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Emma Jobber (01/01/2013)
3.29/5   7 notes
Résumé :

Un bouquiniste, spécialisé dans l'étrange, le paranormal et l'ésotérisme, se voit proposer une somme mirobolante pour l'achat de son commerce alors qu'il ne l'a même pas proposé à la vente... Une jeune femme se retrouve enlevée par deux psychopathes tout juste sortis d'un hôpital psychiatrique...

Une confrérie de Templiers, perpétuellement en quête du Graal, suit aveuglément son chef, un notable respecté... Et, en invité surprise, une jeune et... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Une librairie spécialisée dans les vieux livres fait l'objet d'une proposition d'achat par une mystérieuse commanditaire à la solde du maître d'une secte templière.
Attiré par des critiques plutôt positives j'ai finalement trouvé ce livre particulièrement insipide. L'intrigue commençait pourtant bien puis cela n'a été qu'une succession d'événements sans aucun intérêt, sans logique. Les personnages, trop nombreux, trop fades, apparaissent et disparaissent et on ne comprend pas ce qu'ils viennent faire dans le roman. le libraire, que l'on croyait être le personnage centrale disparaît au 3/4 du livre. Sa nièce vit une aventure sordide sans aucun rapport avec le thème principale. Deux journalistes mènent une enquête puis se volatilisent à leur tour. Un homme de main change même de prénom en l'espace d'un chapitre (Kader est "rebaptisé" Mohamed)...
L'impression que dégage ce livre est que l'auteur ne sait pas trop où il veut en venir quand il débute son récit. Ainsi, comme s'il s'agissait pour lui d'une délivrance d'arriver au terme de son oeuvre, l'épilogue est bâclé et complètement saugrenu.
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En tant que lecteur « abonné » à Bernard Viallet, je ne dirai rien de bien différent par rapport à ce que j'ai dit de ses autres créations.
Je commence par souligner la lisibilité. Style fluide, pas d'exhibitionnisme littéraire ou intellectuel. Bernard Viallet a une plume réaliste et précise. le langage n'est ni trop académique ni trop populaire. C'est bien ! Ça aide les romans à traverser les époques.
Avec « Opération Baucent », Viallet nous propose un thriller.
Depuis que j'ai acheté ce livre, j'ai l'impression de voir beaucoup de nouveaux romans arborant d'une croix de templiers en couverture dans les librairies… Coïncidence ou Bernard Viallet est-il plus dans l'air du temps qu'il n'y parait ?
Par certains recoins de l'intrigue, j'ai eu le sentiment de retrouver quelques vieilles connaissances qui traînaient déjà dans « Dorian Evergreen » recueil de nouvelles paru il y a quelques années, et mêmes quelques racailles de cités ramassées du côté de « Les faux as », du même auteur, bien sûr… Je ne serai pas étonné d'apprendre qu'un contentieux existe vraiment entre l'auteur et ces tristes sires.
Presque pas de « gentils », sauf une des victimes… mais ça ne manque pas de méchants !
Le mystère qui plane tout au long du roman est porté par une sombre affaire de templiers, de fanatiques et de psychopathes.
D'entrée de jeu, une figure centrale se dégage: Virginie.
J'ai immédiatement éprouvé beaucoup d'empathie pour ce jeune personnage.
Un des éléments qui transparaît sur l'auteur est son inquiétude face à l'effritement des valeurs traditionnelles, pour ne pas dire sacrées, de la société et des relations humaines.
Mais je ne vais pas en dire plus, pour ne pas gâcher le plaisir aux lecteurs à venir.
C'est un roman palpitant que je conseille et qui me donne plus que jamais envie de rester « abonné» à Bernard Viallet.
Gaetan di Napoli
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Gérard est bouquiniste spécialisé dans l'ésotérisme et le paranormal. Il tient boutique dans un quartier historique de Paris. Son échoppe croule sous les livres et est surtout fréquentée par des passionnés.

Un jour une femme se présente à la boutique et propose à Gérard une très forte somme d'argent pour lui racheter sa boutique ainsi que tout les livres sur le champs. Gérard refuse. La visite de mystérieux gros bras va rapidement le faire changer d'avis. Après tout à son âge l'idée d'une confortable retraite dans sa maison de Villedieu le Haut ne lui est pas si désagréable que cela.

