AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782381570341
256 pages
Auto édition (05/04/2019)
4.52/5   22 notes
Résumé :
Les femmes ont pris le pouvoir. Votre accréditation n’autorise aucune autre révélation. Vous n’avez nul besoin d’en savoir plus.

Trop réfléchir, c’est souffrir. Soyez heureuse de vivre dans un monde parfait.
Maman s’occupe de tout. Inutile de chercher un hypothétique bonheur ailleurs.

Et si l’avenir réservait aux hommes le traitement trop souvent destiné aux femmes de notre époque…
À quoi ressemblerait ce monde ?
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten
Que lire après Le secret du sexe déchuVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
4,52

sur 22 notes
5
15 avis
4
3 avis
3
0 avis
2
0 avis
1
0 avis
Je remercie chaleureusement Freeric Huginn pour l'envoi, en service presse, de son roman le secret du sexe déchu.
Les misandres ont pris le pouvoir. C'est tout ce que votre accréditation m'autorise à vous révéler. le reste est classé « Top Secret ». Libre à vous de chercher la Vérité, mais ne comptez pas sur moi. Vous devrez la trouver seule. À vos risques et périls...
Le résumé est assez mystérieux et je me demandais vraiment où l'auteur allait m'emmener :)
En fait, j'ai plongé avec lui dans une dystopie très réussie.
Freeric Huginn a crée un monde où les femmes ont pris le pouvoir, humiliant les hommes. Ces derniers ont peu de droits... Et très rapidement j'ai aimé ma lecture, trouvant son univers vraiment captivant.
Dans notre monde actuel où il n'est pas toujours évident d'être une femme, ici nous accédons à un monde totalement différent. Je ne m'attendait pas à ça en démarrant ma lecture.
Le secret du sexe déchu mélange les genres : science fiction, anticipation, dystopie mais aussi thriller.. Ce qui donne un ouvrage captivant, avec une écriture qui fait mouche. A aucun moment je ne me suis ennuyée.
Ma chronique est courte, non pas que je n'ai rien à dire mais j'ai, au contraire, peur de trop en dire ! Car c'est vraiment un livre qui se découvre, il serait réellement dommage de trop en dévoiler.
Ma note : 4.5 étoiles.
Commenter  J’apprécie          331
Assise dans le fauteuil en cuir à côté de sa grand-mère, la petite-fille osa enfin poser la question qui lui brûlait les lèvres.
« Mamie, c'était comment avant ?

- Oh ma chérie, j'espère que tu as du temps devant toi…
Mon monde, celui que tu n'as pas connu, ressemblait à s'y méprendre au nôtre. La grande différence résidait dans les mentalités et la façon dont les individus se jugeaient perpétuellement entre eux… Si tu savais comme j'ai souffert, comme j'ai maudit certaines personnes, comme j'en ai haï d'autres. Ma gorge se noue en pensant à toutes les atrocités perpétrées au nom d'une soi-disant justice.

- Dis-m'en plus… Personne n'en parle jamais et les livres d'Histoire balayent le sujet d'un revers de main. J'ai bien essayé d'en apprendre un peu plus par moi-même, notamment en lisant le secret du sexe déchu de Freeric Huginn mais je peine à croire tout ce qui y est écrit ; la violence et le mépris, le manque de respect et les trahisons.

- Hélas pourtant, tout est vrai. Je comprends que tu sois choquée et j'aurais sans doute eu la même réaction à ta place. Je m'interroge toutefois, comment as-tu eu ce livre entre les mains ? Je pensais que seule une poignée d'initiés en avait connaissance. »
Gênée, l'adolescente rougit jusqu'aux oreilles. Elle mit quelques secondes avant de formuler une réponse à peine audible.
« Je connais des gens…

- Je vois. Je crois que je vais devoir me contenter de cette réponse, aussi évasive soit-elle… Nous aurons l'occasion d'en rediscuter jeune fille, sois-en sûre. L'aïeule avait bien appuyé sur chaque syllabe de manière à être correctement entendue et comprise.

- le titre et la couverture m'ont interpellé et je n'ai pas su résister à la tentation de le lire.

