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Xavier Collette (Autre)Patrick Dechesne (Traducteur)
EAN : 9782492403859
500 pages
Argyll éditions (22/08/2023)
3.71/5   14 notes
Résumé :
Tandis que la Terre peine à se relever de la pollution et de la surexploitation de ses ressources, Lixia, une anthropologue, est envoyée vers une planète qui orbite autour de l’étoile Sigma Draconis. Elle et son équipage sont chargés d’observer les sociétés qui s’y sont développées sans interférer avec les populations locales.
Nia, quant à elle, est une artisane parmi celles et ceux que l’on nomme le Peuple du Fer. Marginalisée parce qu’elle a autrefois aimé ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Avant-propos :
Je remercie infiniment Xavier Dollo et les Éditions Argyll pour l'envoi de ce roman en service presse ! Initialement publié en 1991, voici la première traduction française des Nomades du Fer, un planet opera coloré qui se savoure, sa densité ne doit pas vous rebuter.
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Mon retour :
Les Nomades de Fer m'est d'abord apparu comme une version du Moineau de Dieu de Mary Doria Russell (aux Éditions ActuSF) sous le prisme anthropologique : l'histoire d'un premier contact sur une planète proche de la Terre. Ici toutefois, l'action se déroule uniquement sur la nouvelle planète. Via le point de vue de Lixia, humaine, nous découvrons une société matriarcale agricole et artisanale, fondée sur le troc : l'échange de cadeaux. Lixia fait partie d'une brochette dispatchée sur le territoire de ce nouveau monde, mais étant une femme, contrairement aux autres, elle s'intègre de façon pérenne parmi les autochtones. Elle découvre ce monde et cette société pacifiste (elles ne connaissent ni la guerre ni la violence), fortement imprégnée de mythes et de rituels chamaniques.

Les longs chapitres sont l'occasion de rencontres, d'histoires dans l'histoire qui brodent cet univers, ce monde, que nous ne cessons, à l'instar de Lixia et Derek, de comparer aux nôtre. Lixia et l'équipage ont quitté la Terre depuis 2 siècles pour faire le voyage qui les a conduits ici. Après l'effondrement de leur planète suite à l'avidité humaine, les nouvelles générations sont parvenues à changer la donne, respectant enfin la nature et l'humain. Leur mission sur cette nouvelle planète est d'observer et d'étudier ses caractéristiques, notamment ses occupants. Les points de repères terriens vont vite semer la zizanie parmi l'équipe marquée par diverses politiques : doivent-ils ou non intervenir ? sortir les autochtones de leur ère agricole vers un modèle urbain, les initier à la technologie ?

Si j'ai trouvé la narration froide, dans le sens où elle manque pour moi d'affects, Lixia s'attache à son regard d'anthropologue. Elle est curieuse de tout, ne cesse de poser des questions. Évidement, elle a appris la langue des autochtones, le langage des cadeaux, jusqu'aux nombreux gestes des mains. du reste, les autochtones ressemblent fortement aux humains, plus exactement aux hommes préhistoriques, en ajoutant le fait qu'ils sont entièrement recouverts de fourrure. Ils sont répartis en clans nomades, affiliés à une ressource naturelle : le fer, l'ambre, le cuir…

Seuls les garçons et les vieillards restent dans les campements, les hommes eux sont solitaires et vivent sur des territoires éloignés : après le premier changement, ils deviennent asociaux. Les femmes vont à leur rencontre au moment de leurs chaleurs, pour s'accoupler. La sexualité n'existe qu'à ce moment. Ainsi, Nia qui est tombé amoureuse d'un homme et a vécu avec lui a été marginalisée par son peuple, celui du Fer.

