Mais il ne faudrait surtout pas s’imaginer que la fonction créa le héros que les romantiques de la fin du xixe siècle aimaient à dépeindre ; cette vision de la fonction sacerdotale de gardien de la nuit, du guide des navigateurs dans la tourmente, s’avérait beaucoup plus symbolique, cérémonielle, que la stricte réalité qui était faite d’ennui et de solitude expliquant sans doute le grand nombre de gardiens qui firent l’objet de mesures disciplinaires allant jusqu’à la révocation. Il est inutile de se voiler la face mais la raison principale de leur malheur qui changeait d’appellations selon les départements et les époques s’appelait l’intempérance, l’ivresse, l’ivrognerie, l’alcoolisme ou l’enivrement : toutes les archives du personnel nous prouvent que la tâche présentait peu d’intérêt si ce n’était la paye assurée en fin de mois, mais bien maigrelette, et une retraite de l’État, encore plus étique.
"Police partout, justice nulle part" est un slogan que vous entendez souvent dans les manifestations. Pourtant, il ne vient pas de la rue, mais de l'Assemblée législative au XIXe siècle. Voici comment cette formule est devenue un slogan contestataire universel.
"Poétique du slogan révolutionnaire", Zoé Carle (Presses de la Sorbonne Nouvelle, 2019)
"Victor Hugo : espace et politique", Franck Laurent (PU Rennes, 2008)
Victor Hugo, le monstre sacré, La Compagnie des auteurs, France Culture (4x58 minutes)
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