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EAN : 9782205204575
240 pages
Dargaud (19/01/2024)
4.2/5   126 notes
Résumé :
1938, Chicago. Jules, un jeune immigré italien de 17 ans, vit de petits boulots jusqu'au jour où Adam Czar, un ponte de la mafia locale, séduit par son culot, lui propose de travailler pour le milieu en récupérant le pizzo payé par les commerçants en échange de leur protection. Attiré par l'argent facile et les beaux costumes, Jules accepte et s'intègre vite grâce à son bagout. Parallèlement, les deux hommes entretiennent dans le plus grand secret une relation amour... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (39) Voir plus Ajouter une critique
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Un grand merci à Babelio et aux éditions Dargaud...

Chicago, 1938. Jules Tivoli, un jeune immigré italien, travaille en tant que livreur. Un boulot harassant, des patrons pas toujours agréables et un salaire qui lui permet tout juste de pouvoir payer son loyer. Un jour qu'il livre chez monsieur Meeks, il croise un homme imposant, élégamment vêtu et visiblement armé qui se voit remettre, par le commerçant, une enveloppe plutôt bien garnie. Accompagné d'autres hommes, chaque semaine, tout se déroulait de la même manière. Jules n'est alors pas dupe quant au rôle tenu par cet Adam Czar, un membre-clé de l'Outfit de Chicago, comme il l'apprendra plus tard. Audacieux et effronté, il demande à travailler pour lui, lâchant en même temps, la caisse d'alcool de monsieur Meeks. Si Adam Czar se moque de lui, quelle n'est pourtant pas sa surprise de le voir débarquer dans son appartement minable, de lui donner de l'argent pour qu'il s'achète des vêtements dignes. C'est ainsi que le jeune immigré italien fait ses premiers pas dans la mafia et saura faire ses preuves, en étant suffisamment malin pour s'adapter et ambitieux pour gravir les échelons...

Voilà un album lui aussi ambitieux et d'une incroyable maîtrise, aussi bien sur le fond que sur la forme. Des années 30 aux années 60, de Chicago à Marseille, en passant par New-York, Anaïs Flogny s'intéresse à la destinée de trois mafieux, Jules Tivoli, Adam Czar et Eufrasio, qui, lui, n'apparaîtra que plus tard. Très vite sous la coupe d'Adam, Jules saura s'imposer, de par son intelligence, ses ambitions et son esprit revanchard. La relation qu'il entretient avec Adam, un immigré polonais qui a construit un empire avec l'alcool clandestin, lors de la Prohibition, va s'approfondir. de professionnelle, elle deviendra intime. Mais l'amour a-t-il réellement sa place dans ce milieu, de même que l'amitié, d'ailleurs ? Et n'est-il alors pas dangereux d'accorder toute sa confiance à celui qu'on aime ? La trahison n'en est-elle pas que plus douloureuse ? Brillamment scénarisé, captivant de bout en bout, ce roman graphique, riche et dense, nous plonge, certes, au coeur de la mafia, où violence, trahison, code d'honneur sont de mise, mais aussi au coeur d'une histoire d'amour sensible, inattendue et cachée. Avec ses personnages charismatiques et profonds, magnifiquement dépeints, Anaïs Flogny tisse une intrigue aussi cruelle que sentimentale. Tout est parfaitement rythmé et dosé. Graphiquement, le trait épuré, élégant, sensible et la palette de couleurs douce, au ton sépia, sont empreints d'émotions. Que ce soit l'expression des visages, la force de la gestuelle, la sensualité des étreintes...
Un premier album époustouflant !
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Je remercie #NetGalleyFrance et les Éditions Dargaud pour cet agréable moment de lecture.

C'est l'histoire d'une ascension fulgurante dans la mafia américaine... jusqu'à la chute inévitable ? Pas nécessairement...
En 1938, Jules n'est qu'un livreur sans le sou lorsqu'il se fait recruter par Adam, un ponte du crime de Chicago. Adam apporte à Jules toute l'expérience qui lui manque. Jules apporte à Adam toute l'admiration et autres sentiments dont ils ont besoin pour se sentir exister. Car même les cadres des organisations criminelles peuvent avoir des sentiments...
1946, le duo débarque à New York, autre ville, autres règles, autres rêves... Adam et Jules survivront-ils à cette nouvelle étape de leurs carrières respectives ?

