Une vie au zoo, tome 4

Cette série complète en 4 volumes se déroule dans un zoo au Japon. On suit le quotidien des soigneurs animaliers, en particulier celui d'une toute jeune femme, Haruko, qui vient de se faire engager.
C'est sa première expérience dans ce domaine, mais on lui confie la responsabilité d'animaux en difficulté, aussi bien une femelle éléphant que des manchots, un petit singe ou une tigresse…
Évidemment, cela n'est pas très crédible, non seulement car les soigneurs ont la responsabilité d'un secteur ou d'un type d'animal en particulier et pas de la totalité des animaux du parc au gré de leurs envies, mais en plus, cette jeune femme n'a aucune expérience et elle multiplie les grosses erreurs, comme laisser ouverte la cage du lion par exemple.
Le manga dégouline de bons sentiments, ce que j'ai trouvé bien dommage, car au lieu de sensibiliser sur les conditions de vie des animaux dans les zoos et la protection des espèces menacées dans leur milieu naturel, on a l'impression que le zoo est une simple entreprise et que chaque animal malade ou en souffrance n'est qu'un obstacle à la rentabilité.
Haruko est un personnage totalement immature, on croirait une gamine qui veut que tout le monde soit heureux, elle propose des solutions pour améliorer le sort des animaux mais cela tient souvent en quelques mots simplistes : être gentil avec eux et tout ira bien.
Elle est censée avoir un don particulier au début de la série, celui d'interpréter les émotions des animaux à partir de leur odeur, mais celui-ci sera finalement abandonné en cours de route, pourquoi ?
Ce manga plaira peut-être aux enfants mais les adultes risquent vite d'être déconcertés par tant de guimauve.

Un flop pour moi pour cette courte saga en 4 tomes.

• Je pensais vraiment apprécier... d'où la plus grande déception. Ce manga m'avait été conseillé : comme quoi, le coup de coeur des uns ne fait pas forcément le coup de coeur des autres... oups, c'est pas ça l'expression ? ^^'

Nous allons suivre une jeune fille qui vient tout juste d'être embauché dans un zoo qui n'a pas trop de moyens. de là, les missions vont s'enchaîner. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ses collègues ne sont pas tous très très sympathiques à son égard...

• J'ai trouvé le récit confus, j'avais dû mal à me repérer dans le temps. de plus, l'enchaînement des missions ne m'a pas plu. Et les personnages.... N'en parlons pas. Ceci n'est évidemment que mon ressenti. Avais-je trop d'attentes ?

En conclusion, il y avait de bonnes idées mais à mon sens, mal traité. Alors oui, j'apprécie énormément le fait qu'on accentue sur le respect, le bien-être et l'amour que l'on doit porter aux animaux ; tout en gardant à l'esprit de ne pas franchir une certaine limite vu qu'il s'agit ici d'animaux sauvages. Mais cela n'a pas suffit à me faire aimer le récit dans son entièreté.

Sur 4 tomes, il est bien dommage de finir une histoire de façon décevante. Haruko n'utilise plus son odorat aiguisé et les histoires se poursuivent un peu trop rapidement. A croire qu'il y avait un quota d'animaux à faire apparaître avec les humains allant avec ! Un chouïa décevant tout ça.. c'est trop dommage même si tout finit bien ! C'est rempli de bons sentiments.

Ceci est le dernier tome de la saga Une vie au zoo, qui nous montre cette fois-ci véritablement l'aspect humain du zoo - ou comment les visites au zoo restent de beaux souvenirs d'enfance, que l'on a envie de partager ensuite avec ses propres enfants, voire comment elles ont rythmé aussi la vie des adultes. Dans ce volume, l'on comprend mieux aussi pourquoi le jeune directeur n'aime pas ce zoo - qu'il accuse, finalement, d'avoir coupé son père de sa famille. Les menaces qui planaient sur le zoo se matérialisent, et tous doivent répondre à cette question : que vont devenir les animaux ? Ou l'on apprend que les animaux les plus volumineux ne peuvent être déplacés, ils seront donc contraints de rester sur place. Qui, pour s'occuper d'eux ?
Un final très humain pour une saga animale.

Dernier tome de la série, avec les problèmes financiers toujours plus présent.
Il y a pleins d'événements qui se passent dans ces quelques pages. Un nouveau pensionnaire arrive. Haruko devient plus professionnelle. Les animaux relient les hommes entre eux et restent dans leur mémoire.
Chacun sait qu'un parc zoologique est toujours sur une corde raide financièrement. Ici, la série entière l'explique. L'amour des animaux est présent mais moins que l'aspect pratique du métier de soigneur ou celui financier. C'est regrettable.
Le directeur devient plus accessible. Mais il y a de nombreuses questions qui restent sans réponse. On ne peut pas tout avoir. J'aurais aimé qu'Haruko utilise encore son odorat surdéveloppé. J'aurais aussi voulu savoir pourquoi le directeur met autant de pression sur une nouvelle recrue.
Tout finit sur un bonheur. Pas de drame, mais une fin ouverte, laissant libre court à l'imagination. le dessin reste dans la même veines que les trois premiers tomes. Ce qui m'a fait vraiment plaisir, c'est la petite bibliographie qui se trouve sous les remerciements. La question de la place des parc zoologique dans nos sociétés m'a touchée.