La vilainologie, tome 3

Un nouveau rendez vous avec l ecrivenimeuse qui une fois de plus nous présente une série d historiettes dont le rôle de nous mettre mal à l aise est relevé avec brio. On retrouve tous les éléments susceptibles de vous faire ressentir de la répugnance, de l horreur et de la souffrance psychologique. Tout en éveillant le fond de perversité et de voyeurisme présent en chacun de nous. Ce volume bien qu il fasse la part belle à un fond de violence physique atroce de part les actes exécutés et les descriptions qui encombrent notre vision de giclée de sangs et d une série de fluides l auteure nous présente cette fois des nouvelles beaucoup plus centrée sur une sexualité débridée, sadique et immorale telle que la zoophilie ou encore la nécrophilie. Et j en passe des vertes et des pas mûres. C est ce qui fait de ce recueil tout son charge car sans fioriture et limite l auteure nous confronte à certains de nos pulsions et désirs qui sont systématiquement bloqués par notre subconscient mais qui résonnent en certains de nous. Concernant les nouvelles comme à son habitude elle nous propose un panel d histoires allant de la création pure jusqu'à des reprises de contes ou de romans qu elle transforme à sa sauce rappelant de nombreuses références plus ou moins explicites ( Kafka, V les visiteurs ). Nous présentant mutations, massacres et obscures vengeances résultantes de la jalousie, de la vengeance et du traumatisme. La notion du trauma est clairement mis en avant dans l ensemble du recueil il est traité sous différents aspects et apparaît comme la réponse pour expliquer les tenants et aboutissants des gestes immoraux de certains individus. Dans ce recueil se trouve également la conclusion d une nouvelle fleuve que l auteure a initié dans le premier volume et qui nous entraîne dans une scandaleuse affaire qui repose sur un incroyable trafic qui nous pose de nombreuses questions sur la composition de certains éléments qui nous ingurgitons. l'auteure met à l honneur @carine_et_ses_lectures_ qui a gagné le concours organisé par @violaine_de_charnage qui a demandé a ses abonnés de lui donner trois éléments afin de créer une nouvelle.

Un troisième volume qui vous plonge dans des univers délicieusement malsain

⚠️ Réservé à un public averti ⚠️

🚨⚠️ Pour un public très averti, aguerri, perverti et plein de folie ! ⚠️🚨

Vilaine violente Violaine ! Toujours et encore !

Exit les tabous, la bien pensance, les codes du bien et du mal ! Bienvenue dans le monde fantastique de la Vilainologie. Un monde cru, sans filtre où l'horreur, sous toutes ses formes, est aussi inattendue qu'omniprésente. Un monde acide qui reflète notre société et la dissèque à l'extrême.
Du séminaire d'entreprise version battle royale, à la déchéance d'un acteur porno, en passant par la revisite d'un conte brûlant, pour finir sur sur notre capitalisme graisseux. Elle touche à tout : économie, féminisme, consumérisme, liberté, voyeurisme, et j'en passe !

Comme Lovecraft, Stephen King, Violaine s'assume dans le format nouvelle horrifique. Et comme déjà dit dans une précédente chronique : « on voit l'étendue du talent d'un écrivain quand il se prête à l'exercice de la nouvelle : Captiver l'attention en quelques mots et sublimer une histoire en quelques pages. »
Pour @violaine_de_charnage je dirai plus : « séquestrer notre attention en quelques mots et détruire notre bienséance en quelques pages ».
Cela fait un bien fou ! C'est jouissif de s'offrir quelques pages, sans limites où tout est possible !

Quel plaisir infini de retrouver sa plume !
Je suis en extase devant une telle maîtrise du trash / gore tout en gardant un vocabulaire, des tournures et des références aussi soignés !

Ces nouvelles se dévorent sans faim…

Sans oublier @carine_et_ses_lectures_ pour l'inspiration de la nouvelle F*** me I'm a mouche !! 👌🏼

Le petit plus : la fin / faim tant attendue de mange pas ton gras la bouche pleine dont une partie a été disséminée dans chaque volume !

LA VILAINOLOGIE VOL.III

de Violaine de Charnage

Auto édition / 170 pages

Mauvais genre que celui de la satire qui se complait à outrepasser les tabous.

