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EAN : 9782756114095
176 pages
Léo Scheer (01/02/2023)
3.72/5   9 notes
Résumé :
Comment Moustipic, chef-d’oeuvre d’Alexander Calder, a-t-il pu atterrir dans un club de vacances, où il servait d’étendoir pour maillots de bain ? Lucie de Clichy ne comprend rien à l’art contemporain, où même "rien" signifie quelque chose mais, pour Simon Bret, le commissaire-priseur fantasque qui l’a embauchée, elle devra retrouver l’origine de cette sculpture monumentale ; si elle réussit, Moustipic passera du statut de porte-serviettes à celui de stabile – soit ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Simon Bret tombe en panne de voiture. Il se rend au village le plus près pour avoir de l'aide. Il tombe sur un club de vacances où il va faire une découverte époustouflante. le truc qui servait de corde à linge aux vacanciers était une stabile d'un célèbre sculpteur américain, Alexander Calder qui vaut cinq millions de dollar. Il faut trouver l'origine pour l'authentifier si on veut le vendre. Il va donc faire appel à une personne pour trouver les papiers du Calder
Un livre qui plaira à coup sur aux amateurs d'art qui aimeront les références artistiques et aux autres lecteurs qui aimeront suivre le chemin de l'authentification.
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Simon Bret, commissaire-priseur s'est perdu du coté d'Aix-en-Provence. Alors qu'il cherche une station service, ses pérégrinations le conduisent par hasard dans le Village Vacances de la Trâine-les-Pins.

Là, il découvre un curieux échafaudage métallique sur lequel les vacanciers ont coutume d'accrocher maillots mouillés et serviettes de plage. Mais l'oeil averti du marchand d'art lui fait repérer un objet incroyable en ces lieux, cette structure monumentale en acier qu'il attribue immédiatement à Alexandre Calder. Et au centre du stabile, il repère même le monogramme CA que l'artiste avait l'habitude d'inscrire sur ses oeuvres.

Dès lors, Simon Bret n'a de cesse de faire authentifier le stabile et son origine, tout comme sa propriété actuelle, afin de le réintégrer le plus rapidement et légalement possible dans le milieu très fermé de l'art. Il lui faut au minimum prouver que le stabile était là depuis au moins trente ans, ou en trouver l'origine.

Il engage alors la jeune et jolie Lucie de Clichy pour mener l'enquête. Elle part alors à la rencontre des lieux, des personnes, des témoignages de ceux qui ont connu ou côtoyé Calder afin de déterminer si oui ou non il aurait pu fabriquer ce stabile.

Cette enquête est prétexte pour l'autrice pour nous parler de l'artiste et de son oeuvre, mais surtout de la folie du marché de l'art, et de la valeur si relative d'une oeuvre d'art ou d'un magnifique et dérisoire tas de ferraille. Car avouons-le, s'il n'est pas reconnu comme étant une oeuvre d'art, c'est bien à la casse que ce stabile devrait partir, alors que si il s'avère être une oeuvre d'art, il va tutoyer les sommets de la gloire et son prix va s'envoler lors d'une prochaine vente aux enchères. Ah, la subtilité et la relativité des oeuvres. Forcément on ne peut que penser aux oeuvres de Bansky, ou aux NFC et à leur étrange volatilité.

De nombreux personnages viennent étoffer le roman, on s'y perd parfois, mais cela ne gêne pas pour l'apprécier. Il se lit aisément, nous entraîne dans une enquête agréable à suivre, avec des personnages décalés et attachants.