Alors que la présence de Lixia sème le trouble au village où elle est arrivée en premier lieu de sa mission, elle va rencontrer Nia et, ensemble, elles vont cheminer, faire de nombreuses rencontres et découvrir autant de récits que de paysages. À leur côté, vont s'ajouter l'Oracle, un homme saint, et Derek, un membre de l'équipage de Lixia qui, du fait de son genre, a été chassé par les autochtones qu'il a approchés. Les deux humains ne sont jamais coupés du vaisseau-mère, ils ont leur radio et un pendentif qui enregistre tout ce qu'ils vivent. C'est ainsi qu'ils apprennent que la politique de non-intervention, qui avait été premièrement établie, est en train d'être retournée. Si ce bouleversement paraît lointain, presque intangible, il va prendre de plus en plus d'épaisseur à mesure que notre étrange équipée fait route vers le point de rencontre avec l'équipage venu les récupérer.

Le point plaisant de ce roman est que ce sont les humains qui sont les extraterrestres. Imberbes parmi les autochtones, on les pense de prime abord malades ou démons. La traversée des territoires pour rallier le point de rendez-vous a cela de fascinant de brasser diverses coutumes et donc histoires, des mythes qui ne sont pas sans rappeler certains de notre monde. Ce voyage retrace leur Histoire, leurs liens aux divinités fondatrices dont les récits, comme ceux de la mythologie grecque, expliquent la nature (la neige, les tempêtes). Ces histoires marquent aussi les tabous et sont des points de référence unique à chaque peuple.

À cela s'ajoutent les couleurs de la faune et de la flore de ce monde. Déstabilisants voire monstrueux, la végétation comme les animaux colorent ce récit comme les broderies sur les vêtements des autochtones. Les animaux ont des airs de dinosaures, souvent avec des plumes, ils sont bleus, rose, lézards géants, bipèdes étranges, herbivores gigantesques, rares sont ceux poilus. Quant à la végétation, par région elle est monotone, de l'herbe haute comme des arbres, des fleurs dont les petits courent, des arbres déracinés par la crue de la rivière. Les paysages sont riches : désert, forêts, marais, îlots, montagnes, plaines, plaines volcaniques. Les astres, splendides, ne serait-ce qu'avec la lune en éruption.

On peut dire que le roman est ainsi construit : le premier contact, l'apprentissage, les rencontres avec leur lot de découvertes et de péripéties. de nombreuses pistes réflexives sont ici distillées : le rapport à la nature, la sexualité, la religion, l'artisanat, le mythe, le modèle sociétal… et ce toujours avec comme comparaison la Terre. Puis arrive la dernière étape : le retour auprès de l'équipage. À partir de là, l'autrice retourne son récit : les autochtones entrevoient les terriens comme des extraterrestres, avec leur immense campement, leurs machines, leurs bateaux à moteur. Cette partie prend un fort accent politique. Et alors que cette nouvelle humanité se gargarise de ses efforts pour un rapport plus sain à leur planète d'origine, les voilà à débattre quant au non-sens de la non-intervention.

L'on découvre une humanité en partie encore lourdement marquée par les dérives du passé (les colonisations, les génocides) quand l'autre part affirme être respectueuse et penser à bien. J'ai été mal à l'aise par les propos de ces derniers, qui se posent en sauveur, en messie, car ils peuvent apporter connaissances et technologies à un peuple « inférieur ». En parallèle, ils pensent également déjà à un commerce interstellaire avec les ressources de cette nouvelle planète…

Sous ses airs de découvertes contemplatives non dénouées de péripéties, Les Nomades du Fer propose une réflexion sur l'humanité, sur son avidité, sa soif de conquête, d'expansion (ici interstellaire). Ce premier contact donnera lieu à un premier pas humain sur cette planète. Toutefois, autre chose est née, l'amitié entre Nia et Lixia. La fin, très ouverte, laisse de nombreux sous-entendus, l'autrice ne nous donne pas les clefs, pour que nous construisions notre propre réflexion, autant sur le roman que sur notre humanité.
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En bref :
Un roman dense et coloré porteur de nombreuses réflexions quant à notre humanité. Il brasse, sous un regard anthropologique, le planet opera, le premier contact, comme l'apprentissage, les découvertes et rencontres, l'aventure, l'amitié interstellaire, la magie aussi avec les femmes chamanes et l'Oracle. Au sein de ce monde où prône le modèle de société matriarcale, ce sont les humains qui sont les extraterrestres. Les Nomades du Fer propose un récit entre Histoire et impermanence. L'autrice a initié un récit terriblement actuel bien que publié pour la première fois en 1991.
Lien : http://maude-elyther.over-bl..
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Les Nomades du Fer est un roman de science-fantasy ou planet opera c'est selon. Publié sous le titre de A Woman Of The Iron People en 1991, il reste pour autant et même après avoir gagné quelques prix, globalement inconnu au bataillon (français). Peu de gens connaissent Eleanor Arnason qui semble pourtant être l'une des figures emblématiques de la science-fiction. Jo Walton peut dire qu'elle aime tout ce qu'elle fait quand d'autres comparent ses oeuvres à celles d'Ursula K. Le Guin, c'est dire.
 
