions engager de la main d'oeuvre pour nos terres et notre bétail, mais la production de laine et le commerce avec la Flandre et l'Italie seraient à nouveau développés. En échange, je devais épouser le vieil homme.

Ce n'était pas le moment de piquer une colère ou de recourir à une autre de ces tactiques qui avaient si souvent réussi. La douleur se lisait dans les yeux de mon père. Je me retournai pour le regarder sans pouvoir prononcer un seul mot. Le mariage devait avoir lieu dans trois mois, le jour de mes douze ans. Mon père me chuchota que le Vieux John avait promis de ne pas me toucher avant le jour de mes quatorze ans. ... [...]
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Je levai les yeux sur une femme forte et imposante, vêtue sans ostentation, les cheveux serrés avec soin dans une guipure aux plis impeccables. Ce que je voyais c'était une belle jeune fille aux yeux rieurs, le visage encadré de boucles d'un blond cuivré, une fente entre les deux dents de devant. Pippa la regarda puis son regard revint vers moi, interrogateur. Je parvins à dire : "C'est Alisson... "
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"Je n'arrive toujours pas à comprendre pourquoi les consolations de la chair que Dieu a créée devraient être l'apanage du Diable et de lui seul." (p. 218)
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Elle poursuivit en disant pensivement que ce n’était pas juste, qu’on ne traite pas de tels hommes avec le dégoût et le mépris dont on accable les femmes qui vivent de leur corps. C’est vrai nous n’avons pas de mots comme « pute » ou « gueuse » pour vilipender ce genre d’hommes.
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