- Bon, puisqu'il en est ainsi, je vais tâcher de répondre à tes questions et te décrire la vie à mon époque. J'espère que tu es prête, ce que tu vas attendre risque fortement de ne pas te plaire. »
Elle attendit que la jeune femme hoche la tête avant de poursuivre son récit.
« Je vivais dans une société misandre, oui oui, les femmes éprouvaient une aversion manifeste et maladive envers les hommes. Ces derniers n'avaient presque aucun droit si ce n'est celui de se taire et d'exercer des métiers ingrats. Les femmes dominaient et les hommes, ou les mâles - c'est comme tu préfères - s'inclinaient. Derrière ce système matriarcal se cachaient plusieurs rouages que les marâtres se gardaient bien de divulguer. À présent, et étant donné ta récente lecture du livre, de quels points en particulier veux-tu parler ?

- Hmmm, à bien y réfléchir j'aimerais aborder des aspects techniques et propres à la forme du livre avant de me pencher sur le fond et sur le fonctionnement de ta société.

- Je t'écoute.

- J'ai, dans l'ensemble, passé un très bon moment de lecture, prenant beaucoup de plaisir à découvrir cet univers aussi fascinant que terrifiant, effrayant dans sa façon de codifier les rapports humains. Il s'agit d'un livre très sombre et parfois choquant, mais nécessaire je le pense. C'est pourquoi je veux d'abord parler de ce que j'ai le moins aimé, ce qui m'a fait tiquer à plusieurs reprises. »
Un ange passa avant qu'elle ne commence son argumentaire, tentant de mettre le plus d'ordre possible dans ses idées.

« J'ai eu quelques difficultés avec la plume de Freeric Huginn. Je l'ai d'abord trouvé trop simple avant de m'apercevoir qu'elle s'enrichissait au fil des chapitres. Un temps d'adaptation a été nécessaire afin de réussir à dompter ces mots et ces tournures si particulières. Plus je lisais, plus je me rendais compte que l'auteur aimait commencer ces phrases par des termes tels que mais, comme, ou encore car. J'exècre les phrases débutant par “car”, je trouve cela tellement disgracieux que j'en grince des dents. Passe encore de l'utiliser une ou deux fois pour proposer un effet de style, toutefois son emploi plus que récurrent m'a fait lever les yeux au ciel à de nombreuses reprises. M'est avis que cela fait partie intégrante du style de l'auteur et qu'il doit y avoir une justification, sans doute une volonté de rythmer le récit… Si tel est le cas, ces tournures ont eu l'effet inverse sur moi, me faisant immédiatement sortir de la lecture. Lorsqu'un point peut être remplacé par une simple virgule et éviter que la phrase suivante ne commence par “mais” ou “comme”, je trouve qu'il ne sert pas à grand-chose de vouloir à tout prix casser le rythme.

- Ma douce, je pense que c'est une façon d'écrire. Tu l'as dit, c'est le style de l'auteur.

- Je le conçois tout à fait, je précise juste que je n'y suis pas sensible de la meilleure des manières… de même, beaucoup de comparaisons permettent de visualiser les choses mais elles sont en trop grandes nombres à mon goût, un peu comme les sauts de ligne entre presque chaque phrase… J'avoue ne pas avoir compris, peut-être est-ce une erreur de la version dont je dispose. Je terminerai ma critique sur le style en évoquant la construction des phrases ; les verbes se trouvaient régulièrement à la fin quand ils n'étaient pas carrément absents… Une fois de plus, ma lecture s'en est trouvé grandement perturbée, je crois que ce style n'est définitivement pas pour moi.

- En effet, cela arrive. Tous les goûts sont dans la nature et une façon de manier les mots ne fait pas tout.

- Oui c'est sûr ! Avant de passer aux réjouissances, j'aurais encore un petit aspect à développer, il concerne le manque d'approfondissement que j'ai parfois ressenti. Freeric Huginn propose un récit plutôt complexe et bien construit, une histoire dans laquelle les intrigues se mêlent afin de démontrer l'étendue de la toile se refermant sur les personnages. Il plonge le lecteur dans un univers dystopique dans lequel s'imagine facilement, le monde décrit étant proche de celui que l'on connaît. Je déplore toutefois un manque d'informations relatif à l'organisation de cette société, à sa gestion ainsi qu'aux organes qui régissent la vie de tous. À de rares reprises, je pouvais espérer recueillir de minces éléments, trop peu eu égard la richesse de l'histoire. Je ne parvenais pas à me représenter dans l'espace ni à comprendre comme telle ou telle chose fonctionnait vraiment. Il est question de manigance politique, de pouvoir et de volonté d'asseoir une domination, je pense que j'aurais voulu comprendre les mécanismes et le poids des institutions… Je suis sans doute trop curieuse.

