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EAN : 9782818057414
144 pages
P.O.L. (02/03/2023)
2.94/5   25 notes
Résumé :
Un homme, le narrateur, accompagne ses enfants à la plage, sympathise avec les uns et les autres à la sortie de l’école, avec ses nouveaux voisins, et semble se couler dans le quotidien et la banalité d’une vie familiale et sociale. Mais tout l’art de ce premier roman est de faire entendre la fêlure ou la dissonance au cœur même de cette simplicité : « Je ne surveillais plus mes enfants. Moi qui l’avais toujours fait de manière scrupuleuse, je les laissais divaguer ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Tout est dans le titre ! Et encore, « vacuité » aurait été plus approprié.
Imaginez Paul Mirabel sans humour, Édouard Baer sans panache, Étienne Dorsay sans esprit, Yves Ravey sans ironie…
Pour raconter quoi ?
La misère sexuelle et l'ennui d'un homme que sa femme ne touche plus et que l'arrivée d'un couple parisien dans sa Bretagne intrigue. La pandémie sévit (ce livre est l'énième dérivé de ce que j'appelle la « littérature de confinement »), l'homme déblatère son quotidien déprimant, traîne son spleen au coin des rues et fatalement, il commet quelques impairs. Outre le fait que ces errements ne sont pas crédibles, je m'interroge sur la fin du livre. Je me suis dit « Ma chérie, ou bien tu n'es plus en capacité de comprendre le cinquième degré, ou ton intelligence limitée t'interdit de comprendre le génie de cet ouvrage ». Vous qui l'avez lu, éclairez-moi ! Qu'est ce qui a pu m'échapper ?
En attendant, j'ai une pensée pour celles et ceux qui se sont vus refuser leurs manuscrits pour les raisons suivantes : indigence de l'histoire, manque d'épaisseur des personnages, incohérence des situations, absence de point de vue, pauvreté du style, chute de rythme… C'est bien simple, ce livre les contient toutes ! Alors je pose la question : à quel moment un éditeur décide-t-il de publier un texte de cet acabit ? Comment ne pas se demander si l'auteur n'a pas bénéficié d'un quelconque copinage ou d'un excès d'indulgence (même pour un premier roman) ? Il m'arrive de douter de la pertinence de ma croisade : encenser les bons romans, égratigner les mauvais. Merci P.O.L, je ne doute plus.
Bilan : 🔪🔪
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Histoire d'un adultère qui tourne très mal, ce court livre ne m'a pas particulièrement marqué, vie lu et je crains assez vite oublié. On sourit souvent à la cruauté de l'écriture, mais pour moi le récit n'a pas été particulièrement marquant. Sans doute ne suis-je pas le bon lecteur pour ce genre d'ouvrage.
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J'ai lu La "Mollesse" en me demandant toutes les dix lignes pourquoi je le lisais. Ce fut donc une expérience d'autant plus ennuyeuse et vide que l'auteur lui-même m'a donné l'impression de ne pas savoir pourquoi il l'écrivait. Présenter au lecteur un narrateur-personnage médiocre et déprimant ne doit pas pour autant rendre la lecture médiocre et déprimante... N'est pas Emmanuel Bove qui veut.
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Mollesse - Franck Mignot

Je sentais que j'avais fait quelque chose qui ne serait plus jamais à faire, quelque chose d'unique et d'interdit. Aujourd'hui, même si ce n'est pas agréable, je vais raconter cette histoire jusqu'au bout.

La 4e de couverture ne pouvait que me happer !

C'est un premier roman. Je me suis posé la question véritablement, roman !?

Ce livre est à la première personne du singulier et l'histoire qui sort de la période de confinement est celle d'un état d'âme - l'amour ! J'ai pensé au départ à un récit, puis à un roman noir…

Il question d'un homme à la frustration sexuelle : quatre mois sans avoir couché avec sa femme (oui, il est marié et deux enfants) ; et dix ans que le couple a pris un nouveau virage (pas celui souhaité de Samuel, le personnage de l'histoire).

Il question de légèreté narrative ; d'un livre qui ne reflète aucun but, ni projet, du bavardage à passer le temps et des brèves avec son voisinage.

Il est question d'angoisse, de désordre, de doute et de certitudes.
Il question d'adultère et d'un enchaînement qui va rompre avec son quotidien aux embruns salés, jusqu'au drame.

Un petit livre de 137 pages que j'applaudis personnellement sur le style. C'est tout simplement réussi !
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Un quotidien ordinaire est le lieu idéal pour permettre au diable de s'installer. Avec une habileté déconcertante, Franck Mignot manie la banalité pour faire ressortir les tropismes qui nous agissent tous. Comme dans un rêve, Mollesse soumet l'intrigue aux flux de pensées du narrateur, et délicieusement le malaise s'installe. Sourires aimables, sexe, gêne du tutoiement et autant de bribes qui font la vie d'un homme, brossent le tableau final spectaculaire et criant de la banalité du mal.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
C'était agréable d'être avec sa maman. Elle faisait partie des femmes de mon entourage à ne pas être dans la séduction. Elle ne survendait rien. Par son attitude, elle n'essayait pas de s'imposer dans vos futures pensées masturbatoires, tout en se garantissant en tout bien tout honneur qu'il ne s'agissait là que de vous allumer un peu comme ça se fait entre gens bien élevés. Rien de ça chez elle.
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[...] Les disputes sont comme les rapports sexuels : sans raison ni motif, sans réelle fin, sans commencement. Elle et moi n’avions jamais fait l’amour après une dispute. Jamais. Et ça n’arriverait jamais. Jamais. On ne se disputait pas pour pouvoir faire l’amour. Nous ne faisions plus l’amour.
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[...] Je regardais les hommes et les femmes qui accompagnaient leurs enfants comme autant d’hommes frustrés et de femmes insatisfaites qui se lorgnaient l’air de rien.
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On s'amenage toujours des échappatoires, mais face à des enculeurs de gosses, Émilie avait sûrement le mot juste : "Plus que les yeux pour pleurer !"
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[...] Ce qui m’arrivait était grave. J’étais tombé dans un traquenard, un piège, et rien ne me disait que j’allais en sortir.
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