L'Archonte, tome 2

Avec L'Archonte, on monte d'un cran par rapport à l'oracle, premier tome de la trilogie de Catherine Fisher. Plus intense, un peu moins linéaire, l'auteur parvient à rendre ses personnages un peu moins lisses et à créer des passages plutôt épique.

Ça reste de la littérature adolescente bien sûr, d'où ma note. L'ensemble reste écrit d'une manière très simple, ça reste très manichéen, et s'il y a quelques petits twists qui parsèment le récit, on reste quand même en territoire connu.

Mais le temps passé à lire cet ouvrage reste un très bon moment : je pourrai simplement regretter qu'il n'ait pas été écrit pour un public un peu plus âgé, car l'univers et le "fond" du récit sont sacrément bons : mysticisme, politique, trahison... Sous une autre forme, ça aurait pu être une très bonne saga. Ou ça pourrait donner une excellente série TV pour peu qu'on l'adapte à un public adulte et averti, et qu'on étoffe une histoire encore trop linéaire.

Mais une bonne lecture quand même 🙂

On remarque toujours le magnifique design de la première de couverture. le roman repart dans la tristesse. On partage avec Mirany et Alexos leurs espoirs, leurs peines et leurs moments de doutes. En partant dans l'inconnu, ils nous font vivre de nombreuses aventures passionnantes. Avec de longues descriptions (enfin pas aussi longues que celles du Seigneur des Anneaux), le lecteur peut imaginer les magnifiques paysages que traversent les personnages.
Ce livre est captivant, donc il ne faut pas avoir peur. Son épaisseur ne doit pas vous effrayer, car les pages s'enchainent rapidement.