Tank Girl, Tome 1 :

Tankgirl .... le comic où tu dis ça c'est girl power... Enfin !

Tankgirl, c'est juste jubilatoire ! c'est pêchu, rentre dedans, drôle...
Tankgirl c'est plein de référence à la pop culture, même si cette culture date un peu.. Parce que Tankgirl c'est fin 80...
Tankgirl c'est la rencontre de deux gars en école de dessin, d'art..

C'est les dessins de Hewlett, plus connu de nos jour pour sa co création du groupe Gorillaz... Et les dessins de Hewlett, bin comment dire, y envois du bois.
Un sacré coup de crayon le bougre... fin, plein de mouvement, de chouettes expressions, de chouettes regards... y paraîtrait que l'outback australien a été choisi parce que c'était plat et donc peinard à dessiner... Et bon c'est vrai que niveau paysage... on peut pas dire que y en ai des masses... mais y se rattrape ailleurs... Et y se rattrape bien... Dans les persos, les intérieurs, dans les détails.... faut tout lire, la moindre inscription sur un paquet de corn flakes...

Et puis Martin au scenard... Ses histoire sans queue ni tête, juste pour la déconnade, pas vraiment de messages, sinon que tout le monde en prends pour son grade.. Elle a aucun respect cette gonzesse ( sauf pour la bière) ... que y a des burgers qui tombent du ciel.. des gros, à cause des extra terrestres... si...
Que c'est cool de voir un fille qu'à peur de rien et de personne... Même pas de ses auteurs... ni du diable alors...

Enfin si, y a les conseils, important les conseils, allez pas en fête sans ramener un truc à boire...

Tankgirl c'est la fille qui boit du tord-boyaux aromatisé napalm...
Y a ses plans.. j'adore quand elle expose ses plans...

Y a Booga, un kangourou.. y fallait bien pour le quota... il est vraiment mignon même s'il s'habille comme une merde... c'est elle qui le dit.. elle a la dent un peu dure...

Tankgirl c'est irrévérencieux, c'est franco de port, et surtout c'est libre.... et ça fait du bien...

Je connaissais Tank Girl par le film, j'avais aimé le style déjanté du personnage, du coup lire le comics était l'occasion de mieux la découvrir... et en effet cette petite punkette est complètement chtarbée ! Sans adorer, j'ai bien aimé ce premier volume, même si j'ai trouvé un peu difficile d'entrer dans cet univers.
Rien à redire sur la forme, si ce n'est un dessin noir et blanc plutôt nerveux et sympa, souvent surchargé de petits détails marrants. Au niveau du récit, il n'y a pas vraiment de continuité entre les chapitres, qui ne racontent pas véritablement une histoire au sens classique du terme mais sont plutôt chacun prétexte à mettre ladite Tank Girl dans une situation où son tempérament explosif pourra s'exprimer à plein régime. Il faut dire que la damoiselle a mauvais caractère, est souvent de mauvaise foi, n'est jamais à court de combines à la con, et est obsédée par la bière et par la baston : il y a donc matière à bien rigoler !
Comics sympathique, donc, mais sans vrai gros coup de coeur. le tout me fait penser à une potacherie blindée de privates jokes qui aurait par hasard trouvé un public plus large que celui auquel elle se destinait au départ. le côté privates jokes et les notes d'humour pas forcément claires sont explicitées d'ailleurs par un système de notes regroupées en fin de volume (pas super pratique pour la consultation, mais c'est déjà bien d'avoir pensé à éclaircir les références obscures car trop datées ou connotées culturellement et pas forcément claires pour les petits français du début de 21ème siècle).
Bref, je ne sais pas encore si je poursuivrai avec les volumes 2 et 3.

Tank girl, LE livre déjanté à avoir dans sa bibliothèque. Dessin en noir et blanc très dense et bourré de détails qui semblent apparaitre à chaque relecture, intrigue farfelue et acidulé (livraison d'anus artificiel, chouette boulot!) et une héroïne épique.
Jamie Hewlett et Alan Martin (accessoirement les pères des persos de Gorillaz aussi) nous entrainent dans une Australie post-apocalyptique avec des kangourous mutants et des tanks derrière chaque roc, le tout arrosé de bière et de chanson. Un petit bémol cependant : certaine réplique nécessite une loupe à la lecture, mais ça reste un détail. A lire d'urgence donc.