Relation Cheap

Jolie histoire de Coeurs Mécaniques en hiver.
L'album gagne en intérêt au fur et à mesure qu'on le lit et le relit ; d'abord j'avoue qu'il ne m'a paru avoir qu'un intérêt assez limité, mais il a réussit quand même à attraper le lecteur potentiel que je suis par :
1) une couverture astucieuse et... astucieuse ; un mélange de core à coeur et d'electronic device... (si l'amour est le sujet numéro 1, internet est le sujet numéro 2)
2 ) un choix de coloris pour les fonds de vignettes très chouettes et très plaisants ; un joli vert pomme ultra lumineux pour Davy Mourier qui se cache derrière son écran (ça tombe pile poil, il bosse sur Apple)…
Et un céleste bleu horizon – qui est aussi la couleur des uniformes des troupes françaises pendant la 1ère guerre mondiale mais avant la descente au fond des tranchées – pour Elosterv qui se cache aussi derrière son écran et qui sème à qui mieux mieux des dessins de phalus et des traces de café.
AMORE toujours !
J'ai adoré l'histoire de Jimmy, 30 ans, qui habite Paris et qui est célibataire : Jim a les nerfs, il ne boit pas de gin, ne roule pas en Chrysler, mais il tourne en rond ; ses jeux vidéo sont ses calmants et son alcool profond, mais tout ça n'a ni queue ni tête (forcément) et Jim ne tourne vraiment pas rond car Jim sait qu'il va mourir ; il finit par ne souhaiter plus qu'une chose : sauter en l'air (du pont), et tomber dans l'eau – de la Seine.
Sauf que… qui est-ce qui passe ici si tard Compagnons de la Marjolaine ? Qui est-ce qui passe ici si tard gai, gai, dessus le quai ? Hein ?
Et ben c'est un ange et ses yeux sont verts… Et le fort bel ange écoute sa musique avec un casque supra-auriculaire et elle lui sourit (l'ange est UNE ange)...
Alors attention Jimmy ne veut plus mourir trop vite car veut lui plaire.

C'est incroyable comme le coeur à des ressources.
Et là, ce n'est pas loin d'être un coup de coeur.

Oui, oui, je sais, je vous parle sans arrêt de Davy Mourier et de ces bandes-dessinées. Mais que voulez-vous, je l'adore ! Et encore plus maintenant qu'il m'a permis de découvrir Elosterv, une auteure, scénariste et illustratrice talentueuse (et rennaise, en plus !).

Cette fois, Davy s'est penché sur une nouvelle bande-dessinée pour parler de la vie, de l'amour, d'Internet et des relations qu'on peut se créer via ce biais. Pour encore mieux faire, il est accompagné d'Elosterv. Leur humour (souvent noir et cynique) colle parfaitement bien, ils abordent avec justesse le thème des relations sur Internet.

J'ai vingt-trois ans, j'ai longtemps été accro à Internet (je le suis toujours un peu, mais je me soigne), je suis devenue amie avec Raphaël via Facebook il y a six ans bientôt, pour qu'au final, on finisse ensemble, et cela va bientôt faire cinq ans. Nous avons construit une véritable amitié par Skype, en se voyant I.R.L assez rarement, pour au final que des sentiments pointent le bout de leur nez. J'ai aussi rencontré des ami·e·s sur Internet, dont l'une de mes amies les plus proches, que je n'ai toujours pas vu I.R.L presque huit ans plus tard (mais on se voit dans une petite quinzaine de jours !). de plus, Internet me permet de garder le contact avec un bon nombre de personnes.

Alors, forcément, je me suis reconnue dans certaines situations (même si elles étaient différentes, bien sûr). J'ai souri à de nombreuses reprises face à leurs discussions. J'aurais aimé continuer à lire ces deux personnes, tant ils me captivaient. Vous avez su me faire rire alors que j'étais un peu triste et que ce livre ne porte pas forcément à rire.

Cette chronique est complètement décousue, rédigée sous le coup de l'émotion, juste après lecture, mais voilà, je tenais à faire passer ce que j'ai pu ressentir. du bonheur, de la joie, de la tristesse, de la nostalgie (au secours, je parle comme une vieille, j'ai que 23 ans, et je suis nostalgique). Merci, Davy et Elosterv, pour votre talent, votre vision du monde, vos mots, votre humour. Merci infiniment pour cette bande-dessinée qui est géniale. Je vous mets 17/20 (enfin, je mets à votre bande-dessinée, vous valez très certainement bien plus en tant que personne). Cela ne veut probablement rien dire, si ce n'est que je note sévèrement comme un·e prof de français (je n'ai rien contre vous, professeur·eure·s de français, vous enseignez une très belle matière !). En bref : j'ai a-do-ré !
Lien : http://anais-lemillefeuilles..

J'ai découvert Davy Mourier grâce à Youtube et de fil en aiguille, j'ai appris qu'il donnait aussi dans la bande dessinée. J'ai lu les trois tomes de la Petite Mort - j'attends le quatrième avec impatience - et quand j'ai appris pour la publication de Relation Cheap, j'ai tout de suite pré-commandé. Aussitôt reçu, aussitôt lu et comme je m'y attendais, je n'ai pas été déçu. Si je connaissais déjà Davy Mourier, je n'avais encore jamais attendu parler de Elosterv (je lis des BD depuis très peu de temps) et j'ai été ébloui par son talent! J'ai relu cette bande dessinée récemment afin d'écrire cette chronique et je peux vous assurez que je la relirai encore et encore sans avoir peur de m'en lasser.
J'avais déjà un sourire accroché aux lèvres alors que je n'étais qu'aux préfaces et je pouffais déjà de rire à la fin de la première planche, c'est vous dire...
Selon moi, même les illustrations inspire l'humour.
J'ai vraiment adoré le côté cru et grossier utilisé pour traiter des relations amoureuses. Ça change du culcul habituelle et ça c'est top!
Lien : https://bibliopochiyo.blogsp..

Pour commencer, comment ne pas remarquer le (magnifique) jeu de mots ? Relation cheap, autrement dit, relation low-cost (à bas prix, cheap voulant dire « bon marché »), au lieu de relationship pour relation au sens large, rapport entre les gens. Ce choix s'explique dans l'ouvrage, et il est clair qu'il est loin d'être hors sujet dans notre société actuelle…

Les dessins sont simples et sympathiques, et la BD se lit vraiment très facilement et rapidement. On assiste à un échange virtuel entre une femme et un homme, qui échangent sur leurs idées, leurs points de vue, leur passion (la bande dessinée) et qui finissent par se rencontrer dans le cadre d'un festival. Les « scènes quotidiennes », les discussions en ligne et par extension les rencontres en ligne, sont tournées en dérision ; même si la vulgarité des dialogues ne m'a pas toujours fait rire.

N'hésitez pas à faire un tour sur mon blog pour connaître la suite de mon avis :)
Lien : http://healingwords.fr/relat..