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EAN : 9782955315330
278 pages
Les Editions de la Commune (05/03/2017)
4.22/5   9 notes
Résumé :
Théodore de La Morne, 71 ans décide de se rendre à Marseille afin d’y tuer le président français, Francis Ollanzi, qui vient d’être réélu. Il souhaite commettre son crime lors de l’inauguration du musée du coquillage. Il doit trouver un chauffeur ainsi qu’un tueur pour l’aider dans cette entreprise pour le moins saugrenue. Va-t-il trouver les soutiens nécessaires ? Son hygiène de vie, en rupture avec le bon sens, ne va-t-elle pas constituer un frein à cette ambition... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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C'est la couverture et le titre faisant penser à un gag qui m'ont tout de suite plu, je me suis dit que j'allais m'amuser à la lecture et ce fut le cas ! Un concentré d'humour en une seule histoire ! Déjà rien que dans les différents noms employés, l'auteur n'a pas hésité à déformer les mots, comme Pole Boulot ou Calabauréat, Canard Déchainé ou encore Donald Trompe.. on ne peut qu'avoir le sourire aux lèvres, c'est bien trouvé et surtout ce n'est pas pesant. Elle a eu aussi la bonne idée de faire des chapitres courts et bien fournis, cela donne beaucoup de rythme à la lecture, la bonne humeur est au rendez-vous à chaque page, mais aussi et essentiellement de beaux témoignages d'amitié et d'entraide.
L'histoire commence donc par une élection présidentielle, celle de Francis Ollanzi (ça ne vous rappelle rien?).. Théodore, un vieil aristocrate vivant seul avec son fils, ne supporte pas ce Président, et pour remédier à cela, il ne trouve rien d'autre comme idée farfelue de le tuer ! Seulement, il ne peut pas le faire seul, surtout qu'après avoir voulu réparer un vieux volet, entrainant une chute, il se retrouve le pied platré ! Il demande en premier à Célestin, le maire du village qui a eu la brillante idée d'ouvrir un musée du cochon (lol)..celui-ci trouve le plan trop scabreux, Théodore décide donc de parler au jeune apprenti qui travaille avec lui à la boulangerie, Killian. Il l'appate avec l'héritage, l'argent, Killian se laisse embobiner et devra trouver l'arme. Théodore a un plan ! le Président doit se rendre à Marseille pour inaugurer le musée du coquillage, le frère du vieil aristo habite justement en face de ce musée, il est donc évident pour Théodore de se rendre chez celui-ci ! Mais il n'a pas de véhicule, et avec sa jambe platrée, il ne peut pas conduire. Cette fois-ci c'est Gérard, l'employeur du fils de Théo, qui sera de la partie. Il a suffit juste de lui dire qu'il allait conduire un camping-car, c'est son plus grand rêve, et le voilà partant !! Je passe les détails sur les moyens d'acquisition de ce véhicule, c'est d'un ubuesque épatant ! Voilà donc nos trois compères partis à Marseille pour assassiner le Président. On suit un peu la vie de celui-ci, ses discours, ses ministres, ses lois qui font rager, et surtout sa passion qui le démange et occulte toutes ses fonctions ! J'ai bien ri en m'imaginant cette personne ayant la plus haute fonction de l'État, avoir de telles occupations !
Le voyage vers Marseille va être semé de beaucoup d'embûches, il va surtout être le moyen de réunir et solidariser ces trois personnages qui n'avaient pas d'affinités au départ. Un lien d'amitié très fort va se tisser au fur et à mesure, et je me suis rendue compte que ce voyage n'était pas si imprévu que cela, Gérard et Killian vont être confrontés à quelque chose qu'il n'avait pas prévu, cela va les attrister et en même temps renforcer leurs liens. Les derniers chapitres sont très émouvants, et le final est à la hauteur du roman, je me suis bien amusée en le lisant et j'ai pensé que c'était un beau pied de nez que faisait la vie à Théodore !
Céline Barré a vraiment très bien travaillé ses personnages, Théodore, le vieux noble à l'humeur changeante, avec son parler très classe, se prenant la tête avec Killian, avec sa façon de s'exprimer très jeune, en verlan, paressant un peu « j'en foutiste » au début, mais qui se révèle d'une grande aide pendant le voyage et enfin Gérard, grincheux car sa femme l'a laissé tomber, se plaignant de sa situation en permanence, entre son épicerie qui n'a plus de clients et les reproches qu'il se fait pour le départ de son épouse, eh bien ce Gérard va évoluer tout le long du voyage, conduisant avec bonheur le camping-car et montrant beaucoup d'humanité envers ses acolytes.
J'ai pris un très grand plaisir à lire ce roman, j'ai ri, souri, eu la larme à l'oeil aussi ! Céline Barré a concocté une histoire drôle et émouvante à la fois avec des personnages qui portent bien leur nom de « farfelus ». D'ailleurs ma curiosité est piquée au vif et je suis bien tentée de découvrir les autres tomes de la même collection Quel Pétrin et Péril au Fournil, les titres sont une fois de plus très accrocheurs et les résumés aussi ! En tout cas, ils peuvent se lire séparément et c'est appréciable !
Je vous laisse donc vous amuser avec Théodore et ses comparses, j'espère que ce sera autant que moi, et de mon côté je remercie vivement Céline Barré pour ce très bon moment de rigolade et d'émotion avec son petit monde !
Lien : http://marienel-lit.over-blo..
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Mon avis : Je tiens à remercier tout d'abord, l'auteure, Céline Barré pour l'envoi de son roman et pour la confiance qu'elle m'accorde depuis le début.
Ce troisième opus, j'avoue est aussi déjanté que les deux premiers et je me suis régalée, vous retrouverez mes avis des précédents tomes ICI et ICI
du coté de l'histoire: Nous retournons à Tréville, petit village bien connu des lecteurs connaissant déjà la série les farfelus où nous allons retrouver Théodore de la Morne, un vieil aristocrate de 71 ans qui vit seul avec son fils depuis que sa femme l'a quitté. Théodore aigri par la toute nouvelle réélection du président Francis Ollanzi a un projet vraiment fou: assassiné celui-ci qu'il tient responsable de tous ses malheurs et bien plus encore. Afin de mener à bien cette expédition des plus délicate, il a projet d'engager un chauffeur et un tueur et de se rendre à Marseille pour l'inauguration du musée du coquillage où le président sera présent.
Il va vite les trouver dans son entourage et va donc partir avec Gérard et Killian, un vieux fou (et oui encore :) ) et un jeune fougueux dans un camping-car emprunté (sans son consentement bien-sur, sinon s'est moins drôle) à un gendarme du village, parti en vacances.
Mais voilà que notre vieil aristo a un secret bien gardé qui va malheureusement changer un peu la suite de son grand projet.

