Franck Pavloff a écrit"
Matin brun "en 98. Il s'agit ici d'une nouvelle courte et dense (31pages sur liseuse).
Nous sommes dans une
friche industrielle vandalisée (pléonasme ?), peut être en Alsace..Seule une immense cheminée trône sur ce "non-lieu"au bord d'un canal
S'y retrouve une fille aux cheveux rouges sortant d'un squatt après avoir fui famille puis foyer.
Une femme trop sagement mariée après avoir connu la passion, la vraie !
Elle l'a vécue 8 jours durant, abritée sous une tente ,bercée par une cassette Orphée et Eurydice
Et puis ce vieil anar,refractaire aux uniformes. Recalcitrant "malgré nous", nostalgique de la vie de cette aciérie quand elle fabriquait encore des locomotives. Il prend des photos de ce site pour se sentir encore vivant .
Son chat roux l'accompagne
Et puis cet homme au regard clair qui arrive de nulle part .C'est un peu "l'homme en habit rouge "que chantait Barbara.Il devient le catalyseur de ces rencontres .
Ils se reconnaissent comme susceptibles de partager un moment de joyeuse fraternité .Une solidarité spontanée arrosée de café, nourrie de saucisses et de rires.
Mais les braves gens n'aiment pas que, l''on suive une autre route qu'eux...
Belle nouvelle, dense ,quasi cinématographique .l'écriture est imagée et précise