Le tome 10 commence comme les 3 derniers tomes par un petit événement introductif, décalé par rapport à l'intrigue principale. Ici, Ralph s'est laissé capturer par des brigands afin de les convaincre de se laisser embaucher... Mais au final, il faut les tuer tous. Pour Ralph, c'est le quart d'heure philosophique: "Pour
quoi l'être humain a-t-il autant de prédispositions à faire le mal?", que l'on pourrait appliquer à Ralph lui-même...
On analyse ensuite les rouages des pouvoirs chez les bleuis. Et leur rapport aux artefacts. Clairement, les artefacts et les pouvoirs ont une origine commune. Laquelle, personne ne peut le dire encore.
Ce tome est très cérébral, malgré quelques scène d'action. On voit Ralph se retrouver au confluent de plusieurs groupes antagonistes: les mages, le roi, Tilda Pönns, le Préfet Potolsian qui souhaite détruire tous les bleuis, et un groupe de bleuis dissidents qui ne souhaite que vivre dans l'anonymat et la discrétion, mais avec une puissance de frappe incroyable.
Il se dégage un grand potentiel de tout cela, mais aussi un sentiment de chaos. Heureusement, on retrouve
Trondheim/Ralph avec des répliques et des dialogues absurdes et vitriolés du plus bel effet.