J'ai été rapidement emportée par l'histoire et les personnages. Jules et Adam sont aussi attendrissants que cruels, selon les rôles qu'ils occupent ou qu'ils se donnent. Les illustrations d'Anaïs Flogny sont simples et efficaces. Son trait fin donne une touche "vintage" parfaitement bienvenue pour l'époque, et originale dans l'univers de la criminalité à l'américaine. le scénario est linéaire (en dépit de quelques envolées oniriques), tout aussi simple et efficace que les dessins : une belle symbiose donc !
C'est un album qui se lit vite et bien, avec juste ce qu'il faut d'intelligence pour ne pas tomber dans le pathos ni le sanguinolant. le thème et l'univers ne m'emballent pas plus que cela, et pourtant, j'étais curieuse de voir où l'intrigue mènerai les personnages.

#Rivageslointains #NetGalleyFrance
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Voilà une bande dessinée qui promettait un voyage en mafialand... Et qui se révèle un voyage organisé en petitland...
Déception donc.
Commençons par le positif : le dessin, le graphisme, avec une "patte" très particulière qui rend l'ensemble très esthétique et très réussi pour tout ce qui est tenues vestimentaires, les complets trois pièces des mafieux de toutes nationalités et ethnies. Ce sont de très belles planches.
Cependant, même ça, sur 240 pages… On peut regretter le manque de décors autres, on a l'impression d'assister à un huis-clos alors que le sujet se prête à beaucoup plus… Difficultés à rendre compte de vastes plans urbains, d'actions ? Choix de se centrer sur l'introspection du petit ambitieux au centre de la bande dessinée ?
Car ce qui a pêché essentiellement pour moi c'est cette figure centrale absolument sans relief. Avoir comme but dans la vie de se vêtir comme Al Capone me semble assez inintéressant. Je ne doute pas que gravir les échelons de la mafia puis de sa filière française est narrativement intéressant mais le traitement qui en est fait ici m'a laissé de marbre. Ce petit homosexuel qui couche pour s'introduire dans le milieu m'a mis mal à l'aise. J'avais l'impression d'avoir sous les yeux l'itinéraire d'un petit merdeux qu'un proxénète va gâter. Aucune sincérité chez les deux amants qui s'utilisent l'un l'autre sans que je réussisse vraiment à comprendre qui fait quoi et avec qui dans leurs petites affaires.
J'ai trouvé plus de charisme au personnage de Griselda Blanco, l'héroïne de la série « Griselda », spin off de « Narcos », la série sur Pablo Escobar actuellement proposée sur les plateformes de diffusions vidéos…
Si le sexe est prudemment évacué pour rester une bande dessinée convenable, il en est de même des meurtres, du recouvrement de dettes qui semble être la cheville ouvrière des activités du héros de cette bande dessinée. On doit tout deviner en creux, ce qui peut constituer un choix mais qui, au fil des plus de deux cent pages proposées, m'a semblé très … longuet… L'auteur a-t-il peur de montrer l'éventuelle cruauté du personnage qu'il veut nous rendre sympathique ?
Bref, l'introspection de ce gamin pauvre, innocent et honnête devenu riche, blasé et pourri m'est complètement passé à côté. N'est pas Heisenberg qui veut.
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En 2024, ce roman graphique fera cueillette de prix BD, j'en fais le pari … C'est un « tout-en-un » : scénario, dessins et couleur(s) sont signés d'une seule et unique artiste, Anaïs Flogny. C'est sa première BD dans la foulée d'une carrière d'illustratrice ; d'autres seront publiées, c'est une certitude ; cette première incursion en 9ème art laisse entrevoir des qualités graphiques de bon augure pour l'avenir.

« Rivages lointains » est un objet-livre magnifique, dodu et luxueux (240 pages dont un cahier graphique qui, lecture bouclée, prolonge le plaisir des yeux). Il explore en one-shot, de Chicago à Marseille en passant par New-York, de l'alcool de la Prohibition au trafic de l'héroïne et consoeurs, les destins croisés de trois gangsters de l'Amérique urbaine des années 30's à 60's. L'action se construit, classiquement, sur le background diffus de rivalités sanglantes entre Familles italiennes mafieuses. Un trio de personnages aux relations troubles émerge ; ils appartiennent au même clan, font tout d'abord cause commune, restent loyaux entre eux ; bientôt, sur les trajectoires d'ambitions divergentes, sous la pression d'intérêts personnels, leurs relations se craquèlent, se fissurent, empruntent à la trahison et finissent dans le sang ... et pour l'un d'entre eux dans une rédemption (presque) contrainte, limitée et fragile, habilement conduite jusqu'à la fin (presque) ouverte que propose l'auteure.

