Je remercie les Éditions Belin ainsi que Babelio pour cette masse critique.
Qu'elles nous effraient ou nous fascinent, les petites bêtes (insectes, arachnides, mollusques…) se sont développés et ont conquis l'ensemble de notre planète. Qu'elles soient terrestres ou aquatiques, elles font partie de la biodiversité. Si j'ai choisi ce livre, c'est par ma méconnaissance de ces peuples qui cohabitent avec nous.
C'est un livre intelligent et pédagogique qui nous initie au monde de ces êtres étranges. Ces animaux avaient dominé la Terre bien avant l'ère des dinosaures (Carbonifère). Ils ont survécu et ont su s'adapter à l'évolution de notre planète.
C'est un livre jeunesse qui nous explique les caractéristiques qui différencie chaque classe et genre. de plus, il est très bien documenté et facile d'accès.
Je trouve dommage qu'il n'y ait pas plus d'interactions ludiques – seulement 5 quiz – et qu'il ne soit pas plus exhaustif sur le nombre d'animaux évoqués. Je pense qu'il aurait été judicieux d'y apporter un chapitre consacré aux espèces que l'on rencontre fréquemment tout y apportant leur mode de vie. Toutefois, il est bien partitionné grâce à ses sections (dans les airs, près du sol et dans l'eau).
Un livre intéressant et intelligent qui m'a permis d'apprendre certaines choses.
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Ça vrombit et ça stridule, ça fait de la dentelle et ça se frotte les pattes, la confrérie des minuscules ne cesse de vaquer à ses occupations autour, au-dessous et au-dessus de nous, sans que nous en ayons toujours conscience. Bien sûr, la femelle moustique, munie de son stylet à aspirer le sang, se rappelle parfois à notre bon souvenir... le papillon machaon, surgit d'on ne sait où, enchante notre regard l'espace d'un instant... mais l'immense majorité des mollusques, annélides ou autres arthropodes poursuit sa vie sans interagir avec les grosses bêtes encombrantes que nous sommes. Elles assurent pourtant, par leur présence affairée, la bonne marche de la terre, de l'air, de l'eau, en un mot, du monde. Les navajos l'ont bien compris, eux qui ont construit toute leur mythologie sur l'émergence des mondes souterrains habités par des insectes. Sans partir à la découverte des peuples indigènes, c'est moi qui extrapole, cet album à la fois ludique, enfantin et d'une précision toute scientifique par l'alternance des dessins d'Emanuelle Tchoukriel et de Julien Norwood, donne à voir et à comprendre toutes ces petites bêtes colorées, gluantes ou pleines de pattes sur un pied d'égalité. de quoi stimuler la curiosité de futurs naturalistes amateurs à la Jean-Henri Fabre ?
N.B : La scutigère véloce aurait mérité plus de considération. Apparaître sur la page des casse-pieds alors qu'elle se nourrit des blattes, mouches et autres moustiques qui s'invitent dans nos maisons, voyez-vous ça... !
[Lu dans le cadre de ces fantastiques masses critiques]
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