Pourquoi cette échoppe intéresse-telle tant ? Que cache t-elle ?

Très vite les événements vont s'emballer. Virginie, la nièce de Gérard et amante de Paul Armen, chef d'entreprise également à la tête d'une organisation secrète, est enlevée. de nombreux protagonistes vont alors intervenir et le récit va se diviser : d'une coté l'enlèvement de Virginie, de l'autre la chasse aux trésors à Villedieu le Haut.

Le roman présente deux aspects : un aspect didactique passionnant sur l'histoire ésotérique (confrérie, quête, symbole, histoire religieuse….) et un fictionnel assez burlesque entre pieds nickelés, coups ratés et amateurisme. J'ai eu l'impression que l'auteur a souhaité casser le coté théorique (qui m'a la plus intéressé) par des scènes d'actions assez rocambolesques. Certains personnages sont caricaturaux cela donne parfois un coté décalé au récit.

J'ai été interloqué du sort réservé à Virginie. Au début du livre elle est enlevée afin de rançonner Paul Armen mais très vite elle est oubliée de tous et l'auteur lui fait vivre des évènements sordides et brutaux. Il est étrange que son oncle et sa meilleure amie si inquiet au début semble avoir oublié jusqu'à son existence. A moins que cela soit une manière de nous montrer à quel point la chasse aux trésors peu faire tourner les têtes et oublier la réalité.

Durant ma lecture une question me taraudait : quid du vrai et du faux ? Connaissance ou invention ? L'auteur m'a apporté la réponse, la voici : Pour « Opération Baucent », je me suis servi de mes connaissances personnelles, de mes lectures et de mes recherches sur les ordres de chevalerie et les confréries. Toute la partie historique est exacte, même l'improbable société du Vril. Par contre, tous les lieux et les personnages relèvent de la pure fiction. Il s'agit d'une oeuvre purement romanesque.
Lien : http://mespetitesidees.wordp..
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Ce thriller éostérique est agréable à lire grâce à l'écriture rythmée de Bernard Viallet. L'histoire en elle-même rassemble du déjà-vu (surtout pour les lecteurs de Giacometti et Ravenne, entre autres) mais aussi des petites nouveautés sur le devenir des différents personnages. En effet, que penser de cette pauvre Virginie, qui n'a pas un rôle central dans l'histoire (à part au début, pour relier Paul Armen et Gérard) mais qui subit tant d'acharnement et paraît au fur et à mesure oublier par ses amis malgré le manque de nouvelles de sa part. On est presque à se demander si l'auteur avait un compte à régler avec une certaine Virginie!!!! le livre ne manque pas d'humour surtout grâce à certains personnages tels que Renard et Loup qui se lancent dans un projet fou : enlever Virginie pour que son ami, Paul Armen leur verse de l'argent qu'il va récupérer grâce à un trésor caché… Les deux énergumènes s'y prennent n'importe comment car rien n'est vraiment réfléchi et les catastrophes s'accumulent… Une vrai équipe de bras-cassés!!!!
La partie la plus intéressante dans Opération Baucent est l'explication sur le Graal et ses multiples itinéraires possibles. J'ai fait quelques découvertes…. Les cours de Florianus sur les différents ordres et leurs emblémes sont aussi passionnants.

Opération Baucent est donc une lecture plaisante qui permet d'en apprendre un peu plus sur la quête du Graal et les différents ordres (Templiers, Thulé, Malte) mais qui reste moins fouillé que certains romans spécialisés dans ce sujet.