- Tu as raison d'aborder ce qui t'a déplu. Tu sais, je crois que personne ne savait vraiment comment tout cela fonctionnait… Moi-même je n'ai que de vagues souvenirs, nul ne m'a appris l'intérêt des organismes régissant notre vie. Nous savions que nous devions écouter et obéir à Mère, qu'elle seule connaissait la vérité.

- Certaines choses étaient et resteront top secrètes alors… tant pis pour moi ! L'alternance des points de vue et des situations m'a permis d'avoir une idée globale de la société.

- Totalement, il est indispensable de croiser les informations et de ne rien prendre pour acquis, plus les sources sont nombreuses, plus tu te rapproches de quelque chose de vrai et de vraisemblable. »

La plus âgée des deux femmes fit un geste en direction de l'autre qui se tut aussitôt. Toutes deux prirent alors le temps de savourer un bon thé fumant, une pause bienvenue afin de mettre en ordre ses pensées.
« Tu sais mamie, ce que j'aime dans les dystopies c'est le regard critique qu'elles ont sur les sociétés, sur leur face cachée, leur côté sombre. Elles permettent de voir le monde d'un autre oeil et c'est ce qui en fait toute la richesse. Je trouve qu'avec le secret du sexe déchu, l'auteur transpose des situations actuelles ou appartenant à une autre époque, il inverse les rôles entre les hommes et les femmes. La violence, le mépris comme le manque de respect trahissent les sentiments de ces dernières.

- Les femmes ne pensaient pas par elles-mêmes, elles étaient conditionnées, presque formatées… ce qui fut aussi le cas des hommes il y a des siècles…

- J'ai l'impression que les femmes ont voulu prendre leur revanche ! À mes yeux la revanche est une arme de destruction massive là où le pardon et la tolérance sont les piliers du progrès humain. Elles ont agi dans une volonté de détruire et d'asseoir une domination acquise on ne sait comment.

- La soif de pouvoir des uns (ou plutôt des unes), n'a d'égal que leur égo démesuré ma chérie.

- Tu as sans doute raison. J'ai du mal à croire que les personnages du livre puissent avoir été ainsi dans la réalité… et pourtant force est de constater que tout est vrai. Bon, je te l'avoue grand-mère, je ne me suis attachée à personne. J'ai eu le sentiment que tous les personnages étaient des pions sur un gigantesque échiquier, voués à être sacrifiés ou alors à promotion pour les plus chanceux. Chacun exécutait son rôle sans forcément s'apercevoir que tout cela pouvoir s'inscrire dans un mécanisme bien plus grand. Quelques-uns en avaient conscience mais pas tous, c'était amusant d'observer le chemin qu'ils empruntaient et les obstacles qu'ils rencontraient.

- Nous sommes tous des grains de sable dans le désert, certains sont juste plus gros que d'autres, contribuant à faire de plus grandes choses. »
Toutes deux burent une gorgée de leur thé, captivées par la discussion qu'elles menaient. Ce qu'elles aimaient ces instants hors du temps et complices, ces rares moments durant lesquels tout pouvait être dit, sans le moindre jugement.
« Je crois comprendre que dans ce livre, les enjeux sont divers et variés, surtout pour les personnages. Les hommes veulent rétablir un semblant de normalité et ne plus vivre sous le joug des femmes là où celles-ci souhaitent renforcer leur position. Entre les deux, des âmes en peine qui se désolent de ce triste spectacle, un peu à ton image je pense. Comment réagir et que faire quand tout semble perdu ? Doit-on baisser les bras ou se battre pour ce qui nous semble juste ? Lorsque les enjeux sont aussi bien politiques que sociétaux et économiques, la partie se corse. Il faut ajouter à cela une dose très généreuse de trahison, le tout pour un final explosif ! À parcourir les chapitres du livre, j'ai eu l'impression que l'idée de trahison revenait très régulièrement et j'en viens à me demander si le propre de l'humanité est de trahir ses semblables….