Leur road-trip en direction de Marseille va nous enchanter entre galères et franche camaraderie, le voyage va être assez épique et tellement drôle. du coté de l'écriture : Quel bonheur de retrouver la plume de Céline Barré, toujours aussi agréable, loufoque avec des situations coquasses frisant parfois (souvent) le ridicule , tout ce que j'aime en fait, et surtout l'auteure nous fait passer avec une certaine habilité, énormément de messages et aborde des sujets importants comme la maladie, la vieillesse et l'amitié avec une très grande sincérité et une magnifique humilité.
J'ai une fois de plus adoré tous les personnages de ce roman, que ce soit nos apprentis tueurs ou le président Ollanzi (qui a bien des soucis également, faut pas croire que la vie est simple pour un président tel que lui), tous ont réussi quelque part à me toucher et m'émouvoir,
J'ai également adoré tous ses petits clins d'oeil à des personnes ou personnages que Céline fait au fil des pages et j'avoue que je me suis réellement amusée en lisant les tribulations de ses personnages.
J'ai également adoré les titres des chapitres, j'ai vraiment aimé cet humour qui résume avec subtilité le contenu de chacun.
Une fois commencé, ce roman on ne le lâche plus jusqu'à la dernière page, j'ai été tout de suite happée par l'histoire et j'ai passé vraiment un très très bon moment de détente.En conclusion: C'est encore une réelle réussite que ce troisième opus des farfelus, l'humour décalé de l'auteure est pour moi une source de bien être, oublié les soucis, la fatigue et les problèmes du quotidien, dès l'ouverture du roman, la thérapie a été efficace, humour, amitiés, situations coquasses et une réelle belle tendresse, tout est réuni pour nous faire passer un superbe moment.
Alors si vous ne connaissez pas encore Céline Barré et ses farfelus, je vous engage vraiment à la découvrir très rapidement, je ne sais même pas ce que vous faite encore là à me lire, allez plutôt vous procurez ce roman où les deux autres premiers qui peuvent tous être lus indépendamment des autres.
Encore un réel merci à l'auteure pour cet envoi et pour ce magnifique moment que j'ai passé grâce à elle.

