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EAN : 9782264064974
480 pages
10-18 (07/04/2016)
3.41/5   22 notes
Résumé :
En Avril 1956, à l'apogée de la guerre froide, Khrouchtchev et Boulganine, les dirigeants de l'Union soviétique, sont en Grande-Bretagne pour une visite officielle. L'inspecteur en chef Troy de Scotland Yard, affecté à être le garde du corps de Khrouchtchev, est également chargé de l'espionner. Lorsque le corps mutilé d'un plongeur de la Marine royale est retrouvé près d'un cuirassé russe à Portsmouth Harbor, Troy se lance dans une enquête qui le mènera au cœur pour... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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Je n'ai pas lu le premier volet de cette saga black-out, j'avais celui-ci je l'ai lu.

Je dirai une chose, je suis étonné d'apprécier les romans d'espionnage. J'aime le côté historique certes, moins le côté politique, mais l'un ne faisant pas sans l'autre je me suis habitué.

J'ai bien aimé l'inspecteur Troy, surtout sa rencontre avec Khrouchtchev.
Je ne me suis pas ennuyé tout le long de ses 600 pages, les descriptions étaient nécessaires pour comprendre le déroulement du récit.
J'ai été étonné par la fin…

Un auteur que je ne connaissais pas, à vous de le découvrir et…

Bonne lecture !
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C'est le deuxième thriller d'espionnage paru en France de cet auteur sur sept commis, édité en Grande Bretagne en 1996. L'action se passe en pleine guerre froide, entre la visite officielle de Khrouchtchev, le conflit chypriote et l'attaque alliée de l'Egypte pour le contrôle du canal de Suez. Une intrigue nous replonge dans un passé proche où un flic de Scotland Yard va enquêter sur la disparition d'un espion en bout de course, dans le monde interlope des agents doubles. Aucune de toutes les trahisons possibles ne nous est épargnée, dans la grande tradition du genre laissant la part belle à l'intérêt supérieur … oui mais lequel ? sous la menace latente de la bombe atomique.
Plus de 600 pages captivantes, pour faire connaissance (si le lecteur n'a pas lu au préalable le précédent roman « Black Out » par ailleurs pas nécessaire à la compréhension de cet opus) avec Troy, immigré russe, frère d'un politicien ambitieux, aux temps où les Britanniques se cherchent entre travaillistes et conservateurs et avec la nostalgie de « l'ancien empire ». Tous les personnages ont un problème aigu avec l'alcool mais on nous explique qu'il s'agit là de dommages collatéraux de la seconde guerre mondiale. Intrigue bien menée où l'on se perd parfois, même si l'auteur ou son éditeur ont eu la bonne idée de mettre en début de volume la liste des personnages principaux.
Les méthodes d'investigation sont bien éloignées de celles des polices scientifiques de nos jours et cela donne un petit côté désuet bien agréable à cette histoire où les gentils sont parfois bien méchants et réciproquement.
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Je m'étais régalée l'année dernière avec Black out du même auteur. Pratiquement pas de fausses notes avec ce polar sur fond de Blitz, vous pourrez en juger avec ce billet… C'est donc en toute confiance que j'ai ouvert la suite, qui se déroule dans les années 50. On y retrouve l'inspecteur Troy chargé d'être l'un des gardes du corps de Kroutchev lors de sa visite en Angleterre, et tout à la fois de l'espionner. Tous les gardes du corps anglais ont été choisis parce qu'ils parlent russes, et sont donc censés rapporter tout propos intéressant que pourrait tenir la délégation russe, ce qui semble bien naïf. Malheureusement, c'est tout l'intérêt du roman… pendant au moins 200 pages ! Il ne se passe pratiquement rien, si ce n'est cette fameuse garde rapprochée et attentive, que Troy mène de façon très personnelle. Un crime et une enquête surviennent au bout de 250 pages, mais à ce moment-là, j'avais déjà décroché ! le retour de flammes annoncé dans le titre, à savoir les retrouvailles du personnage principal avec une de ses anciennes maîtresses, m'a laissée de glace.
Il y a aussi sans doute le fait que la géopolitique des années 50 et la guerre froide me passionnent moins que les années du Blitz à Londres, mais cela ne suffit pas à expliquer mon total désintérêt. Les personnages et leurs dialogues qui m'avaient semblé haut en couleurs, et qui apportaient leur dose d'humour à Black out, ont perdu toute vivacité dans ce second tome, à mes yeux du moins. de plus les personnages sont très nombreux, il semble qu'on soit censé s'en souvenir depuis le premier roman, ou se référer à une liste au début du livre.
Ah, et j'oubliais ! le roman est parsemé de très nombreuses notes, non de bas de pages, ce serait trop facile, mais ces notes sont regroupées à la fin du livre, par chapitre : si un passage paraît vraiment trop abscons, et qu'il faille se référer aux-dites notes, il ne faut pas oublier de retourner au début du chapitre noter son numéro, ainsi que le numéro de la note, avant de pouvoir la lire, puis ensuite retourner à sa lecture. Je n'ose même pas imaginer ce que ça donne en version numérique !
Vous aurez compris que si je continue de recommander le premier volume de la série, je déconseille celui-ci, sauf si vous êtes vraiment passionnés par les romans d'espionnage lents et compliqués à la fois, ce qui est en soi tout un concept, des plus originaux.
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Encore un très bon moment passé avec l'inspecteur Troy dans cette ambiance si particulière decrite par l'auteur et qui nous entraîne dans une enquête complexe ou se mêlent espionnage, enjeux internationaux et conflit entre police. Un roman passionnant qui m'a plongé dans le Londres d'après guerre dans les années 50 et qui allie subtilement l'Angleterre classique et la modernité de cette époque si particulière. L'auteur nous permet de retrouver avec plaisir des personnages découverts dans Black out et qui viennent pimenter ce récit. Un très bon cru qui me donne envie de découvrir rapidement le troisième tome des aventures de Frédéric Troy.
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C'est le second livre publié en France de John Lawton (après "Black Out") dans lequel on peut suivre les aventures de l'inspecteur de Scotland Yard, Frederic Troy, d'origine russe et frère d'un politicien britannique. Il n'est pas nécessaire de lire le 1er livre pour comprendre l'histoire car les deux intrigues sont différentes. Dans cet ouvrage, on est plongé en plein dans la guerre froide et l'on est entouré par les taupes qui travaillent pour les services secrets des grandes puissances, ce qui rend donc la tension palpable.

