Un court roman, bien écrit, mais jalonné de morts et de tragédies, du Liban jusqu'en Espagne.
Je n'ai pas réussi à m'attacher à la famille Baal, peut-être parce que les événements allaient trop vite.
"
Mot", le titre du roman, fait référence à un petit garçon que l'on a peine le temps de voir grandir, et qui de toutes façons n'est pas le personnage principal avant la quasi-fin du roman. Ce sont les femmes de la famille qui occupent le terrain.
La mère Cybèle répond à l'appel de la guérilla au Liban et laisse la famille en plan. La petite dernière se découvre une passion pour la tauromachie dès son plus jeune âge. Elle en mourra à peine adolescente. Cela signera la descente aux enfers de son frère
Mot qui massacre leur père de 300 coups de carabine, va en prison, correspond avec sa mère qui a connu aussi la prison mais au Liban. A la fin, la mère rejoint son fils en Espagne à sa sortie de prison, pour mourir dans l'arène... des mains de ce fils devenu fou.
Spéciale comme histoire.
D'aucuns apprécient les références à la mythologie. Je dois reconnaître que n'étant pas du tout portée sur la tauromachie, le sujet qui est traité de façon approfondie m'a assez intéressée, l'auteure ayant pris également soin de développer la progression du courant anticorrida. Et chapeau à l'auteure
Julie Hêtu pour sa connaissance de l'Espagne.
La fin du roman laisse tout de même un goût amer. Je ne le recommanderais pas.
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