C'est en 2023 qu'@argylleditions fait le pari d'offrir à ce roman sa première traduction française ; il aura fallu attendre 32 ans ! La maison d'édition parle d'amour fou pour ce qu'elle qualifie être une « impressionnante fresque planétaire, politique et anthropologique, féministe et sociologique… ».
 
Et à vrai dire, je ne sais pas si j'ai aimé ou non ce roman. Et je suis bien embêtée. Parce qu'il est extrêmement bien écrit, pas de doute là-dessus. Son contenu est aussi riche qu'intéressant et l'autrice a du cran (surtout pour l'époque). Car écrire un roman (féministe) où les hommes sont exclus de la société pour être réduits au rôle unique de procréateurs, il fallait le faire, et oser. Et l'autrice ose. J'ai beaucoup aimé l'idée de base et l'audace du propos mais le style old school que l'on retrouve tant au niveau de l'écriture que de l'univers m'a déplu.
 
L'histoire avait pourtant tout pour me plaire, une équipe d'explorateurices, d'anthropologues plus exactement, débarquent d'un vaisseau sur une planète inconnue. Leur but : étudier les autochtones, analyser leurs interactions sociales, observer leurs comportements, apprendre de leurs us et coutumes en se gardant bien d'interférer de manière frontale et en respectant leur mode de vie et leur habitat naturel. Les autochtones ressemblent étrangement à des humains si ce n'est qu'ils sont pourvus, hommes comme femmes, d'une épaisse fourrure sur l'intégralité de leur corps.
 
Le récit est harmonieux, offre du contemplatif, mais sonne comme une étrange expectative. En cause ? Des phrases courtes, impactantes qui donnent une impression de suspension. L'autrice ne s'encombre pas du superflu bien qu'elle se perde dans des descriptions interminables sur absolument tout. C'est long, parfois inutile et en même temps infiniment savoureux. Les actions sont comme découpées, hachurées, apportant une drôle de sensation de ralenti.
 
Un des aspects que j'ai le moins apprécié est la manière dont l'autrice a pensé ses autochtones. Qui ressemblent à s'y méprendre à l'Homo sapiens ou au Neandertal voire à un mix des deux. Et après réflexion, je crois bien que ce que j'apprécie tout particulièrement dans la science-fiction ce sont les avancées dans le futur, les bonds technologiques et scientifiques. Avec Les Nomades du Fer j'ai eu l'impression que c'était l'inverse qui se produisait. Comme si on trifouillait le passé pour créer une population moins « évoluée » avec l'idée de pouvoir la comparer et mettre en évidence les failles de l'humanité.
 
L'autrice amène un tas de questionnements plus ou moins intéressants autour de la sexualité, de l'évolution, de la norme, du rôle de chacun, de la société, des rituels et des croyances... mais jamais elle ne tranche comme si c'était au lecteurice de choisir la direction à prendre. Rien n'est figé et c'est là je crois la prouesse de l'autrice que d'avoir composé un récit ouvert aux débats et aux réflexions.
 
