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EAN : 9782754803649
104 pages
Futuropolis (06/04/2017)
3.36/5   22 notes
Résumé :
Nam-bok vit dans le Grand Nord. Sa tribu est totalement isolée. Un jour, parti à la chasse au phoque, il se perd dans l’immensité de l’océan. Longtemps plus tard, il réapparaît, alors que tout le monde le croyait mort. Il raconte alors comment, emporté par une lame jusqu’à un rivage, il fut recueilli par une famille qui le nourrit et lui donna ce qu’on appelle de l’argent. Il raconte encore comment il a été conduit, à travers de grands espaces, par un monstre de fer... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
J'aime le graphisme simple de cette histoire : dessin au traits nets et épurés, couleurs en aplats utilisant une gamme de gris, avec un jaune et un ocre, tout en nuances subtiles, aux tons froids, pâles, il y a une lumière assez glaçante qui colle avec l'ambiance du récit.
Un indien de l'extrême nord revient dans son village après une longue absence de plusieurs années, il a parcouru le monde, l'accueil n'est pas aussi chaleureux qu'on pourrait s'attendre. le récit est en fait une veillée ou “l'explorateur” raconte ses découvertes. Il a découvert un monde étrange, fait de grands navires, de trains, de villes, de travail, d'argent… C'est un récit sur le progrès et la méfiance qu'il provoque, un récit sur l'ouverture au monde, la découverte de l'autre, ou le refus de tout ça. Il y a une pointe de magie qui fait passer l'oralité du récit à l'image de l'illustration. Thierry Martin se place du point de vue des indigènes, pari osé mais pari réussi, il parvient à nous offrir une leçon de vie, assez surprenante, en même tant très belle et assez triste, Jack London, dont est adapté cette histoire, n'y est sans doute pas pour rien. Ce court récit bouleverse et surprend, j'ai beaucoup aimé.
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Nam-Bok est tiré d'un roman d'aventures de Jack London assez méconnu. C'est bien de le faire connaître car il explore une thématique assez intéressante. En effet, il s'agit d'un groupe d'indiens esquimaux qui n'a jamais vu le monde tel qu'il est au-delà de la banquise. Comment imaginer des voiliers ou des trains à vapeur ?

Nam-Bok revient dans son village natal afin de conter ses aventures au-delà du monde connu. Cependant, les villageois ne sont pas prêts à entendre ce discours sur le progrès ou la réalité du monde. On préfère se mettre des oeillères et rester dans sa bulle confortable. Certains parlent même d'hérésie. Entre progrès et tradition, il faut trouver le bon équilibre.

C'est une bd qui se lit assez rapidement. Sans doute un peu trop car le temps passe vite. Il ne se passe pourtant pas grand-chose. Cela reste par sa thématique une fable intemporelle. On aura sans doute dans un avenir proche le même problème en cas de contact avec une société extraterrestre plus avancée que la nôtre.
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Parti chasser le phoque avec sa bidarka, sorte de canoë, Nam-Bok est pris dans une tempête et est repêché par des marins d'une goélette. Puis, le bateau s'échoue sur les côtes américaines. Nam-Bok va parcourir le pays en rencontrant les habitants et découvrant les avancées technologiques telles que les bateaux à vapeur ou les trains. de retour au pays, il raconte tout ce qu'il a vu, sans parvenir à convaincre les habitants de son village. le lendemain, il est convoqué par le conseil, est traité de menteur et chassé de son pays. Ce one-shot est une adaptation de la nouvelle de jack London. le récit est intéressant, mais le dessin manque de chaleur; peut-être pour symboliser le froid de l'Arctique? Les traits sont grossiers. C'est dommage! En revanche, j'ai trouvé le découpage du scénario réussi: le récit de Nam-Bok dans le "nouveau monde" est en pleine page.
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Nam-Bok rentre dans sa communauté esquimau après des années de disparition où il fut recueilli par un navire américain puis arpenta l'amérique et fut confronté notamment au progrès et à une forme de choc des civilisations et des es représentations. Fable philosophique adoptée d'une nouvelle de Jack London qui m'apparaît encore d'actualité. Lutte contre l'obscurantsime, foi ou méfiance face au progrès, croyances, rites et cérémonies sont abordés avec une grande simplicité, une forme d'humanisme et beaucoup de retenue et de métaphores.
A mon snes le dessin sert très bien le propos, notamment les forêts, le train et autres.Une belle oeuvre riche et sensible.
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(IK971) J'ai aimé cette adaptation de la nouvelle de Jack London qui m'a fait redécouvrir cet auteur de ma jeunesse. le graphisme assez épuré convient à cette histoire et les thématiques abordées avec un humour un peu grincant : la confrontation aux autres, la tradition contre la modernité, le choc des civilisations...sont universelles. Oui pour le Prix.
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critiques presse (5)
ActuaBD
22 août 2017
Nouvelle prophétique de Jack London adaptée en BD façon fable intemporelle. Le propos de l'auteur portait alors une forme d'universalité dans ce choc des civilisations qui allait décimer les indiens d'Amérique.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
BoDoi
28 juin 2017
L’album reste un brin plat et répétitif, malgré de jolies qualités graphiques et la poésie des mots.
Lire la critique sur le site : BoDoi
BDZoom
12 mai 2017
Le récit de Jack London, « Nam-bok le hâbleur », sorte de fable finalement et belle leçon de vie, est très joliment mis en images par Thierry Martin qui a choisi un graphisme assez caricatural pour les personnages et des décors nettement plus évocateurs, plus travaillés.
Lire la critique sur le site : BDZoom
BDGest
11 mai 2017
Après plus d’un siècle, le texte de l’auteur de L’appel de la forêt demeure d’une fascinante actualité. On y discute du rapport à la modernité, du choc des civilisations, de la perception de la réalité, de la vérité et du mensonge.
Lire la critique sur le site : BDGest
Sceneario
17 mars 2017
Cette très belle fable, presque voltairienne, se lit savoureusement. Thierry Martin aère agréablement son récit, avec un dessin épuré mais toujours magnifique !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Ne fatiguons pas la seule bouche que nous avons pour en parler. Heureux celui qui sait prendre son temps pour aller plus vite !
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