- Je constate que ce titre t'a fait réfléchir et je pense que c'est sans doute le but recherché : donner à réfléchir aux lecteurs, enfoncer des portes déjà ouvertes et briser certaines barrières. Peut-être ne le sais-tu pas mais Freeric Huginn se qualifie comme tel “Je suis le caillou dans ta chaussure. Ce petit gravier parmi tant d'autres qui t'obligera à t'arrêter en chemin afin de pouvoir reprendre ta route d'un pied léger.» Je suis donc heureuse de voir que tu as rencontré ce petit caillou et que tu as parcouru un bout de chemin avec lui.

- Je ressors de cette lecture avec pas mal de choses en tête et de pistes à explorer. Ce livre pose de très nombreuses questions et c'est sans doute cet aspect qui m'a le plus séduite : cette capacité à donner à réfléchir sur notre monde en transposant des situations que nous avons tous en tête, en inversant les rôles. Marivaux le faisait avec un certain humour, Freeric Huginn le fait avec davantage de sarcasmes et de violences, poussant parfois certaines situations à leur paroxysme à tel point que l'on a envie de détourner la tête de peur de lire la suite. À travers la société qu'il dépeint, je me suis demandé si le changement était immédiat ou progressif et dans quelle mesure il peut l'être… Je pense que les mentalités ne sont pas toujours prêtes à changer, surtout lorsque les choses sont ancrées depuis des siècles. Les progrès sont minces mais présents, permettent de conserver l'espoir, alimentant la flamme d'un futur meilleur et possible. Doit-on donner un coup de pied dans la fourmilière pour que tout change brutalement ou au contraire doit-on adopter une méthode plus douce et plus longue, reposant sur un combat de tous les instants ?

- Il y aura toujours des partisans de ces deux méthodes. Laquelle est préférable à l'autre ? Nulle ne le sait, si ce n'est le Temps.

- le Temps… Une bien vaste notion. le secret du sexe déchu m'a également fait réfléchir quant aux rapports hommes/femmes, quant aux différences codes qui régissent ses relations… Les places respectives de l'amour, de l'amitié mais aussi du respect semblent se disputer le bas du classement, comment en est-on arrivé à de telles extrémités ? le constat est aussi amer que cinglant. Cette histoire apprend le lecteur, s'il est réceptif, à ouvrir les yeux sur le monde qui l'entoure ; tout n'est pas vrai, et ce peu importe ce que l'on tente de vous faire croire, vérifiez et croisez les sources.

- Je pense que tu as dit l'essentiel. Pour avoir lu ce livre, je peux assurer qu'il donne à considérer les choses sous un autre angle, à s'interroger sur notre vie, sur notre façon de vivre et de nous comporter, sans doute aussi sur notre lâcheté d'une certaine manière. Nous avons la fâcheuse tendance à fermer les yeux sur ce qui ne nous plaît pas, Freeric Huginn nous rappelle à notre condition, à la réalité des choses. le secret du sexe déchu se lit vite et enfonce des portes sans doute déjà ouvertes, il fait partie de ces livres qui vous marquent.

- Et dire que tu m'as grondé en apprenant que je l'avais lu… voilà maintenant que tu le recommandes ! Sacrée mamie ! Il faut toujours suivre tes conseils.»
C'est ainsi que se termina l'échange entre les deux femmes, les yeux pétillants de malice et un immense sourire complice aux lèvres.

Lien : https://wolkaiw.blogspot.com..
Commenter  J’apprécie          20
Rendez-vous en terre déséquilibrée par le sexisme !