Alors le parti pris de l'autrice est atypique et plaira ou ne plaira pas. Mais quoi qu'il en soit, le texte invite à la découverte, au voyage et à la réflexion et rien que pour cela je vous le recommande. Son côté désuet lui confère un certain charme et malgré tout, le roman est tout à fait transposable à nos sociétés. Quant à son côté féministe je ne sais pas quoi en dire, je m'interroge toujours…
 
*Je remercie infiniment @argylleditions d'avoir accepté ma demande de service de presse.
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Eleanor Arnason est une autrice américaine de science-fiction qui compte à son actif quelques romans, beaucoup de nouvelles ainsi que des poèmes.

Lixia est une anthropologue qui voyage en compagnie de scientifiques afin d'explorer d'autres planètes. Chargée d'aller à la rencontre des populations autochtones avec la directive de les observer sans intervenir dans leur vie, elle fait la connaissance de Nia du peuple de fer. Rejetée par sa communauté pour avoir aimé un homme, cette dernière va aider Lixia et ses semblables à mieux appréhender son monde. Mais, quand les avis divergent, peut-on réellement espérer une entente durable entre des êtres si différents ?

Dans Les Nomades du Fer, Eleanor Arnason nous propulse à 18,8 années-lumière de la Terre, sur une planète inconnue qui orbite autour de la fascinante étoile Sigma-Draconis. Celle-ci partage des similitudes avec la Terre, notamment dans la richesse en minerais de ses sols, mais aussi dans ses ressources en eaux et en oxygène permettant aux humains d'y déambuler sans combinaison spécifique. La population locale est d'aspect humanoïde mais chaque individu est recouvert d'une épaisse fourrure. Elle vit en tribus nomades constituées exclusivement de femmes et d'enfants. En effet, les hommes sont sommés de quitter la communauté à l'âge adulte, ne retrouvant les femmes qu'au printemps, le temps de l'accouplement qui répond à un rituel spécifique. Ceux-ci mènent donc une vie solitaire et autonome. le pouvoir est ici entre les mains des chamanes et chaque clan a la sienne. En outre, ce sont des peuplades primitives qui vivent de la terre, chacune se spécialisant dans l'exploitation d'une ressource. Ainsi, on distingue le peuple du fer, de celui du cuivre ou de l'ambre, par exemple. Ils ne connaissent pas l'art de la guerre et vivent pacifiquement, ne pratiquant que l'échange de biens.

C'est dans ce contexte que débarque Lixia et quelques confrères. Par son genre féminin, elle est tolérée, contrairement à certains hommes qui sont chassés. On va donc la suivre dans ses pérégrinations au cours desquelles elle est chargée d'entrer en contact avec ces extraterrestres sans influencer leur vie et de communiquer avec le vaisseau mère par radio pour partager ses observations.

Pour écrire son planet opera, Eleanor Arnason s'est inscrit dans une vision anthropologique en se concentrant sur les réactions des gens face à l'élément perturbateur qu'est l'étranger. Profondément marquée par le passé colonialiste des sociétés humaines, l'autrice met en exergue ici les différents courants idéologiques que les membres de l'équipage vont emporter avec eux et susciter des antagonismes entre eux quant à la démarche à suivre vis-à-vis de la population locale.

Les Nomades du Fer est donc un récit engagé à plus d'un titre qui nous parle de féminisme, d'écologie, d'intolérance, de respect de l'autre et de la nature.

Les Nomades du Fer dégage un parfum bien différent des planet opera d'aujourd'hui. Pour autant, les idées qui s'y bousculent sont pleins de bon sens, alors pourquoi ne pas tenter l'aventure à votre tour ?

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Commençons par saluer la démarche éditoriale des très belles éditions Argyll qui sont allées dénicher ce petit bijou de littérature américaine publié outre-Atlantique en 1991 !

Ce pavé monumental portant une magnifique illustration de couverture de Xavier Collette est un objet fascinant. Dense, épais, lourd, il impressionnera peut-être le lecteur habitué à lire des oeuvres de plus modestes dimensions. Pour ma part, j'ai pris autant de plaisir à le manipuler qu'à le lire : le poser sur ma table basse, l'ouvrir, poser le marque-page à son côté, il y avait quelque chose qui tenait de la cérémonie. On lit parfois comme on boit du thé…

Difficile de classifier ce livre de science-fiction qui a des allures de fantasy. J'y ai vu une exploration exo-anthropologique, une fable politique, un essai sociologique. Tout cela en plus du roman de SF promis.