Lien : http://mapetitebibliotheque...
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Une intrigue à multiples rebondissements avec en trame de fond les templiers et la quête du Graal. Une lecture fluide et très appréciable par son vocabulaire étudié et recherché. J'ai aimé également la perception donné au "swastika" qui n'est pas uniquement le symbole du mal. Vision très juste de ces réactions d'étudiants à l'évocation de ce sigle. Les personnages très nombreux, voir trop, font vivre l'intrigue pleinement .
Toutefois j'ai trouvé le cheminement de l'histoire dans sa globalité un peu incongru. Il est clair qu'entre les premières et la dernière page on ne peut s'attendre à ce qu'il va se passer, mais les liaisons entre les intrigues est quasi inexistante pour moi et cela me laisse un sentiment d'inachevé.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
« Tu nous mènes chez toi ou on te plante … » marmonna entre ses dents le sosie du chanteur à la mèche tombante. Elle avançait, toujours soutenue bras dessus bras dessous. Ils croisèrent quelques passants qui ne trouvèrent rien à redire à l’attitude de ces deux galants hommes raccompagnant une ivrogne aux cheveux trempés, à la mine défaite, au rimmel dégoulinant et à l’air hagard. Pourquoi ne se débattait-elle pas ? Pourquoi ne criait-elle pas ? Elle n’en savait rien. Tout tourbillonnait dans sa tête. Elle n’arrivait plus à aligner deux idées. Elle était comme hypnotisée, sans volonté. Une larve. Un geste de plus et la lame du poignard lui perçait le cœur…
Soudain, dans le lointain, retentit l’appel d’une sirène de police. Les deux hommes en furent si surpris qu’ils la lâchèrent un bref instant. Virginie ne réfléchit pas, elle bondit en avant, d’instinct, comme un animal qui veut sauver sa peau. Elle se mit à courir à toute vitesse. Le sprint le plus fou de sa vie. Elle qui avait toujours été assez mauvaise à la course, se sentit presque pousser des ailes. Maintenant, elle fonçait, distançant complètement les deux autres. Pourquoi les amena-t-elle directement devant la porte de son immeuble rue Victor Hugo ?
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- Allez, on ferme ! Tout le monde dégage ! brailla le premier costaud, un grand black au crâne lisse et brillant comme une boule de billard.
Les deux clients ne comprirent pas tout de suite que l’injonction leur était destinée. Le vieux prof se mit à trembler. Le jeune en resta bouche bée, comme pétrifié. Il devait avoir l’impression d’être tombé dans le tournage d’un film, d’avoir basculé en une seconde dans le monde virtuel d’un jeu vidéo.
- Toi, l’ancêtre, tu te casses ! grogna le deuxième, un blanc à la dégaine et au nez de boxer, tout en l’attrapant par le revers de son veston et en le tirant vers la sortie.
- Et le guillaume avec ! ajouta le troisième larron, un beur qui ne devait pas bien évaluer sa force car il balança le gringalet si violemment vers la sortie que l’autre la rata et s’effondra sur un présentoir de vitrine dans une cascade de bouquins et un gros nuage de poussière…
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Fier et farouche, le griffon ne se laisse apprivoiser par personne. Seul un être pur, un ermite ou un sage peut l'approcher et le soigner et seul un héros peut le dompter. Cela convenait parfaitement à Desbarres qui, après une vingtaine d'années passées à essayer de faire entrer quelques notions d'Histoire dans les crânes enténébrés des potaches de terminale du lycée Fénelon, avait sauté sur l'opportunité de cette officine à vendre et s'était reconverti dans le commerce des vieux papiers imprimés.
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L'histoire de cet ordre n'est qu'une suite de mystères plus impénétrables les uns que les autres... Quand on pense, par exemple que le comte Hugues de Champagne, un des princes les plus riches et les plus puissants de l'Europe de l'époque est venu se placer sous les ordres de son ancien vassal Hugues de Pays pour rejoindre un ordre qui ne comptait au début que huit frères et qui les obligeait à faire voeu d'obéissance, chasteté et pauvreté, on reste pantois...
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Villedieu le haut était en pleine effervescence. Les deux amies s'en rendirent compte dès qu'elles dépassèrent les premières maisons. Les rues, d'ordinaire assez calmes, étaient remplies de monde. Les boutiques et les magasins ne désemplissaient pas. Plus étrange, des camions surmontés d'antennes paraboliques et marqués aux logos de chaînes de télévisions nationales où locales stationnaient dans la rue principale. On avait l'impression de se trouver en un lieu où se déroulait un grand festival musical ou une importante manifestation sportive comme le Tour de France.
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