Troy se retrouve malgré lui au milieu d'une grosse affaire d'espionnage dans laquelle plusieurs de ses proches sont impliqués et, il ne va pas hésiter à mettre sa vie en danger afin de faire la lumière sur ce qui se passe et protéger les personnes qu'il aime.

Après un début qui traîne un peu en longueur, je me suis pris au jeu de l'enquête et de ses mystères. J'ai beaucoup aimé la personnalité de Troy et la diversité des personnages qu'il nous fait rencontrer tout au long du livre. Les descriptions sont nombreuses et précises, l'écriture est fluide et agréable rendant ainsi ce livre très plaisant à lire !
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Citations et extraits (36) Voir plus Ajouter une citation
- T'as raison. Je suis morte. Des fois, j'ai du mal à m'en souvenir. Ici, j'essaie de comprendre qui je suis, aveuglée comme Samson, ignorant tout des mœurs du Hertfordshire, perdue dans le désert des comtés anglais, coincée entre le supermarché et la boutique de prêt-à-porter, prise entre le marteau et l'enclume, entre le diable et la femme en robe bleue qui sort de l'institut de beauté, dérivant entre le respect des bonnes manières et la honte coupable de la masturbation, se demandant si la propriété c'est vraiment le vol ou si son sac à main beige est bien assorti à son tailleur, affolée de ne pas savoir ce qui va nous détruire en premier, la bombe H ou la fourchette placée du mauvais côté de l'assiette. Et j'en oublie que je suis morte. Merde, merde et merde !
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En moins de dix ans, les Britanniques, maîtres du monde, sont devenus les mendiants de la planète. Ils nous tient par les couilles. L'une de ses maximes préférées : si l'on tient un homme par les couilles, le cœur et l'esprit ne tardent pas à suivre.
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Troy s’habituait à cette nouvelle mode, la redécouverte par les Anglais de l’Europe – beaucoup appelaient désormais ainsi le continent. Les plus fortunés, revenus de vacances sur la Riviera, se vantaient d’y avoir bu de la bière anglaise et un excellent thé, ou, à l’inverse, d’avoir déniché des denrées « introuvables ici », que l’on ne pourrait jamais se procurer « tant que nous resterions des insulaires ». Troy se souvenait de son étonnement à la vue d’un presse-ail, d’une bouteille de chianti ou d’une céramique rouge de Toscane. Et du petit livre bleu d’Elisabeth David, La Cuisine méditerranéenne, pimenté de mots étranges, « calamar » ou « courgette », une cucurbitacée connue dans les jardins potagers du Royaume-Uni sous sa forme géante et immangeable, uniquement destinée à gagner le concours du plus gros légume. Tout ceci prouvait surtout le penchant des Anglais pour l’autoflagellation.
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Casino Royale était un bon roman d’espionnage. Troy se promit d’acheter d’autres ouvrages de Fleming, la prochaine fois qu’il passerait devant l’un des nombreux bouquinistes de Charing Cross Road. Le dénouement et surtout la chute – « La garce est morte » – lui rappelèrent une réplique du Juif de Malte, de Christopher Marlowe : « Tu as commis le crime de fornication ? Mais c’était dans un autre pays et, du reste, la jeune femme est morte. » Les jeunes femmes mortes sont très utiles aux intrigues des romans, en particulier si, comme Fleming, l’auteur tient à garder son héros célibataire et mentalement torturé, sans parler des souffrances physiques infligées.
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À Cambridge, au début des années 1930…. Tous les diplomates britanniques étaient arabisants, un atout qui leur conférait une immense respectabilité universitaire. S’initier à l’allemand ou au russe signifiait pour certains vouloir entrer dans les services de renseignement ; étudier l’économie ou la philosophie impliquait que l’on était trop intelligent pour devenir espion ; les moins brillants, eux, se rabattaient sur l’histoire. L’apprentissage des langues orientales, teinté d’un soupçon d’étude des civilisations appartenant encore à l’Empire, fleurant bon Lawrence d’Arabie et St John Philby, faisait l’affaire de tout le monde.
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Vidéo de John Lawton
John Lawton - Retour de flammes .A l'occasion du festival Quai du Polar à Lyon, John Lawton vous présente son ouvrage "Retour de flammes" aux éditions 10-18. Retrouvez le livre : http://www.mollat.com/livres/john-lawton-retour-flammes-9782264064974.html Note de musique : "Polar Stratospheric Clouds" - Project 5am Visitez le site : http://www.mollat.com/ Suivez la librairie mollat sur les réseaux sociaux : Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Dailymotion : http://www.dailymotion.com/user/Librairie_Mollat/1 Vimeo : https://vimeo.com/mollat Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Tumblr : http://mollat-bordeaux.tumblr.com/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Blogs : http://blogs.mollat.com/
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