C'est aussi la visite guidée d'une planète habitée par des extra-terrestres rappelant furieusement les visions artistiques des pseudo ancêtres de l'humanité selon Darwin.

Des hominidés velus et pensants, ayant élaboré un modèle de société matriarcale duquel les hommes sont exclus, relégués au rang de procréateurs asociaux.

Eleanor Arnason se pose en écrivaine démiurge, décrivant cette planète, ses habitants, sa faune et sa flore, son histoire et son fonctionnement d'un bout à l'autre du roman.

On en prend plein les yeux, c'est très visuel, très coloré, une adaptation en BD serait une excellente idée. Oh oui ! Les Nomades du Fer en roman graphique serait phénoménal !

Mais phénoménal, le roman l'est déjà. La population de la planète explorée, son fonctionnement tribal basé sur la reconnaissance et la franchise sont très inspirants. Je comprends qu' Ursula K. le Guin ait trouvé ce livre « irrésistible et fascinant« . Je partage totalement son avis.

J'ai grapillé chaque petite minute de mes journées pour lire, passer du temps à explorer, à écouter les histoires des unes et des autres protagonistes de l'ouvrage.

La dernière partie du livre, plus centrée sur les personnages terriens donne à réfléchir sur le naufrage politique des différents systèmes expérimentés au cours des siècles et particulièrement sur le capitalisme et le marxisme, deux fruits pourris sur un arbre aux racines ravagées par l'avidité et l'égoïsme.

Les Nomades du Fer donne envie de tout reprendre au début, de fuir en avant vers un mode de vie simple et authentique, dépollué de la valse stupide des apparences et de la superficialité de mise aujourd'hui.

Par contre, si on pouvait éviter d'exclure les mâles, je serais content. J'ai un peu de mal avec la solitude…
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Un beau roman de premier contact, d'anthropologie et de questionnement politique des normes sociales

Sur mon blog : http://charybde2.wordpress.com/2015/03/08/note-de-lecture-a-woman-of-the-iron-people-eleanor-arnason/

Lien : http://charybde2.wordpress.c..
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Derek coupa la radio. « As-tu remarqué à quel point Eddie utilise la première personne du singulier ? Quand il parle, il est celui qui prend toutes les décisions et porte toutes les responsabilités, sans aide de la part du reste du comité. »
« Je, moi, mon mien -
Chacun est un signe du malin. »
« C’est ce que nos sorciers avaient coutume de nous dire. Guettez ces mots, disaient-ils. Si une personne les utilise trop souvent, ou y place trop d’importance, alors elle est en train de tomber dans le puits de l’ego. Et c’est une situation dangereuse. Vous pourriez bien être face à un avide ou à un dingue de pouvoir. (Traduction libre)
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La vieille Hua avait vu un homme mourir, une lame de couteau plantée dans la poitrine. Horrible ! Mais aussi intéressant. Qu'est-ce que cela faisait, d'assister à un combat vraiment sérieux ? (27)
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Derek turned off the radio. "Do you notice how much Eddie uses the first person singular ? The way he talks, he is the one who makes all the decisions and takes all the responsibility with no help from the rest of the committee.
"I, me my, mine -
Each one a danger sign."
"That's what the witches used to tell us. Listen for those words, they said. If a person uses them too often or with too much emphasis, then he or she is sinking down the well of self. And that is a dangerous situation. You may be face-to-face with a greedhead or a power freak.
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Chaque société a ses propres normes de bonne conduite, et dans chaque société, les gens ne respectent pas ces normes. La réalité et la fragilité humaine s'y opposent. On ne peut pas abandonner les normes, et on ne peut pas non plus laisser tous les membres de la société crier "mea culpa". On invente donc l'hypocrisie.
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Un anthropologue doit avoir la capacité de digestion d'une chèvre. (51)
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