https://domiclire.wordpress.com/2023/02/07/la-valeur-des-reves-marie-lebey/
Lien : https://domiclire.wordpress...
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Lors d'un week-end chez des amis, près d'Aix-en-Provence, Simon Bret en profite pour faire rouler une de ses voitures de collection. Perdu dans ses pensées, il tombe en panne d'essence. A la recherche d'une station, alors qu'il marche au bord de la route, il voit, à l'entrée d'un village, des panneaux indiquant un club de vacances. Il les suit et s'arrête, stupéfait, près de la piscine. Son regard a été happé par l'étendoir à serviettes. Il reconnaît, « dans les formes géométriques découpées dans des plaques de métal […] un stabile du célèbre sculpteur américain Alexander Calder » (p. 30). le monogramme duquel il est incapable de détacher son regard, confirme son intuition. le commissaire-priseur est ébahi. Cette pièce est un chef-d'oeuvre. Il l'estime sa valeur à cinq millions de dollars.


Simon contacte alors le principal actionnaire du club. Celui-ci est prêt à vendre le stabile. Hélas, sans facture, il lui faut prouver qu'il lui appartient. C'est alors que Lucie de Clichy entre en scène. Son domaine de compétence est la généalogie. Simon lui demande de retracer l'histoire du Moustipic. Ses recherches la mènent dans plusieurs directions. Elle découvre que l'oeuvre a eu un impact sur plusieurs destinées.


La valeur des rêves est un roman rocambolesque. Lorsque l'auteure tire sur un fil de la toile, elle s'attarde sur le noeud, puis passe à un autre. Les anecdotes se mélangent et mènent à la narratrice et au lecteur, après un voyage dans le monde de l'art. Et vous, quelle est la valeur de vos rêves ?


Le Moustipic (nom du stabile) a plusieurs histoires à raconter, différentes, en fonction des protagonistes. Que ce soit le nom même de l'oeuvre ou le rapport avec elle, les protagonistes ne considèrent pas le vocable sous le même angle : tas de ferraille pour certains, trésor ou opération historique pour d'autres. Cependant, même si j'ai aimé le message de conclusion, je pense ne pas avoir complètement compris le cheminement pour y arriver. J'ai eu la sensation d'un basculement abrupt.


La valeur des rêves a été une lecture agréable, cependant, je pense être passée à côté de son essence. le fait de passer d'un sujet à l'autre m'a un peu perdue et je ne me suis attardée sur aucun. Aussi, alors que j'ai aimé le rythme virevoltant, mon esprit s'est calqué au tempo, il n'a pas pris le temps d'imprimer les informations et j'ai perçu que j'allais les oublier rapidement.


Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
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Lors d'un week-end chez des amis, près d'Aix-en-Provence, Simon Bret tombe en panne d'essence en roulant avec une de ses voitures de cllection . A la recherche d'une station, alors qu'il marche au bord de la route, il voit, à l'entrée d'un village, des panneaux indiquant un club de vacances. Il s'y arrête, stupéfait, près de la piscine et se retrouve happé par l'étendoir à serviettes. Il reconnaît, une oeuvre du célèbre sculpteur américain Alexander Calder , une oeuvre d'art majeure, surnommée Moustipic .

Lucie de Clichy, généalogue de son état, va peu à peu aider Simon à retracer l'histoire de l'oeuvre qui a eu un impact sur plusieurs destinées. ⁣

Marie Lebey a raconté dans son premier livre, «Dix-sept ans, porte 57» (1986), son incroyable parcours. Après avoir tourné un film à 14 ans sous la direction de Roger Vadim, été la maîtresse du chah d'Iran; épousé ensuite Dominique Rocheteau et signé «Ballon de toi» (1987); qui raconte les mémoires du ballon de football qui a roulé pour France-Brésil lors de la coupe du monde de 1986 au Mexique. sorti un disque improbable où elle chantait «Too much Kleenex pas assez de sexe»; disparu de la scène littéraire pendant plus de vingt ans avant de réapparaître avec un récit où elle relate la mort de sa soeur, Clara, dont Nicolas Sarkozy était le meilleur ami, et qui fut brûlée vive sous un camion à l'âge de 17 ans

Dans son dernier livre « La valeur des rêves », (Léo Scheer, 2022), tout laisse à penser que l'intrépide Lucie de Clichy, qui part à la poursuite de Moustipic, le stabile de Calder, est fortement inspirée par l'autrice elle même!

