C'est le premier roman de cet auteur que je lis. J'ai aimé l'intrigue en plein moyen-âge. La situation politique à Londres en cette année 1381 avec ses bandes de criminels, voleurs, malandrins est très bien décrite et donne une certaine atmosphère au roman. Par contre, est-ce lié au fait que je ne connaissais pas d'autre roman de la série "frère Athelstan", mais je me suis un peu perdue dans les personnages et leurs rôles respectifs.
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Une nouvelle aventure de frère Athelstan et du coroner John Cranston, toujours plaisante à lire ; avec peut être une certaine noirceur plus prégnante que dans les précédents opus.
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Belle découverte pour un auteur que je connaissais pas.
On est entraîné dans cette histoire qui se lit d'une traite.
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Certes la paix régnait, mais c’était une paix qui laissait suinter toutes formes de pêchés. Londres était à nouveau sous la coupe de la Couronne. Le Parlement siégeait à Westminster. Les Communes exerçaient leur autorité de la chapelle St Stephen ou de la vaste salle capitulaire de l'abbaye. Pourtant la Couronne, les puissants et les Communes, sans oublier les maîtres de la ville qui trouvaient refuge à l'échevinage, craignaient un nouveau danger. Un redoutable fléau dressait la tête, alors que, prétendument, la paix et l'harmonie faisaient leur retour.
Athelstan , compréhensif, hocha la tête. Tout au fond de lui, il était navré pour ces gens : ils étaient piégés. Il sentait à quel point ils détestaient, voire haïssaient, le Boucher mais ils étaient pris dans sa perverse toile.
Le frère dit vrai, déclara Martha d'une voix forte et dure. Pourquoi défendrions-nous le père Reynaud ? Nous n'avons peut-être rien fait de mal, mais avons-nous fait quelque chose de bien ?
- Raquin ! s'exclama Cranston. Gideon Raquin. Origine inconnue, parentage inconnu, pays inconnu et, pourtant, un gredin que je ne connais que trop.
Paul Doherty - La reine de l'ombre