AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782362010095
192 pages
L’Editeur (09/09/2010)
3/5   4 notes
Résumé :
Vendanges tardives se compose de 14 nouvelles qui toutes nous décrivent des personnages d'exception, de "Garance dite Yoyo" qui met en scène une jeune résistante contrainte de séduire des officiers allemands et son lourd secret, à "KO debout" où un homme à qui tout paraît réussir va tomber de haut, en passant par l'extraordinaire histoire de double de "sextoys".
Mais l'art de l'auteur n'est pas tant dans les courtes histoires cruelles qu'il raconte avec une f... >Voir plus
Que lire après Vendanges tardivesVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Quatorze nouvelles courtes. Tout cela est joli, élégant, malin. Une lecture agréable et rapide, mais sans beaucoup de relief. J'aime bien quand les textes courts bousculent bien fort le lecteur (Topor, Bloy, Fitzgerald, Maupassant, par exemple). Là, j'ai été gentiment surprise par quelques chutes astucieuses ("Hors-jeu", "Histoire suisse"), mais pas toujours. Certaines m'ont paru répétitives, fabriquées, redondantes.

Jean-François Coulomb a quelques dadas : les hussards de Napoléon ("Vendanges tardives", "Paris-Austerlitz"), les petits cocufiages entre amis ("Aquarelle sur le Nil", "Septembre noir"), ou en famille ("Franck et fils", "Sex-toys"), les accidents d'auto et d'avion ("Septembre noir", "Hors-jeu", "Franck et fils", "Histoire suisse"). A part cela je n'ai pas appris grand-chose sur l'auteur en progressant dans ce kaléidoscope d'histoires sentimentales au goût doux-amer.

Comme avec Thibault de Montaigu ("Les grands gestes la nuit"), mais en beaucoup mieux réussi, j'ai eu l'impression d'un hommage rendu aux romans bourgeois des années 60-70.
 On est le plus souvent à Saint-Germain des Prés, que l'on quitte parfois pour l'Old Cataract d'Assouan, le Floridita de la Havane, ou Saint-Tropez.

Est-ce que le titre "Vendanges tardives" se rapporte à l'ambition littéraire de l'auteur ? La quatrième de couverture indique que Jean-François Coulomb est né en 1956, et que c'est ici sa première incursion dans le domaine littéraire. Un vieux débutant ? Pas si sûr...

Dans un billet intitulé : “Hussards toujours vivants, littérature suit…”, Arnaud le Guern écrit :

“ Besson et Neuhoff, par contre, furent d'une belle aventure qui ne s'est pas privée de saluer Frank, Nimier, Blondin et Laurent : la revue Rive droite.
C'était en 1990. Ça a duré quatre numéros avec, pour éditeur, Thierry Ardisson – alors romancier inspiré et pas encore animateur pubard en bout de course. Au sommaire : Frébourg, Saint-Vincent, Parisis, Leroy, le trop oublié Jean-Michel Gravier ou encore Frédéric Fajardie. Mais aussi Jean-François Coulomb, homme de télé, de presse écrite, de ce qui lui plaît. Coulomb offrit à Rive droite une histoire d'amour triste sur fond de bataille napoléonienne : Paris-Austerlitz. Vingt ans après, cette nouvelle clôt Vendanges tardives [...] ”

On comprend mieux alors, les clins d'oeil de Coulomb aux “hussards”, même si les siens sont de vrais soldats de l'Empereur, pas des écrivains. Aussi, les citations en exergue : Bernard Franck, Patrick Besson, et quelques silhouettes diverses : Déon, Morand, Cocteau.

Quelques unes des histoires sont encore plus amusantes à la lumière de l'actualité.
"Plaisir d'offrir" met en scène une vieille dame riche mal-aimée qui déshérite ses enfants et offre un tableau à l'ami de son petit-fils (mais en tout bien tout honneur !).
"K.-O. debout" a pour héros un riche entrepreneur qui se prend pour un grand comédien.

Pour son esprit fin et la qualité de son écriture, Jean-François Coulomb mérite de rencontrer un public de lecteurs sensibles à sa petite musique, en attendant (comme je fais) un premier roman plus symphonique.

Commenter  J’apprécie          20
Ce recueil rassemble 14 nouvelles de 4 à 18 pages, écrites pour la plupart à la première personne, dont le héros ou le narrateur est toujours un homme, voilà pour les statistiques. Les acteurs en apparence superficiels, évoluent dans des milieux aisés, les femmes sont attirantes et font volontiers l'amour. le personnage central est finement décrit, ou brossé en quelques traits, mais toujours très présent. Les histoires font passer de la Provence à La Havane en passant par Genève et des guerres d'Empire à nos jours via la Résistance.
Le titre du volume est donné par le premier texte et ne parait pas avoir une signification plus large…si ce n'est qu'à la fin de presque toutes les histoires tombe une phrase, sèche et implacable. Elle surprend toujours, et éclaire la nouvelle d'un jour inattendu. le lecteur ne comprend que tardivement le propos réel. La répétition du procédé pourrait être lassante mais constitue pour moi un des intérêts de lecture. On se prend au jeu et on attend la chute. « C'est épatant » était devenu une de ses expressions favorites, dit un des textes, l'adjectif s'applique aussi à ce joli petit livre.
Lien : http://www.coucal.fr/2011/01..
Commenter  J’apprécie          20
Je n'ai pas trouvé un grand intérêt à ces nouvelles, pas de relief ni de patte particulière. Quelques chutes amusantes, mais c'est souvent ce qu'on (....)

la suite sur mon blog
Lien : http://lespassionsdelaura.ov..
Commenter  J’apprécie          20
"Vendanges tardives" est une oeuvre d'une lecture aisée, pas aussi dérangeante qu'elle le voudrait. L'intérêt des textes se tient surtout dans leur chute, ce qui n'encourage guère à la relecture, mais permet de passer un moment agréable sans se mettre martel en tête.
Lien : http://salondemrspepys.over-..
Commenter  J’apprécie          10

Citations et extraits (3) Ajouter une citation
C'était le repère d'un comédien célèbre. J'allais dire un confrère. N'exagérons rien. Lui gagnait sa vie avec son art. Moi, je dilapidais la mienne avec talent.
Commenter  J’apprécie          20
Le célibat lui allait comme un gant. La provocation en guise d'armure et la solitude comme cotte de mailles.
Commenter  J’apprécie          20
Aujourd'hui quand je traverse un cimetierre, j'ai l'impression de visiter des appartements témoins
Commenter  J’apprécie          10

autres livres classés : nouvellesVoir plus

Autres livres de Jean-François Coulomb des Arts (1) Voir plus

Lecteurs (11) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (2 - littérature francophone )

Françoise Sagan : "Le miroir ***"

brisé
fendu
égaré
perdu

20 questions
3680 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , littérature française , littérature francophoneCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..