Au générique :

_ Jules Tivoli, le héros principal, ou l'irrésistible ascension mafieuse d'un jeune émigré italien (il a 17 ans lors de son entrée en scène en 1938). Beau gosse, charismatique, intelligent, ambitieux et opportuniste, un rien naïf et romantique dans ses relations amoureuses clandestines car homosexuelles.

_ Adam Czar, l'amant plus âgé de Jules et son complice en Cosa Nostra, c'est un émigré polonais, un ex-chef mafieux local sur le déclin ; il y a peu influent mais désormais en disgrâce. Son passé mafieux est trouble, entaché de soupçons de trahisons, de pertes de confiance De La Famille à son égard. Par lui viendront les instants de rupture du récit …

_ Eufrasio, la jeune garde mafieuse montante qu'aucune moralité ne retient dans l'ouverture de nouveaux marchés mafieux vers les drogues dures. Eufrasio : l'élément disruptif, brillant second couteau, brûle-la-vie foutraque, noceur, buveur, franc-tireur, boute-en-train, grande gueule … l'aimant vers lequel est attiré Jules …

…. La suite appartient au récit.

Ah, les récits de Mafia ..! J'en suis, ponctuellement, friand. « Rivages lointains » fut une occasion de croiser à nouveau le genre, de s'étonner de ce qu'il renvoie sur nous-mêmes et sur l'état du monde rongé par une clandestinité omniprésente. L'immoralité que ces romans charrient fascine, attire et repousse. Qu'ils soient siciliens, irlandais ou afro-américains, les schémas mafieux littéraires semblent immuables, reconductibles, presque ataviques. Ils drainent une amorale conception de la loyauté, de la fidélité à une cause parallèle injustifiable, à des lois familiales immuables, marginales, illégales et implacables. … Que la mafia soit d'Outre-Atlantique au pied de la Statue de la Liberté ou du sud italien, aux seuils de petits villages perchés, des champs de rocaille et des chemins de pierraille, rien ne change. La mort promise est la même dans le regard du gras Parrain citadin ou celui, fiévreux, de l'ascétique veuve campagnarde en habits de deuil, à genoux sur son prie-Dieu, en attente patiente d'une vendetta inéluctable et féroce ... tandis que la loi du silence règne.

Ces romans mettent en scène, en constantes étonnantes qui font l'ADN du genre, des héros de papier haïssables et méprisables, les pires ordures qui soient, des salopards implacables que, pourtant, on adore détester tant ils nous paraissent humains et attachants. Curieuses lectures que celles-ci, quand, à chaque fois, on se prend d'empathie injustifiée pour des personnages moralement faisandés qui endossent les habits d'une respectabilité trompeuse et imméritée, d'une honorabilité mensongère et d'une honnêteté de façade. Hypocrite magie romanesque que celle-ci quand l'attachement pour les héros est inversement proportionnel à leur humanité. « Rivages lointains » n'échappe pas à la règle : des ordures s'y agitent pour lesquels on prie étonnamment pour qu'ils s'en sortent. L'empathie ressenti à leur égard nous les rend plus à plaindre qu'à blâmer. Etrange fascination pour des personnages qui ne valent pas tripette.

J'ai adoré (et c'est un euphémisme). Cette BD attirera les prix : je persiste et signe. On y côtoie une magie imprécise et indéfinissable, elle traverse le fond et la forme. C'est impalpable, difficilement exprimable mais bel et bien présent. C'est dans la densité du propos, l'efficace fragilité et pertinence des textes, les images et leurs couleurs tendres et douces. C'est dans les thèmes abordés et enchevêtrés, c'est dans l'articulation implacable des vignettes entre elles, c'est dans la progression lente et subtile de l'intrigue, dans le devenir en pointillés des personnages. Les dessins aux contours habiles et précis, fins et délicats, s'attachent aux beaux vêtements de ses messieurs dans un souci purement esthétique. Les doigts des personnages semblent recevoir un traitement de faveur, invariablement longs et fins, ils semblent sans cesse agités, comme habités d'une vie propre ; ils restituent la gestuelle volubile italienne, celle qui papillonne, brasse l'espace alentour, dessine des mots dans l'air, accentuent les mimiques des visages, ponctuent les variations d'intensité vocale. Les personnages semblent quelques fois pressés de quitter les vignettes, de passer à la suivante, de poursuivre leurs discours hors phylactères. La BD est un art immobile ; ici, chaque vignette embarque des mouvements internes étonnants et inattendus, au coeur de scènes la plupart du temps tranquilles et immobiles/figées … perso, je dis, chapeau.