Ouch on commence fort hein ? Oui ! Les Loulous, je vous embarque (selon votre accréditation) dans un monde où les misandres ont pris le pouvoir et où les hommes doivent se faire petit, tout petit pour ne pas égratigner la magnificence faite femme ! Étonnant ? Oui ! Déconnant ? Pas du tout ! Merci Freeric pour m'avoir offert ce petit bijou plein de réflexions et de révoltes ;)

Je ne vais pas vous détailler par le menu, le début de l'histoire ! L'auteur a été strict sur ce point, il n'y a qu'à voir la quatrième de couverture ! Néanmoins, je vais aller plus loin ! Oui, parce que vous comprenez, je suis une femme et mon Bibou Lecteur un … garçon ? truc ? Lapin ? Une … peluche ? Âme qui vit toute seule ? ben je ne sais pas mais il est doté d'une vie propre ! Donc !
Ce livre est une dystopie, surprenante et bougrement bien faite ! Parce que Freeric est ce petit caillou dans la chaussure, qui nous gène sur des kilomètres durant la randonnée ! Il a décidé de frapper fort et de nous retourner le cerveau !

L'auteur saute sur nos neurones et titille notre réflexion ! Il dote un monde de femmes, où elles seules ont droit au chapitre. Où les hommes sont des « objets ». Inversement disproportionnel à notre société. Mais pas tant que ça ! Il ne fait pas bon vivre dans le monde de Freeric quand on est un homme.
Non, il n'y fait pas bon vivre pour eux, mais. Oui, mais. On se retrouve à travers les différents chapitres où l'on suit différents personnages qui pour certains deviennent attachants voire même touchants. On suit différentes castes. Les « gentilles soldats » à la solde de Maman, les « égalitaires », les « mâles » et bien d'autres encore. Mais il se pourrait bien qu'une nénette, à qui la conscience et surtout l'amour d'une mère pour son fils, vienne donner un grand coup de pied dans la fourmilière ! Et puis celle pour qui l'amour de sa vie ne peut être, autre qu'un mâle ou celle qui par l'enquête qu'elle mène peut fissurer ses convictions... Oups, je ne vous est rien dit hein :o

On se surprend à dire « oh la vache » ! Tant c'est raide ! Dans la façon de faire, dans la façon d'être. Mais n'est-ce pas le reflet de certaines parties de notre sociétés ? Eh bien je pense que si ! Bien que le miroir paraisse grossier, voire carrément caricatural, c'est bel et bien notre reflet, mais à l'envers. Où certaines situations sont poussées à l'extrême et nous amène, de manière caricaturée à regarder, voir, vraiment les choses.
Comme tout régime politique, les bases sont avantageuses et se veulent saines et sereines. Mais chaque médaille à son revers et ses travers... Pourquoi ? Comment ? Pour et par Qui ? Quand ? Mais a-t-on pensé à... ? Aha...

La plume de Freeric est addictive ! Il détaille avec beaucoup de justesse la nature, l'environnement social et sociétal que l'on est capable de voir par le prisme qu'il nous suggère. Cette « étude » détaillée est bien faite en prenant les travers et les risques à la base, tout en prenant les bénéfices pour certaines et ce qui est écrasé de l'autre ! Il nous transmet le suspense à travers les rebondissements qu'il nous fait vivre. Il instigue de l'empathie vis-à-vis de certains personnages et de l'apathie vis-à-vis d'autres. Il arrive à faire naître beaucoup de réflexions, quant aux différents chapitres, au fil de son histoire, bien que dystopique.
Une histoire que je n'ai pas lâché ! Une histoire qui m'a happée dès le départ et interpellé. Mais peut-être parce que je suis une nana et que je suis déjà sensibilisé à certaines choses ? Mais même le Bibou a été emballé ! Il me disait « encore, je veux savoir la suite attends ! le pauvre Marwann ! Oh ! Et Jonathan :o » !!! Bon, vous l'aurez compris, nous on a bien aimé ;) C'est fort, c'est poignant, c'est dérangeant.

