Les choses de l'infini - Contemplation Suprême

Quand le père Hugo nous emmène en balade, il ne nous emporte pas n'importe où ! Promenons-nous dans l'univers, dans ce cosmos toujours inconnu, frottons-nous à l'infini car l'infini nous sommes bien plongés dedans. Une petite balade avec les étoiles, les comètes, les nébuleuses avec pour guides ce verbe si poétique et cette pensée si profonde, cette volonté aussi de partager la vérité, la connaissance avec tous. Une balade où l'écrivain bouscule nos notions les plus communes, quotidiennes, terrestres telles que les distance, la vitesse, la lumière. Il nous chamboule tout ça avec sa poésie si bienfaisante, sa vision si pénétrante.

Bien sûr cet essai aujourd'hui nous semble dépassé, les vérités astronomiques déjà mensongères, on est en 1864 diantre ! Par contre, subsiste ce noyau au centre de la réflexion d'Hugo, la relativité de notre point de vue à l'aune de l'univers, la connaissance sans cesse appelée à se dépasser, l'absolue nécessité de toujours chercher, l'inévitable réalité de ce que la notion d'infini nous contraint à penser. Observation, imagination et intuition sont les outils que nous assigne Victor Hugo pour nous guider dans cette approche de ce qui ne s'atteint jamais : l'infini. Cet essai visionnaire, quand bien même il est daté reste, pour sa grande poésie, un parait exercice de Liberté.