Quel dommage avec un pitch comme ça, de sortir un roman indigeste. En tout cas, pas du tout à mon goût. Des longs dialogues entre les quelques personnages principaux, extra-terrestres à forme humaine, qui reviennent sur terre longtemps après l'avoir déjà visitée pour en étudier les formes vivantes, un vocabulaire qui questionne. Est ce de l'humour?
Des termes compliqués, des mots en langue étrangère, et des descriptions à n'en plus finir. Il arrive de devoir lire 1/2 page avec que des mots séparés par des virgules, juste pour nous faire comprendre les grosses connaissances des personnages... Ou est-ce pour une autre raison???
1 chapitre sur deux est consacré à ce qu'il s'est passé dans le passé (création bombe atomique, scientifiques, blablabla), j'ai très vite fini par sauter carrément ces passages, qui ressemblent à des cours d'histoire bien longs.
Et soudainement, j'ai fermé le livre. A peine à sa moitié. Non, je ne perdrais pas mon temps, je ne saurai jamais qui est cette femme sans nombril, ni ce que sont devenus les humains.
Commenter  J’apprécie         10
Beurk... Aucun intéret : mal écrit, mauvaise histoire inintéressante autour d'un film porno et de pseudo extra-terrestres avec des préoccupations bien humaines.
Je ne le conseille pas.
Commenter  J’apprécie         60
— Ça m’a toujours étonné, dit Albert, de voir à quel point les humains sont obsédés par le sexe.
La jeune femme a les yeux marron, la peau laiteuse et la chevelure châtain foncé, rehaussée d’une touche de teinture rousse. Coiffure mi-longue évoquant le chignon choucroute inventé par le coiffeur Jacques Dessange pour Brigitte Bardot. Taille moyenne. Jolie selon les critères d’un mâle étasunien blanc des années 1970. Elle porte un chemisier en synthétique de texture gaufrée, gris avec des points blancs. C’est tout ce qu’elle a sur le corps. Elle est assise sur une table de cuisine, jambes écartées, tandis qu’un jeune type à la tignasse noire, torse nu, lui lèche ....
16 décembre 2009 :
Mot de l'éditeur :
La crise financière était-elle prévisible ? le présent essai démontre qu'au-delà des explications habituelles sur les abus du capitalisme et le comportement avide des spéculateurs, la débâcle des subprimes est aussi et surtout une crise de la connaissance. Elle est due à l'hégémonie d'une conception mathématique qui suppose que les marchés se comportent selon les lois du mouvement brownien, et les fait apparaître comme plus réguliers qu'ils ne le sont. Depuis un demi-siècle, le " virus brownien " - que l'on nomme ici " virus B " à l'heure où sévit la redoutable " grippe A " - a contaminé les esprits et entraîné une perception faussée des risques financiers. Seule antidote : remplacer le " hasard sage " brownien par un " hasard sauvage ", plus proche des aléas réels des marchés.
Christian Walter est actuaire agrégé, chercheur au Centre de recherche sur les risques financiers de l'EM Lyon et spécialiste de la modélisation financière.
Il est co-directeur de l'ouvrage Critique de la valeur fondamentale (avec E. Brian, Springer, 2007) et co-auteur des Marchés fractals (avec J. Lévy-Véhel, PUF, 2002).
Michel de Pracontal, journaliste, est l'auteur de plusieurs romans et de L'Imposture scientifique en dix leçons (Seuil, " Points Sciences ", 2005).
+ Lire la suite