Un autre tome fort sympathique, même si l'on peut tout de même sentir un air de nostalgie qui risque de perdurer durant les derniers tomes. Nos héros grandissent et malgré les festivités la fin du lycée approche à grand pas. Fort heureusement, cela ne concerne pas une très grande partie du tome, et l'on peut enfin profiter de l'excellente nouvelle de ce volume treize (comme quoi, le chiffre ne porte pas malheur, loin de là) !
Minami Mizuno prend tout de même son temps pour continuer à faire mariner ses lecteurs... Elle est taquine, mais on le savait déjà. Néanmoins, l'attente est récompensée et de très jolie façon comme on pouvait s'en douter. Je ne sais pas pour vous, mais moi j'ai eu l'impression de pouvoir enfin respirer. C'est idiot en plus parce qu'on connaît très bien les sentiments des deux personnages, mais Natsu se met tellement la pression que cela finit par être contagieux. Bon, cela ne change pas vraiment les caractères des deux héros non plus, et on a droit à des scènes très mignonnes mais avec toujours cette petite gêne et cette prise de tête attendrissante qu'ils ont. Alors que franchement, quand ils ne réfléchissent pas tous les deux, tout se passe tellement bien. Mais ils sont choux et c'est tout ce que l'on demande.
Pour le reste du tome, vu qu'il est tout de même beaucoup centré sur Anna et Natsu, on retrouve essentiellement des petites scènes entre amis, qui sont toujours aussi attendrissantes et drôles. Naoe ressort tout de même du lot. Déjà, j'ai l'impression que sa relation avec Yuki prend un autre virage. Je ne sais pas, c'est juste une impression et je me fais peut-être des idées, mais c'est comme si l'adolescent voulait passer à un niveau supérieur. Il ne voit pas leur relation comme une simple amourette du lycée, et il est plus démonstratif. C'est adorable venant de sa part car il n'est pas vraiment du genre à étaler ses sentiments.
Comme je le disais au début, on sent aussi que le lycée touche à sa fin. Naoe met le doigt dessus, étant le plus studieux et le plus préparé des garçons. Et c'était aussi une prise de conscience pour moi. C'est une page qui se tourne, ainsi que l'insouciance qui se perd d'un certain côté. Et cela fait un petit quelque chose. Déjà parce qu'on se rend compte que l'on va bientôt dire adieu aux garçons mais aussi parce que l'on sait tous que l'université ou la vie active a tendance à nous éloigner de nos amis. Ils ont beau être des personnages fictifs, j'ai quand même cette envie et espoir de me dire que malgré tout, ils seront toujours aussi soudés... Mais je m'emballe, il reste deux tomes encore. Néanmoins, mes sentiments prouvent que la mangaka a très bien fait son travail en créant un lien entre ses quatre héros et moi, l'une de ses lectrices. Quelque chose de pas si évident que cela à réussir.