Mention spéciale pour la couverture que j'adore beaucoup et qui reflète à merveille l'histoire.

Lien : http://aupaysdelire.blogspot..
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Pour qui a déjà lu les deux précédents romans de Céline Barré « Quel Pétrin ! » et « Péril Au Fournil ! » , vous serez ravi de retrouver les Farfelus sympathiques, quelques-uns en tout cas, dans ce nouveau roman qui se déroule toujours à Tresville puis sur les routes de France direction le sud et qui porte le titre suivant « le Vieux Qui Voulait Tuer le Président ».
Le vieux en question, c'est Théodore de la Morne, 71 ans, aristocrate fauché, désespéré, dont l'unique richesse est sa particule, et son souhait le plus cher, outre le fait de retrouver un jour sa moitié, est de tuer « l'ordure » responsable de ses maux, à savoir le président de République, Francis Ollanzi qui vient de se faire réélire par le peuple de France. C'est à Marseille où vit son frère jumeau Théophile qu'il commettra le meurtre, à l'occasion de l'inauguration du musée du coquillage. Voilà un projet abracadabrantesque comme dirait Killiam mais seul et en piteux état, l'opération semble difficile et le vieil aristo doit trouver des partenaires, un flingue et un camping car pour se rendre dans le sud.

Nous voilà de retour à Tresville-sur-Mer et la saga continue! On ne retrouve pas tout le monde mais trois d'entre eux, trois hommes, le vieil aristo, Gérard le commerçant, seul, lui aussi, depuis que son épouse Martine est partie avec un lord anglais, son amour de jeunesse. Puis le benjamin, le jeune Killiam, seul depuis la mort de son grand-père. C'est un drôle de trio qui s'embarque dans un camping car pour déglinguer le président de France, trois âmes esseulées. Les dialogues sont toujours aussi drôles, les situations loufoques comme dans les deux précédents romans, un président de France dont l'ex vient d'être kidnappée, des parallèles avec des personnages politiques français vu d'une façon haute en couleur mais aussi avec l'actualité politique passée. La France est en pleine réforme du collège et les enseignants grondent et manifestent pour la dignité de l'école de la république et pendant ce temps, le président réélu joue aux Pomékons comme la France entière d'ailleurs.

Puis à la moitié du récit, l'histoire prend soudain une autre tournure, suite aux révélations d'Artus le fils unique de Théodore. L'humour est toujours au rendez-vous certes mais une ombre vient obscurcir le tableau, finie le temps de l'insouciance, nos Farfelus sont confrontés aux vraies vacheries de la vie, celles dont on ne se relève jamais. C'est inattendu, je n'ai rien vu venir et c'est très bien ficelé. Je découvre une autre facette de Céline Barré qui aborde un sujet grave qui touche même nos chers Farfelus. Comme quoi personne n'est épargné par la vie. Je conseille car j'aime beaucoup Céline Barré, que je ne cesse d'appeler Cécile… Je la remercie de m'avoir fait confiance, une fois de plus en me confiant un exemplaire de son vieux qui voulait tuer le président !
Lien : https://chroniquesaigues.com..
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Un Road Caravaning Trip de haute volée !

Avec ce troisième roman de la série "les Farfelues" de Céline Barré, on délaisse le personnage de Jocelyne, héroïne principale des deux précédents romans pour s'attarder sur la destinée de Théodore de la Morne (quel nom!). Et quel bonheur, non pas de laisser tomber notre fidèle Jojo, mais de s'attarder sur ce vieux Théodore, un personnage haut en couleur, comme d'habitude.

Et comme d'habitude avec l'auteure, on retrouve son humour, sa corrosivité, une plume maîtrisée de bout en bout, mais aussi un petit truc en plus qui fait que ce roman demeure supérieur à ses prédécesseurs (pourtant déjà excellents) : l'émotion. Une émotion palpable car chaque chapitre ou presque donne lieu à une véritable leçon de vie.