Avec Violaine les livres n'ont pas de rôle d'évangélisation.

Horreur, fantastique, sf - garantie 100% sans IA (intelligence artificielle): Pulp, gore, splatterpunk, pop culture, humour noir, fesse… pour livrophages déviants !

Une lecture à contre-courant traitant de la corporalité sans détour.

Des nouvelles totalement décalés avec des chefs-d'oeuvre de première de couverture, comment ne pas être intrigué, choqué, étonné au point de soulever ces dernières pour en savoir un peu plus ?

Des phrases claquantes et brutales, une virulence hors-norme qui touche, emporte et réveille la sagesse qui est en nous.

On ne peut qu'imaginer l'auteure se satisfaire de notre profond malaise et de notre indicible dégoût.

Des passages où fusent les insultent scabreuses, les fluides et les excréments en tous genres.

Une déesse de l'immoralité, de la perversité, de l'intolérable.

Des nouvelles où l'auteure met en scène la société dans sa perversité la plus sombre.

Une auteure insolite, atypique, vous garantissant un véritable show ! prudence aux convulsions très fortes de votre estomac.

Une chose est certaine, Violaine de Charnage, on aime ou on aime pas, les goûts et les couleurs ça ne se discutent pas mais ça s'explique.

Prendre le risque de la surprise, de l'inattendu c'est cultiver sa curiosité.

Une nouvelle fois scotchée par ma psychopathe déjantée préférée.

Bravo.

Merci.

Violaine de Charnage est de retour avec un troisième recueil tout aussi pervers, méchant et jubilatoire.
Et une fois n'est pas coutume, nous, lecteurs, en redemandons !
Au programme des réjouissances :
> Séminaire de désintégration : un jeu de massacre drôle et bien saignant entre collègues, avec une belle critique des faux-semblants en entreprise.
> La petite fille au cocktail Molotov : l'histoire la moins trash du recueil, mais une relecture bien enflammée et captivante de « La petite fille aux allumettes ».
> Mange pas ton gras la bouche pleine : enfin la conclusion d'une nouvelle en trois parties, qu'il est préférable de ne pas lire en déjeunant…
> F*** me I'm a mouche : assurément la nouvelle la plus sale de ce recueil (et donc ma préférée). Quand un acteur porno décide de s'inoculer de l'ADN de mouche dans la queue, le résultat ne peut être qu'extrêmement trash et drôle ; et pour ceux qui ont vu le chef d'oeuvre de Cronenberg, vous êtes loin d'imaginer le résultat…
> Camping purgatoire : excellente nouvelle qui n'est pas sans rappeler les « redneck movies » les plus connus (et les plus crasseux), avec un final qui va répugner les phobiques des reptiles…
Vous l'avez donc compris : Violaine de Charnage ne s'est pas du tout assagie, et l'on a hâte qu'elle récidive !

Retour de “La Vilainologie” ! Je me suis replongé avec enthousiasme dans l'univers gore, trash et fou de Violaine de Charnage pour mon plus grand plaisir.
On retrouve, en premier lieu, une couverture intrigante et horriblement magnifique !
Voici donc la suite de la suite de ce recueil de nouvelles ! Toujours au nombre de cinq aussi éclectiques que jouissivement violentes !

SÉMINAIRE DE DÉSINTÉGRATION : à lire si tu participes souvent à ce genre de rendez-vous d'entreprise !

LA PETITE FILLE AU COCKTAIL MOLOTOV : une relecture au lance-flamme de la petite fille aux allumettes .

MANGE PAS TON GRAS LA BOUCHE PLEINE : le dénouement enfin et à la hauteur du suspens !

F*** ME I'M A MOUCHE : un hommage à La mouche sauce porno ! Ma préférée du recueil !

CAMPING PURGATOIRE : Une revisite du mythe d'Adam et Eve malaisant à souhait !


La plume caustique de l'auteure s'attaque avec brio aux mythes, aux légendes urbaines et à la pop culture. Elle n'a aucune limite ! Tu ne pourras pas lâcher cette oeuvre ! Une auteure prolifique à suivre !!!

Amateur de nouvelles, de gore, je te conseille vivement ces recueils jubilatoires !