Le titre nous plonge d'emblée dans la désubjectivation de l'alcoolisme et le style figure à merveille l'intemporalité et la confusion de cette assuétude.
Belle introspection littéraire.
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Maintenant qu'on a trouvé le rythme avec compagnon alcool on peut aussi s'attendre à la vraie rencontre car on est dans une forme de normalité si on y réfléchit on travaille pour soi on gagne de l'argent on a des loisirs des week-ends des vacances jamais ivre jamais dépossédé de l'intellect constant et fiable en somme on ne dérape plus on boit toujours la même quantité ni plus ni moins juste ce qu'il faut pour vivre alors à deux ce serait mieux impeccable (p. 68-69)