Un beau livre sur lien père-fils où deux hommes qui croyaient se connaître vont se redécouvrir et s'entraider pour améliorer la vie de chacun.
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On rentre doucement dans cette histoire de père-fils, de deuil en train de se faire, de changements de vies, sans tambour ni trompette, avec des êtres fragiles mais solides, des liens tout en discrétion, dans un lieu étrange comme hors du temps que sont ces complexes qui ont vendu du rêve aux étrangers en Espagne.
L'écriture est simple et sans fioriture, il y a souvent de l'humour comme les anglais savent le faire, tout est suggéré finement, l'histoire se déroule et on se laisse entraîner avec des personnages centraux qui pourraient être nous mêmes, nos enfants, nos parents...
J'ai découvert cette écrivaine par ce livre, je me réjouis de découvrir les autres.
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J'ai abandonné ce livre avant la fin. je pense que c'est un livre écrit par les anglais pour les anglais.
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Je crois que, parfois, on perd des gens et on ne s'en rend pas vraiment compte, sur le moment. Ca commence comme une mince fêlure. Pas plus. Il faut des années, une vie, avant qu'on comprenne tout ce qui a filé par cette fêlure. Combien on a perdu. (p.312)
Ils n'ont pas émigré de pays où il n'y a ni travail ni argent vers un pays offrant des opportunités. Non, ils ont quitté des existences confortables pour chercher quelque chose d'encore mieux. C'est une forme d'avidité, ne croyez-vous pas ? (p.210)
Elle nous regarde comme si nous étions des déchets de la rue soufflés par le vent. (p.218)