Jean BommartBOMMART JEAN4.25/5
12 notes
Le poisson chinois a tué Hitler
Résumé :
A la fin du conflit 39-45, le Poisson chinois met la main sur un officier nazi, et prend sa place, par un subtil grimage, auprès de Himmler, qui n'y voit que du feu, et va aller négocier avec le comte Bernadotte et Speer la reddition de l'Allemagne avec les Alliés. Revisitation de l'Histoire, c'est par un pli personnel que le Poisson chinois, infiltré, livre des informations à Hitler sur ses soit-disants copains, qui provoqueront son suicide
Livre d'espionnage assez étonnant et original qui se passe pendant la seconde Guerre Mondiale. le livre est bien écrit, facile à lire, le suspense est vraiment très prenant. Un policier/thriller étonnant que j'ai beaucoup aimé découvrir.
A noter une couverture qui peut être gênante (je l'ai emmené sans y faire attention et on m'a fait remarquer au cours d'une conversation que "la couverture... attire l'oeil... hum": il y a en effet une grosse croix gammée dessus).
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Doucement!" cria Wainwright dans son micro. Le fracas des moteurs faiblit; le cliquetis des chenilles usées s'entendit, dans l'étroite cellule blindée, comme un bruit d'enclume frappée alternativement par des forgerons vigoureux. Le mitrailleur, par l'embrasure arrière, vérifia que le char suivant avait entendu, gardait sa distance. Ils étaient trois Sherman américains à suivre en file indienne ce chemin de bois herbu et creusé d'ornières de la forêt de Hartfeld. Wainwright, chef de patrouille, commandait par fil les écouteurs des deux mécaniciens,des chargeurs, pointeurs et mitrailleurs de son propre char et aussi, par radio ondes courtes, ceux des autres Sherman.
- cet entourage du führer est mur pour le cabanon! songeait sauvin. chacun espère attraper le pouvoir en trahissant le premier et en trompant ses rivaux.quel
pouvoir? dans huit jours il n'y aura plus de chef du gouvernement, ni Reich! je
suppose que russes et américains les mettront d,
accord en les élevant tous a
la dignité de pendus. et ils seront fort étonnés se demandant ce qu'on peut bien leur reprocher, vraiment.
Tout à coup vint à Brémond ine idée fulgurante. Une de ces idées qui au lieu de germer et se former lentement dans l'intellect, naissent adultes, surgissent à l'esprit complètes, parfaites, leurs conséquences autour d'elles! Comme jadis la déesse Minerve avait jailli du néant dans le cercle des Dieux, toute casquée et armée... Seulement cette idée était folle.
Bien que la petite ville fût très près du "front", on dormit tranquillement: les états-majors ennemis ne se bombardaient pas entre eux. Cette règle de bienséance internationale était l'unique loi de la guerre restée jusqu'alors inviolée!