Ma Chère Lectrice, Mon Cher Lecteur, je vous invite à prendre une accréditation spéciale et à plonger dans « Le secret du sexe déchu » de Freeric Huginn ! Une dystopie qui vous titille le cerveau grâce à une plume acérée et à la réflexion expansive ! Un sacré bain étonnant qui réveillera, je pense, votre instinct animal ;p
Lien : https://linstantdeslecteurs...
Commenter  J’apprécie          50
Ayant déjà dévoré deux romans de Freeric, qui m'avaient ravie par leurs originalités et diversités. Donc quand Freeric m'envoie "le secret du sexe déchu" je jubilais intérieurement. Où va-t-il encore m'emmener avec ce roman ? Dans un avenir meilleur pour nous ou le pire qu'il soit pour notre devenir ?
Je vais procéder différemment pour écrire mon ressenti. Je ne ferai pas de résumé. Je vais laisser planer le mystère sur cette histoire ! Ce n'est pas pour vous inviter à le lire (enfin un peu quand même ) mais plutôt pour que vous ayez l'esprit vierge et que vous vous fassiez votre propre opinion et analyse. Je vous dévoilerai qu'une phrase qui m'a interpellé au fil de cette lecture "trop réfléchir, c'est souffrir"
Oui, je sais ce n'est pas gentil de ma part de vous laissez dans le vague avec seulement quelques indices parsemés ici et là ! Mais je pense que déjà le titre vous met sur la voie. Je vais être franche avec vous, des le début de ma lecture, je me dis non Freeric tu te trompes, cela ne peut pas se passer comme cela, ce n'est pas possible !!! Puis je me laisse emporter par les mots et l'analyse de l'auteur. Mes neurones fonctionnent 24h/24. Des questions fusent dans tous les sens. Et j en arrive, après avoir tourner et retourner le tout dans ma tête et dans mon coeur. Eh bien oui, tu as raison Freeric ! Tu m'as bousculée, envoyée au tapis. Je me suis relevé avec une nouvelle vision des choses. Et ce n'est pas facile à me faire changer d'avis. Je suis obtus par moment. Et comme tu le dis si bien, tu es le caillou dans notre chaussure, tu nous caresses dans le mauvais sens du poil, tu nous sors de notre zone de confort, tu nous donnes des coups de pied au c.l, tu nous donner à réfléchir. Et J'adore ça !!!
Un auteur à l'écriture fluide, acérée à souhait. Quel que soit le thème abordé dans ses romans, Freeric me bouleverse, m'enchante et m'interpelle.
Commenter  J’apprécie          30
Un livre sociétal, qui donne de forts frissons.

le livre raconte très bien ( trop même) la noirceur du monde, le quotidien de nombreuses personnes, de civilisation qu'on préfère "oublier" en nous mettant des oeillères. Habitants dans une tour dorée, ou dans un pays; choyés, nous ne vivons pas avec l'épée de Damoclès, jour et nuit au-dessus de la tête contrairement à beaucoup d'autres.

Le Secret du Sexe Déchu, parle de ces "oubliés" et nous réveille de notre petite bulle morphéique, avec une grosse claque dans la "gueule".

Un livre difficile à lire, qui en plus d'être violent ( et à raison), donne le vertige mais le schéma de l'auteur ainsi que sa vision sont vraiment très intéressants.

Mon premier de cette catégorie. Je ne l ai pas encore fini, mais il est très puissant, très réaliste et nous fait retenir notre souffle jusqu'au bout.

Ça réveille.

Ps : L'auteur est très ouvert, très ympathique. J'ai acheté son livre, lui ait envoyé pour qu'il me le dédicace et je lui ai payé les frais de retour. Un vrai régal, je le remercie encore aujourd'hui.
Commenter  J’apprécie          50

Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Car les barreaux des prisons ne sont pas toujours formés que d'acier. Les préjugés, la peur, la soumission volontaire aux mœurs établies par toutes croyances ou superstitions font de bien meilleures chaînes ; solides et pratiquement indestructibles par leur nature intangible.
Commenter  J’apprécie          20
"Croyez-vous que "le Secret du Sexe Déchu" est un roman érotique ? Oui ? Vous vous trompez grandement..."
Commenter  J’apprécie          10
- Contrairement au proverbe, vous apprendrez ici que l'habit fait le moine ! L'habit reflète à l'extérieur, ce que l'individu est à l'intérieur !
Commenter  J’apprécie          00
Malgré les apparences, la créature soumise n’était pas celle que l’on aurait pu soupçonner de prime abord. C’était elle qui menait la danse...
Commenter  J’apprécie          00
Opposé ... Comme si femmes et hommes étaient l'un pour l'autre des prédateurs naturels, au lieu de partenaires complémentaires.
Commenter  J’apprécie          00

autres livres classés : science-fictionVoir plus
Les plus populaires : Imaginaire Voir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten


Lecteurs (34) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4900 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *}