Ce tome 17 nous promet une belle aventure sur une planète déjà vue, et faisant intervenir des protagonistes déjà rencontrés. On recycle du vieux pour en faire du neuf mais c'est pour mieux faire avancer le fil principal de la vie de Nävis.
L'aventure est bien menée, elle réserve quelques bonnes surprises. Quant on connaît un peu
Jean David Morvan, on se doute que la rencontre entre Nävis et ce gamin, Jules, qui ne sort d'on ne sait où, n'est pas fortuite. Et lorsqu'un peu plus loin, il est question d'une cible mais qu'elle n'est pas déterminée avec certitudes, le doute ne plane plus et on devine que dans ce tome où il est question de retrouvailles, cette rencontre va en dire plus qu'elle n'y paraît.
C'est marrant mais l'histoire m'a rappelé certaines scènes de la série de films Mission Impossible. Je ne sais pas si Morvan s'en ai volontairement inspiré, mais la scène où nos deux comparses doivent dérober l'ornosphère (pour savoir de quoi il s'agit, vous devrez vous procurer la bd) est directement tiré de l'un de ces films, je ne sais plus lequel. Vous chercherez si cela vous amuse... J'ai bien aimé le côté espionnage, cela change un peu des visites de planètes, et les quelques rebondissements, dont le dernier qui n'est pas le moindre, finissent de garder l'intérêt du lecteur jusqu'au bout des 48 pages, et sans doute plus car, d'une part, nous ne savons rien concernant cette mystérieuse ornosphère, d'autre part, le twist final la concernant promet une suite et sans doute des explications prochaines.