Autobiographie ou non, La valeur des rêves est un roman rocambolesque , souvent drôllisime qui tire sur un fil de la toile, pour plonger le lecteur un voyage dans le monde de l'art.

Un livre qui plaira à coup sur aux amateurs d'art qui aimeront les références artistiques dont son dernier roman est parsemé ..
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Partant d'un fait divers étonnant qui s'est déroulé en France dans les années 2010, le conte que nous livre Marie Lebey nous fait entrevoir le monde de l'art moderne, des oeuvres monumentales du sculpteur américain de renommée mondiale Alexander Calder. Lorsque par le plus grand des hasards, on découvre dans un Club de vacances, que ce qui servait d'étendoir aux maillots de bain et serviettes de plage, est en fait une oeuvre d'art signée Calder. le commissaire-priseur Simon Bret ( serait-ce une contraction de Simon Templar et Brett Sinclair ? ) décide d'embaucher pour l'occasion la talentueuse Lucie de Clichy, afin que celle-ci retrace les origines de ce stabile ( en opposition au mobile) monumental de Calder afin d'en vérifier l'authenticité. S'en suivra une enquête un brin loufoque qui nous emportera dans différentes temporalités, des années 40 aux années 60 avec une parenthèse So British pendant la seconde guerre mondiale. On va en apprendre plus sur le parcours de cette oeuvre oubliée qui porte le joli nom de Moustipic. Une galerie de personnages fantasques donne beaucoup de charme à ce roman léger et atypique qui se lit avec émerveillement. Comment imaginer que ce qui peut apparaître à des yeux non expérimentés comme un vulgaire morceau de ferraille rouillée, puisse en fait être une oeuvre d'art majeure avec une valeur sonnante et trébuchante qui en ferait rêver plus d'un. le moment de la vente aux enchères est savoureux. Ce roman contient de nombreuses références et citations qui viennent enrichir le récit. Quelle n'a pas été ma surprise de découvrir en fin de livre, une page s'intitulant Moustipic family qui recense toutes les oeuvres de Calder répertoriées en France. Et de m'apercevoir qu'il y en avait une dans ma belle ville de Perpignan. « Les ailes brisées » sur le parvis du collège de Saint-Exupéry, découvrir par la même occasion qu'elle était régulièrement vandalisée, taguée et dégradée de quoi méditer sur la valeur des rêves. Bonne lecture.
Lien : http://latelierdelitote.cana..
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Ce cliché prouvait que le stabile appartenait bien au Club Caramba, puisqu'il était déjà sur les lieux à l'époque.
"La voila sa preuve!" hurla t -elle triomphante, tout en sortant son portable pour la prendre en photo .
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Il faut savoir que les contes de leur enfance étaient ceux de la Résistance et que cette génération, sans avoir vécu la guerre, avait été élevée dans son souvenir et dans la crainte qu'elle revienne. Lucie, qui était plus jeune, avait elle aussi été dressée par la Mouche, comme un chiot renifleur, à détecter, dans la personnalité de ses copines de classe, les gènes des futures collabos.
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Une dernière chose : au fond, tu ne nous as toujours pas dit ce que toi, tu aimais chez Sandy ? 
Je lève les yeux au ciel en tétant ma vaporette :
 L’homme qui s’est fabriqué ses propres joujoux pour ne pas avoir à emprunter ceux des autres. 
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Videos de Marie Lebey (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Marie Lebey
Le Book Club s'immisce dans les coulisses du monde de l'art : l'autrice Marie Lebey enquête sur Alexander Calder qui révolutionné la sculpture, en lui apportant mouvement et couleurs, et l'écrivain Paul Saint Bris se penche sur la restauration de la Joconde.
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