Je ne m'attendais pas à me faire happer de la sorte. Quand la dernière image se referme, ces quelques êtres de papier, côtoyés 200 pages durant, nous manquent déjà. Ils ne reviendront pas … mais qui sait ? Ne subsiste plus que le plaisir d'avoir accompli un bien beau voyage … en pays de mafia où, paradoxalement, le lecteur se prend immanquablement d'empathie pour des ordures infréquentables.
Lien : https://laconvergenceparalle..
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A Chicago, Jules, immigré italien, vit de petits boulots jusqu'à ce qu'il rencontre Adam, un mafieux polonais. Alors que la guerre fait rage avec un clan ennemi, les deux hommes, devenus amants, part pour New York, où Jules va petit à petit monter les échelons de la mafia locale.
Anaïs Flogny offre avec cet album une histoire épique dans la mafia. Si évidemment l'histoire d'amour entre Jules et Adam est au coeur du récit, le portrait qu'elle fait de la mafia est des plus saisissant. Car l'ascension de Jules à New York lui fait perdre une partie de son âme et de ses scrupules. Une évolution que l'on peut voir sur son physique, qui se durcit. le récit montre ce cheminement qui va lui permettre de trouver sa voie et de faire entendre sa volonté. Un parcours prenant que l'on peine à lâcher, avec une fin amère.
Je trouve les dessins d'Anaïs Flogny très beaux, à la fois d'une grande simplicité de trait et d'une élégance folle. La palette de couleurs appuie cette élégance en limitant les couleurs utilisées.
Un album aussi beau à feuilleter que passionnant à lire sur le parcours d'un mafieux sans regret.
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critiques presse (3)
BoDoi
19 avril 2024
Rivages lointains est souvent d’une grande violence ; mais celle-ci n’est que rarement montrée. Ici, une narration enlevée et une subtile représentation des émotions prennent le pas sur le spectaculaire.
Lire la critique sur le site : BoDoi
LeMonde
22 février 2024
Subtilement travaillés, les dialogues, les postures physiques et les jeux de regard des personnages respectent les codes du récit de gangsters, tout en tenant à distance les poncifs testostéronés.
Lire la critique sur le site : LeMonde
BDGest
02 février 2024
Pour ses débuts en bande dessinée, Anaïs Flogny place la barre très haut. Dense, violent mais aussi poétique et touchant, son Rivages lointains constitue une des belles surprises de ce début 2024. Une autrice à suivre, assurément. Cela tombe bien, elle a déjà un projet dans ses cartons pour 2025, chez Dupuis.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Il n’y a toujours eu que toi. Que ce que tu voulais. Même quand je pouvais enfin exister par moi-même, tu voulais tout contrôler. Je pensais que si je devenais ce que tu voulais voir, tu m’aimerais autant que je t’ai aimé, toi. Mais c’est impossible. Parce que tu n’aimes que toi. Et que tu m’as changé en quelqu’un que je déteste.
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Je devais sauver un innocent dans cette affaire.
C'était un cauchemar. Tout ce que je voulais c'était me réveiller.
Il fallait que je sauve un innocent dans cette affaire.
Alors j'ai décidé de me sauver moi.
C'était bien ça. Un putain de cauchemar. Le luxe des vivants. On n'en sort pas indemne comme par magie, il n'y a pas de solution, on se réveille juste et le monde continue de tourner. Et on vit avec.
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Les chiffres étaient excellents, mais j’aimais par-dessus tout voir la crainte dans les yeux de ceux qui me regardaient d’habitude de travers. On aurait pu trouver ça orgueilleux. En réalité, j’étais ivre de ce sentiment d’être enfin quelqu’un et de travailler avec l’un des hommes les plus puissants de la ville.
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Je ne sais pas ce qui a le plus coulé entre le sang et l'encre, mais chacun ne faisait qu'attiser cette violence... jusqu'au point de non-retour.
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Je ne sais pas ce qui a plus coulé entre le sang et l’encre, mais chacun ne faisait qu’attiser cette violence jusqu’au point de non-retour.
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Video de Anaïs Flogny (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Anaïs Flogny
Anaïs Flogny est une jeune autrice prometteuse, qui sort son premier album dans la nouvelle collection Dargaud, "Combo". Avec sa BD "Rivages lointains", elle plonge le lecteur dans le monde de la mafia, avec élégance et poésie, tout en explorant les relations de pouvoir et d'influence dans ce milieu. le dernier Festival International de la Bande Dessinée d'Angoulême, nous a permis de l'interviewer, pour lui poser toutes les questions que nous avions autour de ce roman graphique.
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