Un bon moment de lecture qui fait de Montmartre avec sa butte ses rues et sa riche histoire un des des acteurs de ce roman , Montmartre un quartier de Paris que j'apprécie particulièrement et que j'ai retrouvé tel que je le connais dans ce roman .
L'intrigue est bien ficelée . Une série de crimes inexpliqués frappe le XVIIIe arrondissement . La signature du tueur, similaire à un dessin d'enfant, laisse les policiers perplexes. Chargé de l'enquête, le capitaine Escoffier découvre bientôt que si le passé des victimes recèle des zones d'ombres, c'est aussi le cas de la vie en apparence bien rangée de certains commerçants du quartier.
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Lavigne éprouvait une affection paternelle envers son assistant au point qu’il songeait secrètement à lui céder son affaire le moment venu. Ce garçon sobre et discret lui plaisait. Il était bourré de connaissances littéraires qu’il n’avait pas pris le temps de digérer et qui jaillissaient par moments de sa bouche, comme un feu d’artifice. Il était d’une grande efficacité : ponctuel, travailleur, rigoureux, effacé, qualités indispensables pour tenir une grosse affaire comme celle du Point-Virgule.
Le divisionnaire du 18e avait accusé le coup quand elle avait été catapultée dans son service. Une femme, avec un physique aussi séduisant, dans son arrondissement, ça ne l’arrangeait pas du tout. Très vite, il avait compris qu’elle possédait un sacré caractère et lui avait confié toute la logistique. Ce n’était pas désagréable, après tout, de compter une beauté dans ses rangs, ça vous mettait un divisionnaire en valeur.
Quand un squat est pourri, on est à peu près certain de rester peinard, à condition d’aimer la solitude, bien entendu.
L’homme tue ! Pour survivre, par férocité, folie, vengeance, ou par accident, invariablement, il tue ! Il aime, il chante, il rit, il invente, il crée, il construit, il espère aussi, mais à chaque instant, il tue !
J’aime pas beaucoup qu’on m’tutoie, pour commencer. C’est pas parce qu’on vit dans la rue, qu’on n’a pas sa dignité. On n’a pas gardé les cochons ensemble.
Maryse Rivière, lauréate du Prix du Quai des Orfèvres 2015
Le prix du quai des Orfèvres 2015 a été attribué, mardi 18 novembre, à Maryse Rivière pour son roman "Tromper la mort", en présence du directeur de la police judiciaire parisienne, Bernard Petit et du parrain de cette édition 2015, Marc Lavoine.