C'est un véritable petit prodige dans le sens où le point de départ, à savoir un vieux monsieur désemparé affectivement et ruiné partant en guerre contre la présidence d'une nation dans une caravane, aurait davantage laissé la main à la loufoquerie. Certes, elle est toujours là, au détour des phrases et des mots, mais elle est supportée par une description des émotions plus vive que d'accoutumée.

Ce qui fait de ce "vieux qui voulait tuer le Président" un livre terriblement humain finalement.
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Céline Barré m'a ravit et fait rire avec ses précédents opus, les premiers tomes de sa série intitulée Les Farfelus : Quel pétrin ! et Péril au fournil ! A noter que si l'on peut lire la série entière sans risque de s'ennuyer, je le recommande donc, on peut lire chaque livre séparément. Les personnages sont les mêmes : les seconds rôles deviennent des premiers et inversement et tout est réexpliqué et resitué. Aucun problème de compréhension.

Ce road-trip (marijuana oblige) est, contrairement aux tomes 1 et 2, très masculin, puisque les trois hommes seront seuls dans leur camping-car. Il y a du Paasilinna chez Céline Barré dans ses délires et les situations farfelues et abracadabrantesques, notamment l'excellent Petits suicides entre amis. C'est excessif, irréaliste et forcément très drôle. Les trois mecs d'âges différents qui pourraient voyager en tant que grand-père, père et fils ne s'aiment pas au départ voire se méprisent ce qui réserve quelques belles réparties et surprises. Avis aux légalistes, le pétard circule joyeusement et abondamment ainsi que l'alcool, ils délient les langues et désinhibent. C'est une comédie qui, comme souvent dans ce genre, ne se prive pas d'aborder des thèmes lourds, tels la solitude, le chômage, la mort, la perte d'autonomie liée à la vieillesse et à la maladie. Céline Barré -qui porte bien son nom tant ses livres le sont- est habile à nous faire toucher du doigt les doutes, craintes et peurs de ses personnages qui sont ceux de nous tous face aux événements tristes de nos vies. Mieux vaut en rire, ça évite de s'apitoyer. J'opine -non ce n'est pas grossier et au contraire de Théodore, je n'inverse pas encore les mots sous l'effet des substances illicites-, j'acquiesce.

Je conseille très fortement cette série Les Farfelus, auto-éditée, disponible sur Amazon en format papier ou numérique et sur Kobo. Bon, c'est bien parce que ces livres sont bons que je mets un lien vers ce site vers lequel je ne recommande pas d'aller habituellement, préférant la librairie locale. A ce propos, je voudrais souligner la qualité de la mise en page, de l'excellente couverture, certains éditeurs ne font pas du travail aussi bon.
Lien : http://www.lyvres.fr/
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
-Tu me files des espèces pour buter le président, alors?
Tu vois je m'en doutais. J'ai pensé à ton histoire d'héritage, ça part d'une bonne intention, mais si faut coucher avec toi, je préfère te le dire, le prend pas mal hein, Théo, mais là je me retire.
- Coucher avec qui ? Grand Dieu, si je puis me permettre une remarque, notre conversation est ubuesque. Je ne vous saisi pas et vous semblez vous égarer.
- U quoi?
-Ubuesque, qui n'a ni queue ni tête, voilà à peu près le sens de ce mot.
- Recommence pas à me parler de cul, je veux pas coucher avec toi, je t'aime bien, c'est pas la question, mais je pense que je préfère les meufs.
- Les quoi?
-Les meufs, les filles, quoi.
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- Théo, c'est pas une chaussette , c'est un plâtre que tu as là.
T'as beaucoup fumé ?
-J'ai fini le mégot que m'a laissé Gérard, il n'allait pas l'emporter dans l'eau. Vous dire s'il en restait beaucoup...
Impossible !
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N’ayez aucune rancœur à l’égard d’un écrivain quel qu’il soit, ce dernier – sauf très rares exceptions – n’est jamais animé de mauvaises intentions.
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-Monsieur le Président, je vais me marier.
-Faites pas une connerie pareille, écoutez l'homme qui a été marié quatre fois.
-Cinq.
-C'est vrai, tiens. J'ai tendance à toujours oublier la première.
Entre nous. C'était la moins bête, mais après j'ai collectionné les morues. Et encore, c'est pas sympa pour ces pauvres poissons
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